La Ballade de Tsugaru
Titre original | 津軽じょんがら節 Tsugaru jongara bushi |
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Réalisation | Kōichi Saitō |
Scénario | Takehiro Nakajima Kōichi Saitō |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Art Theatre Guild |
Pays de production | Japon |
Genre | drame |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 1973 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Ballade de Tsugaru (津軽じょんがら節, Tsugaru jongara bushi ) est un film japonais de Kōichi Saitō sorti en 1973.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Isako retourne dans son village natal dans la préfecture d'Aomori, à l’extrême nord de l'île de Honshū, accompagnée par son amant Tetsuo. Tous deux fuient Tokyo car Tetsuo est poursuivi par un clan yakuza dont il a tué le chef. Sans argent, Tetsuo s'ennuie vite dans ce pauvre village balayé par les vents qui fait face à l'océan. Pour passer le temps il s'amuse de Yuki, la jeune fille aveugle que l'on dit née d'un inceste et donne même un coup de main à Tamezo, le pêcheur de coquillages dont le fils a fui le village avec Isako des années auparavant.
Isako, elle, a le projet de faire construire une tombe pour son père et son frère morts en mer mais ses démarches pour toucher l'argent de l'assurance du bateau se soldent par un refus. Elle voit d'un mauvais œil Tetsuo tourner autour de Yuki, la jeune fille aveugle. Elle décide de repartir mais Tetsuo refuse de l’accompagner. Étrangement il semble avoir trouvé sa place dans ce village au bout du monde. Il devient l'amant de Yuki et passe ses journées avec Tamezo à pêcher. Mais les yakuzas à sa poursuite finissent par le retrouver et l'assassinent.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : La Ballade de Tsugaru
- Titre alternatif : Jongara[1]
- Titre original : 津軽じょんがら節 (Tsugaru jongara bushi )
- Réalisation : Kōichi Saitō
- Scénario : Takehiro Nakajima et Kōichi Saitō
- Photographie : Noritaka Sakamoto
- Montage : Tomoyo Ōshima
- Musique : Chikuzan Takahashi, Goro Wakamiya, Juko Narumi, Gunbachirō Shirakawa et Doshuso Wadadumi
- Son : Takashi Sugizaki
- Producteur : Akihiko Shimada et Shosuke Taga
- Sociétés de production : Art Theatre Guild et Saitō Kōichi Production
- Sociétés de distribution : Art Theatre Guild et Tōhō
- Peintures : Shin'ichi Saitō
- Pays d'origine : Japon
- Langue originale : japonais
- Format : couleur — 2,35:1 — 35 mm — son mono
- Genre : drame
- Durée : 103 minutes[2]
- Date de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Kyōko Enami : Isako Nakasato
- Akira Oda : Tetsuo Iwaki
- Mihoko Nakagawa : Yuki Sugimoto, la jeune fille aveugle
- Kō Nishimura : Tamezo Tsukamoto
- Hideo Satō : Shigeichi Kanayama, le patron du bar
- Minori Terada : Yutaka Akatsuka
- Haruko Toda : Waki Sugimoto, la grand-mère de Yuki
- Emiko Azuma : Fumie Sugimoto, la mère de Yuki
- Masako Tomiyama : Harumi
- Hisako Kawamura : Matsue
- Fudeko Tanaka : Itako, la prêtresse
Autour du film
[modifier | modifier le code]- Selon Tadao Satō, La Ballade de Tsugaru « est un poème cinématographique plein de sensibilité qui chante avec émotion le triste paysage de Tsugaru. Ce film est d'ailleurs devenu le symbole de la mode du retour à la nature »[3].
- Kōichi Saitō s'inspire pour ce film de la figure traditionnelle des goze, ces musiciennes aveugles itinérantes qui jouent du shamisen pour gagner leur vie. Le personnage de Yuki déclare vouloir devenir l'une d'entre elles et le réalisateur recourt à des inserts graphiques stylisés reprenant directement des peintures de Shin'ichi Saitō (1922-1994)[4] représentant des goze[5].
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- 1974 : prix Kinema Junpō du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Kōichi Saitō et de la meilleure actrice pour Kyōko Enami[6]
- 1974 : Prix du film Mainichi du meilleur film pour Kōichi Saitō, de la meilleure photographie pour Noritaka Sakamoto et du meilleur son pour Takashi Sugizaki[7]
- 1974 : Prix OCIC pour Kōichi Saitō au festival international du film de Saint-Sébastien
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jongara : titre français du film d'après le catalogue : Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985), Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 140
- (ja) La Ballade de Tsugaru sur la Japanese Movie Database
- Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome II), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 170
- Peintures de Shin'ichi Saitō sur Artnet.com
- « La Ballade de Tsugaru, une évocation stylisée d'un Japon primitif, synchrone aux aspirations de son époque. », sur Eigagogo (consulté le )
- (en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography : A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509 p. (ISBN 978-0-7864-0032-4), p. 477
- (ja) « 28e cérémonie des prix du film Mainichi - (1973年) », sur mainichi.jp (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Tsugaru jongara bushi - Festival international du film de Vienne
- La Ballade de Tsugaru - Critique sur Eigagogo