Kotto Bass

Kotto Bass
Nom de naissance Nyamsi Theodore Auger
Naissance
Décès 20 Novembre1996
Douala (Cameroun)
Nationalité Drapeau du Cameroun Cameroun
Activité principale Chanteur
Genre musical Makossa, rumba world music
Instruments Guitare basse

Kotto Bass de son vrai nom Nyamsi Theodore Auger, est un musicien camerounais né le 6 février 1963.

Bassiste réputé, chanteur, choriste reconnu, requin des studios confirmés et arrangeur de génie, il proposait un style mêlant rumba congolaise et makossa[1]. Il était bien parti pour dominer la musique camerounaise avant de mourir précocement à l’âge de 33 ans.

Kotto Bass est né le 6 février 1963. Il avait à peine deux ans lorsqu'il est diagnostiqué atteint de la poliomyélite[2]. C'est cette maladie qui va  paralyser l’une de ses jambes. Handicapé moteur, il se déplaçait en s'appuyant sur une canne qu’il avait fait peindre aux couleurs du drapeau des États-Unis[3].

Son handicap n'a pas contenu l'enthousiasme et l'entrain du jeune garçon très tôt passionné par la musique.

A  l'école primaire du Camp Berteau à Douala, il montre sa prédisposition pour la musique en jouant au sein des orchestres scolaires[4].  A l’âge de 17 ans, il est déjà un excellent bassiste.

Son instrument fétiche est la guitare Basse, d'où son nom d'artiste « Kotto Bass »[5].

Il commence à la fin des années 80 à travailler au Makassi Studio de Sam Fan Thomas et peu de temps après, il devient le chef d'orchestre de la MBC (la Makassi Band Corporation)[4].

En 1996, paraît son premier CD solo “Edith ndol'a ngo”. Il décroche un disque d’or avec ce premier album solo[5].

Son second album paraît avec des titres phares comme “Yes Bamenda”, “Concours de patience”  etc.

Il a accompagné de nombreux artistes de renom comme Lapiro de Mbanga et de nombreux chanteurs de makossa lors de tournées[6].

Sa mort soudaine le 20 novembre 1996  provoque un véritable choc au Cameroun et est accueillie avec beaucoup de tristesse. Les circonstances de sa mort restent non clarifiées[7] ,[8].

Le jour de son enterrement une foule immense est sortie pour accompagner son corps à sa dernière demeure au cimetière de Bonaberi[9] à Douala.

Notes et références

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  1. Sylvie Clerfeuille, « Kotto Bass », sur Afrisson,
  2. Jeanne Nlend, « Nécrologie : Kotto Bass, 22 ans après », sur Cameroon Radio Television, (consulté le )
  3. Alain NJIPOU, « 12 ans après son décès, Kotto Bass reste le virtuose immortel pour ses fans », Le Messager,‎ (lire en ligne Accès limité)
  4. a et b Arol Ketchiemen, Les icônes de la musique camerounaise, Toulouse, les Éditions du Muntu, , 571 p. (ISBN 978-2-492170-09-6)
  5. a et b Joseph Tsala Adah, « Kotto Bass sera inhumé dimanche à Douala », Cameroontribune,‎
  6. Lebogo Ndongo, « Kotto Bass arraché à la vie », Cameroontribune,‎ , page 16
  7. Ekum’a Mbella Bwelle, L’Amour assassin, Éditions Ifrikya,
  8. Danielle Eyango, Kotto Bass : Comme un oiseau en plein envol, Editions du Protocole, , 188 pages
  9. Joseph Tsala Adah, « Émouvants adieux à Kotto Bass », Cameroontribune,‎

Bibliographie

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Danielle Eyango, Kotto Bass, comme un oiseau en plein vol, Protocole, , 188 p.[1]

Liens externes

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  1. Acolitt, « Littérature : Qui est l’auteure Danielle Eyango ? », sur Linelitt' et les arts, (consulté le )