La Chapelle-Launay

La Chapelle-Launay
La Chapelle-Launay
Église Notre-Dame des Aulnes et mairie.
Blason de La Chapelle-Launay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes Estuaire et Sillon
Maire
Mandat
Michel Guillard
2020-2026
Code postal 44260
Code commune 44033
Démographie
Gentilé Capellonésiens
Population
municipale
3 221 hab. (2021 en évolution de +10,57 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 24″ nord, 1° 58′ 14″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 77 m
Superficie 24,82 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Savenay
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Liens
Site web lachapellelaunay.fr

La Chapelle-Launay est une commune française située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Ses habitants s'appellent les Capellonésiens et les Capellonésiennes.

Géographie

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Situation de la commune de dans le département de la Loire-Atlantique

Localisation

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La Chapelle-Launay est située sur les bords de l'estuaire de la Loire, à 27 km à l'est de Saint-Nazaire et à 42 km au nord-ouest de Nantes.

Les communes limitrophes de la Chapelle-Launay sont Donges, Prinquiau, Savenay, Campbon et Lavau-sur-Loire. Elles sont situées de la manière suivante :

Communes limitrophes de La Chapelle-Launay
Campbon
Prinquiau La Chapelle-Launay Savenay
Donges Lavau-sur-Loire

Toutes les communes font partie du canton à l'exception de Donges qui dépend du canton de Montoir-de-Bretagne.

La géologie de la Chapelle Launay est marquée par le Sillon de Bretagne[1], bordé au nord par le bassin tertiaire de Campbon. Sur un substrat de granite, schiste et gneiss (orogenèse hercynienne) se sont déposés en différents endroits des sédiments, comme dans le bassin sédimentaire de Campbon. La faille a subi deux rejeux verticaux, qui ont défini l'escarpement[2].

Topographie

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La Chapelle Launay est située sur le Sillon de Bretagne, la chaîne de montagne primaire qui délimite la partie sud de la Bretagne. Son paysage est donc marqué par l'escarpement qui sépare le revers (plaine de Campbon) de l'escarpement qui marque la descente vers la faille du sillon, où se loge le début des marais de Loire à environ 5 mètres d'altitude[1]. Le paysage de bocage domine[3], la ligne de crête étant parsemée de quelques bois de feuillus[4]. Cinq grandes failles coupent latéralement le Sillon : la vallée Mismy, la vallée Géraud, la vallée de la Cure, la vallée de Malhara et la vallée de la Carriais[5].

Hydrographie

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De nombreux ruisseaux marquent l’hydrographie communale. Les cinq vallées creusées dans les cassures du Sillon sont parcourues par des ruisseaux. Deux canaux la Taillée et celui de l'ile de Bougail drainent les eaux vers les marais du bord de Loire qui sont généralement recouverts d'eau l'hiver[1].

Au nord-est du sillon, le bassin de Campbon est positionné en tête du bassin versant du Brivet, par le canal de Quilly. La gestion de l'eau sur le territoire communal dépend du Syndicat mixte pour l'aménagement hydraulique du bassin du Brivet et les aménagements ligériens du Syndicat intercommunal d'aménagement de la Loire et de ses affluents de la Loire-Atlantique[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Zones protégées, faune, flore

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Les vallées du coteaux du Sillon sont couverts de bois de feuillus (chênaie).

La commune fait partie du grand ensemble constitué par l'estuaire de la Loire, zone humide considérable répertoriée dans de nombreux inventaires : Zone de protection spéciale et site d'importance communautaire pour Natura 2000, zone importante pour la conservation des oiseaux, ZNIEFF de type I et II, zone humide d'importance nationale. La faune avicole accueille entre autres le Chevalier gambette (Tringa totanus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Râle d'eau (Rallus aquaticus), l’Échasse blanche (Himantopus himantopus) et la Tadorne de Belon (Tadorna tadorna). D’autres petits échassiers sont présents, comme le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) et le Vanneau huppé (Vanellus vanellus). On observe également des passereaux comme le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Panure à moustaches (Panurus biarmicus), le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) et le Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica)[13].

Voies de communication et de transport

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La commune est le lieu d'importants croisements de réseaux de transport.

Le réseau routier est marqué par la présence de la N 165 (Nantes-Brest) et de la N 171 (Laval-La Baule). Ces routes découpent le territoire de la commune. Le trafic moyen s'élève à 48 000 véhicules par jour sur la N 165 et peut atteindre 65 000 véhicules par jour en retour de week-end[14]. Une route départementale, la D 17/D 217, longe le sillon au pied de l'escarpement et permet de rejoindre Saint-Étienne-de-Montluc et au-delà, Nantes. Elle permet encore à plus de 5 000 véhicules par jour de circuler. Enfin, la D 771, d'orientation ouest-est, longe la N 171 en direction de Prinquiau puis Saint-Nazaire.

Deux voies ferrées parcourent le bas du sillon de Bretagne, sur la ligne de faille. Les voies sont en direction de Redon et de Saint-Nazaire.

L'espace communal de la Chapelle Launay est aussi traversé par des réseaux de transport d'énergie, des gazoducs issus du terminal méthanier de Montoir.

La commune au niveau de l'aménagement numérique de l'internet, ne possède pas de DSLAM, au 15 mai 2013 à Vérac le débit de la ligne ADSL Re est de 340 Ko.

Au , La Chapelle-Launay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Savenay[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), zones urbanisées (8,6 %), terres arables (7,5 %), zones humides intérieures (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), forêts (1 %), eaux maritimes (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Alténum[23], Capellam de Alneto en 1287[24], Capella de Alneto et Capella de Auneio[25], La Chapelle en 1815[24], Chapelle de l'Aulnaye et enfin Chapelle de Launay.

La Chapelle-Launay vient de l'ancien français Capella de Alneto, « la chapelle du lieu planté d'aulnes ».

La Chapelle-Launay possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit La Chapelle ou La Chapelle Laonai selon l'écriture ABCD[26] ; La Chapèl Laonaï selon l'écriture MOGA ou La Chapèll-L'Aunaèy selon l'écriture ELG. En gallo, le nom de la commune se prononce [la.ʃa.pɛl] ou [la.ʃa.pɛl.law.naj][27],[28].

Le nom en breton Chapel-ar-Wern est attesté depuis 1979[24].

Les Namnètes étaient une tribu gauloise secondaire, située au nord de la Loire et dépendante des puissants Vénètes, qui contrôlaient le débouché de la Loire et le commerce de l'étain avec les îles britanniques (port de Corbilo, encore mal situé, le nord de l'estuaire était constitué par un vaste golfe maritime, parsemé d'îles et fermé par la presqu'île de Guérande, dont la Brière forme aujourd'hui un vestige.

Les Namnètes n'acquièront de territoire distinct qu'après la conquête de la Gaule par César. Leur territoire sera constitué de la moitié est de celui des Venetes, sur la rive droite de la Loire, et sera inclus dans la province "Lyonnaise IIIème".

Période Romaine

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La conquête romaine se produisit l'année 57 av. J.-C. Alors que César termine de soumettre les Belges, Publius Crassus, fils du triumvir Marcus Licinius Crassus, est envoyé avec une seule légion (la VII, qui revient de Gaule belgique) contre les Vénètes, Unelles, Osismes, Coriosolites, Esuvii, Aulerques et Riedones, qui sont des peuples maritimes de la côte Atlantique (aujourd'hui de la Normandie à la Garonne) et les soumet. Il hiverne avec la septième légion chez les Andes. L'année suivante, la région est pacifiée avec la défaite des Vénètes.

César, qui se trouve alors en Italie[M 1] et qui croit la Gaule déjà pacifiée, ordonne la construction d'une flotte sur la Loire et la mobilisation de marins. La nouvelle coalition gauloise menée par les Vénètes se prépare à la colère de César, et mobilise les Osismes, Lexoviens, Namnètes, Ambilatres, Morins, Diablintes et Ménapiens, ainsi que quelques Bretons. Conscients qu'ils vont devoir se battre contre les Romains, les Gaulois comptent profiter de leur science maritime, du grand nombre de leurs navires lourds, adaptés aux conditions atmosphériques difficiles de l'Atlantique, du manque de provisions des Romains, et surtout de leur connaissance de la configuration géographique locale (le Golfe du Morbihan) : côte très disséquée parsemée d'îles nombreuses offrant de nombreux abris qu'ils connaissent bien, abers barrant les gués à marée haute, ports rares et disséminés. Le proconsul romain, qui n'est pas de retour en Gaule avant la fin du mois d'avril[M 1], déploie son armée afin d'occuper tous les territoires soumis et d'éviter la propagation de la rébellion hors de l'Armorique.

La flotte romaine d'une centaine de navires, commandée par Junius Brutus, fait face à 220 gros navires gaulois. L’affrontement a lieu l'été. Les projectiles tirés des navires romains ne peuvent atteindre les navires gaulois, beaucoup plus hauts, alors que les Gaulois peuvent attaquer facilement les Romains. Le seul moyen d'attaque des Romains, une sorte de faux utilisée pour sectionner les voiles et immobiliser les navires vénètes, les rendant ainsi impuissants et permettant aux soldats romains plus aguerris d'envahir les bateaux, se révèle très efficace. Lorsque le vent tombe alors que les Gaulois commencent à battre en retraite, ces derniers se retrouvent sans moyen d'attaque maritime : ils sont vaincus pendant la bataille navale du Morbihan[29],[M 2].

Une fois leur flotte détruite, les Celtes n'ont plus les moyens de lutter et se rendent, ce qui met fin à la guerre des Vénètes. César, vainqueur, fait alors exécuter tous les membres du Sénat vénète, le reste de la population est déporté et réduit en esclavage.

Fin 1906, on découvrit les restes d'une céramique brisée par la charrue qui contenait 3 000 à 4 000 pièces en billon. Les dernières pièces sont au nom d'Aurélien (270-275) ce qui permet de dater l'enfouissement au moment des troubles des années 270-275. Parmi les monnaies figuraient 39 deniers en assez mauvais état des Antonins (IIe siècle), un unique aureus au nom de l'usurpateur gallo-romain Postumus, une bague en or portant les lettres RIC sur le chaton et 7 cuillères en argent.

À la Chapelle Launay apparaissent des imitations radiées au nom de Tétricus, de frappe locale vraisemblablement de Donges.

Hilaire de Poitiers, évangélisateur de la région.

Au IVe siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers, arrive dans la région pour l'évangéliser[30]. Entre 430 et 448 saint Germain d'Auxerre accomplit la deuxième évangélisation[30].

La région reste romaine, jusqu'à la bataille de Soissons en 486, opposant le nouveau roi franc, Clovis Ier, et Syagrius le dernier représentant de l'autorité gallo-romaine.

La région, passée sous domination franque, subit progressivement l'expansion des Bretons.

Au cours de la première moitié du VIe siècle, les Bretons s'implantent dans le Vannetais, qui deviendra le Broërec, mais échouent à s'emparer de la ville de Vannes.

En 578, Waroch conquiert la ville de Vannes et vainc l'armée de Chilpéric au bord de la Vilaine. Il mène par la suite de nombreuses incursions sur les régions franques de Rennes et Nantes, ce qui provoque l'envoi d'une armée par le roi Gontran en 590. La rivalité entre les deux chefs de cette expédition, Beppolène et Ebrachaire, provoque leur défaite, malgré une reprise de courte durée de Vannes par ce dernier.

À la fin du VIe siècle, une population « entièrement bretonne de langue et de mœurs » s'établit dans « le pays de Guérande, et généralement toute cette partie de l'évêché de Nantes comprise entre la Vilaine, la Loire et une ligne allant de Savenay à La Roche-Bernard par Pont-Château »[31].

En 753, Pépin le Bref prend Vannes et décide de créer la marche de Bretagne, afin de protéger le royaume Franc des incursions bretonnes.

Le démantèlement de la Marche

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À la suite des révoltes de 811 et 818, Louis le Pieux nomme Nominoë comte de Vannes en 819, puis ducatus ipsius gentis des Bretons en 831.

La révolte de 824, menée par Wiomarc'h, fut d'une ampleur telle que Louis le Pieux dut intervenir en personne accompagné de ses fils Pépin et Louis.

En 840, Louis le Pieux meurt. En 841, Charles le Chauve confie le comté de Nantes à Renaud d'Herbauges, lequel tente d'attaquer Nominoë en 843, mais est vaincu et tué à la bataille de Messac. À la suite de son décès, Nantes est mise à sac par les Vikings, et Lambert II de Nantes, allié de Nominoë, se rend maître de la ville à leur départ.

La Bataille de Ballon, nouvelle victoire de Nominoë sur Charles le Chauve marque, en 845 l'indépendance de la Bretagne, concrétisée par un traité en 846. La même année, Charles le Chauve nomme un certain Amaury comte de Nantes et préfet de la marche.

Royaume de Bretagne

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En 849, les hostilités reprennent, avec des raids en profondeur en Francie occidentale et la prise de Rennes et de Nantes. En 851, Nominoë meurt en campagne près de Vendôme. Erispoë, son fils, lui succède et écrase l'armée franque à la bataille de Jengland. Au traité d'Angers, Charles le Chauve concède les insignes de la royauté à Erispoë, avec les comtés de Rennes et de Nantes ainsi que le pays de Retz.

La marche de Bretagne est alors totalement incorporée au royaume de Bretagne.

Période angevine

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En 907, à la suite de la mort du roi Alain le Grand, à qui succède Gourmaëlon, comte de Cornouaille et prince de Bretagne de 908 à 913, les attaques vikings ravagent à nouveau le royaume de Bretagne. Face aux menaces vikings et à leurs razzias, Robert Ier de France qui combat les Normands à travers toute la Neustrie, organise avec Foulque Ier d'Anjou la défense des frontières occidentales de la Neustrie. Foulque Ier reçoit alors le comté de Nantes dont il est chargé d'organiser la défense.

La période de domination scandinave (919-937)

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De 919 à 939 la région est administrée par les Vikings. Avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais[32], Alain Barbetorte reprend la région de 937 à 939[33].

Duché de Bretagne

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Après la disparition du royaume de Bretagne, le duché de Bretagne a pour premier souverain Alain Barbetorte. Bien que les souverains de Bretagne revendiquent déjà le titre de duc de Bretagne dès cette période, les rois de Francie occidentale ne leur reconnaissent que le titre de comtes de Bretagne[34] jusqu'au règne d'Alix de Thouars, mariée en 1213 avec le capétien Pierre Mauclerc.

Jusqu’au Xe siècle, la Bretagne est durement touchée par les attaques des Vikings et des Normands et l’autorité des rois et des ducs de Bretagne est quasiment inexistante. Les luttes dynastiques provoquent l’éclatement entre plusieurs comtés rivaux, et l’autorité se trouve encore plus affaiblie par les revendications persistantes des seigneurs voisins, duc de Normandie et comte d’Anjou. Ce processus de fragmentation politique est arrêté et renversé par des mariages qui aboutissent à investir du titre ducal un seul individu, Alain IV Fergent. Le territoire de Savenay a été évangélisé au Xe siècle par les disciples de saint Martin de Vertou. La première paroisse de Savenay regroupait le Nord de la Chapelle Launay, Savenay, Lavau et Bouée[35].

Les guerres de succession

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Dans la période suivante les ducs de Bretagne doivent lutter contre les comtes de Nantes. Ces querelles de succession font passer par moments la région sous le giron de la maison d'Anjou. La plus longue de ces périodes s'ouvre de 1156 à 1203. En 1203 la Bretagne se place sous domination des Capétiens (époque de la dynastie de Dreux XIIIe – XIVe siècle).

La deuxième guerre de Succession de Bretagne met aux prises les partisans du demi-frère du défunt duc Jean III, Jean de Montfort qui s'appuie sur les États de Bretagne convoqués à Nantes, et ceux de Charles de Blois, soutenu par le roi de France Philippe VI et reconnu duc de Bretagne par les pairs du royaume. La dynastie de Montfort (XIVe – XVIe siècle) sort victorieuse du conflit.

Rattachement à la France

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La fronde contre le roi de France, la « guerre folle », conduira à l'union de la France et de la Bretagne, par le mariage de la duchesse Anne et du roi Charles VIII en .

La Chapelle Launay du Moyen Âge à la Révolution

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La paroisse de la Chapelle Launay se situe sur 2 grandes juridictions, la partie Nord dépend de la châtellenie de Campbon, qui est dans les possessions des Barons de Pontchâteau.

La partie sud dépend de la seigneurie de Mareil, sans doute dépendante de la Vicomté de Donges.

  • XIIe siècle : fondation de l'Abbaye de Blanche Couronne. Abbatia de Alba Corona. C'est de 1161 que date le premier document sur l'Abbaye de Blanche Couronne. Son abbé fait partie des juges du différend qu'eurent des chanoines de Nantes avec des religieux de Quimperlé pour la propriété d'une des églises de Nantes[36]. Elle abrita des moines jusqu'à la révolution.
  • Une charte de (1156-1169), contient une transaction passée, en présence de l'archevêque de Tours, entre l'évêque de Nantes et l'abbé de l'Abbaye de Marmoutier (Tours), au sujet de la nomination des curés de Pontchâteau et de la Chapelle-Launay. Marmoutier recueillit les dîmes et les rentes ecclésiastiques des deux paroisses[37].
  • La paroisse est citée en 1188, pour un litige fiscal portant sur les dîmes de la paroisse, entre Guérin Seigneur de Saint-Etienne-de-Montluc et Hugon prieur de Pontchâteau.
  • 1209 : Première mention des Seigneurs de Mareil par le biais d'une Charte de Geoffroi, seigneur d'Ancenis et baillistre (ballivus) de la terre du vicomte de Donges, notifiant les conventions arrêtées entre Guillaume de Mareil (Willelmus de Maroil) et Prieur de Jorzac, touchant le futur mariage de la fille de Guillaume de Mareil avec le fils de Prieur de Jorzac[38]. Guillaume donne notamment à son futur gendre des terres sur Savenay et au Mas, ainsi que les revenus de la dîme prélevée sur Mareil.
  • La paroisse est citée une troisième fois en 1236 dans un acte de donation entre Noble Dame Constance de Pontchâteau et l'Abbaye de Blanche-Couronne. La donation a pour objet des rentes issues de près sur la paroisse de Montoir, ainsi que le tiers de son fief de Launay (Feodum de Alneto)[39].
  • 1298 : Nouvelle mention des Seigneurs de Mareil par le biais du mariage de Hilaire de Mareil fille du Chevalier Guillaume de Mareil avec Jean de Maure. En 1329 : Fondation d'une Chapellenie par Hilaire de Mareil. Leur mariage apporta comme bien à la famille de Maure, la Haye de Mareil qui devient la Haye de Maure[40].
  • 1745 : Donation par Testament de Henri-Charles de Coislin à la fabrique de la paroisse.
  • 1771 : Formation de la Société DEBRAY et Cie, pour l'assèchement des Marais.
  • 1793 : bataille de Savenay, une partie des survivants tentent de gagner la Loire ou de se cacher dans les Bois de la Chapelle Launay et Prinquiau (Bois de Sem). Pendant la période révolutionnaire, les municipalités de la Chapelle-Launay et Prinquiau sont décrites comme anti-révolutionnaires[43].

Du XIXe au XXIe siècle

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L'année 1857 voit l'arrivée du chemin de fer à Savenay. La commune est traversée par la ligne Paris-Croisic[44].

La Seconde Guerre mondiale se prolongea dans l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au ) que dans le reste du département : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Coupé : au premier, échiqueté d'argent et de gueules, les points d'argent chargés chacun d'une moucheture d'hermine de sable ; au second, parti : au premier, d'azur à une couronne marquisale d'or, et au second, d'argent à une branche d'aulne de sinople posée en barre ; à la plaine fascée ondée d'argent et d'azur de quatre pièces brochant sur le parti.
Commentaires : Le chef évoque le blasonnement de la Famille de Mareil (échiqueté d'argent et de gueules, chargé d'hermines). La couronne évoque l'appartenance au Marquisat de Coislin et la branche d'aulne évoque le nom de la commune. L'onde évoque la Loire. Blason conçu par Olivier Cruau (délibération municipale du ).

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs[45]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1945 mars 1971 Jean Bozec (1902-1976)   Directeur de laiterie-fromagerie
mars 1971 juin 1995 Alphonse Allain DVG Exploitant agricole
juin 1995 16 mars 2001 Alain Guérin    
16 mars 2001 14 mars 2008 Danielle Le Quenven DVD[48] Mère au foyer, adjointe au maire (1989 → 2001)
Maire honoraire (2009)
14 mars 2008 26 mai 2020 Jacques Dalibert[49] LV puis EELV[50] Retraité de l'industrie
5e vice-président de la CC Loire et Sillon (2008 → 2016)
6e vice-président de la CC Estuaire et Sillon (2017 → 2020)
26 mai 2020[51] En cours Michel Guillard DVG[52] Retraité SNCF
6e vice-président de la CC Estuaire et Sillon (2020 → )

Population et société

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Démographie

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Selon le classement établi par l'Insee, La Chapelle-Launay fait partie de l'aire urbaine de Nantes, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Savenay et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[17]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 37 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires », 60 % dans des zones « peu denses »et 3 % dans des zones « très peu denses »[53].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[55].

En 2021, la commune comptait 3 221 habitants[Note 4], en évolution de +10,57 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1691 1201 1821 4421 4231 2961 2751 4431 511
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5851 6491 5791 5761 5931 5711 5651 5141 448
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4541 4501 3761 2081 2411 1251 0881 2971 274
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 2111 3071 3541 8392 2492 2562 6342 6882 803
2017 2021 - - - - - - -
3 0523 221-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 565 hommes pour 1 548 femmes, soit un taux de 50,27 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,2 
4,3 
75-89 ans
5,0 
15,0 
60-74 ans
15,1 
21,6 
45-59 ans
20,9 
20,6 
30-44 ans
22,2 
12,9 
15-29 ans
13,7 
25,4 
0-14 ans
22,9 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Lieux et monuments

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  • L'abbaye Notre-Dame de Blanche-Couronne, fondée par l'ordre cistercien, date du XIIe siècle ; elle est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1994.
  • Église Notre-Dame des Aulnes.
  • Maison noble du Fresne : En 1429, Le Fresne appartient à Guyomart du Pont[60]. La Famille de Marbré est propriétaire au XVIIe siècle de l'ancienne chapelle de la maison noble du Fresne. Plusieurs statues en bois dont une de saint Nicolas ont été conservées dans la chapelle jusqu'à une date récente. Le lendemain de la bataille de Savenay, des Vendéens fuyant vers la Loire auraient été fusillés contre le mur de la chapelle.
  • Chapelle Saint-Joseph, construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Elle est bénite le , jour de la foire de la Saint Denis par M. Lantier, curé. Avant-guerre, des offices étaient célébrés les matins de foire. De 1922 à 1929, on accueille des malades mentaux dans l'abbaye de Blanche Couronne. Le dimanche, on amène les pensionnaires dans la chapelle pour y entendre une messe célébrée à leur intention.
  • La croix de l'Ebaupin.
  • Mareil, chapelle Sainte-Anne.
  • La Haie de Mareil, puis Haie de Maure : le premier document fait comme premier propriétaire connu la Famille de Mareil. Par mariage entre Hilaire de Mareil et Jean de Maure la Haie passe à la famille de Maure en 1298. Ensuite on retrouve la famille de Lesnerac, Jean de Lesnerac en 1429, Jeanne de Lesnerac qui épouse Maistre Olivier du Dreseuc (- ), son fils Eon du Dreseuc (- ) devient le propriétaire, son fils Jean du Dreseuc et sa femme Jeanne de Lospital rendent aveu le , la Haye de Maure est vassale de la Haye de Lavau. Poncet du Dreseuc fils des précédents. Gilles de Lospital curateur de Bonnaventure du Dreseuc en 1563. La Haie de Maure est défini comme un petit manoir en 1563[61].

Personnalités liées à la commune

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Jean-Louis Hamon, Portrait du peintre Auguste Toulmouche, Dijon, musée Magnin.

Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, La Chapelle-Launay fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays nantais.

La Chapelle Launay a connu :

  • le Bar des Sports ;
  • la Fromagerie Bozec de 1931 à 1969 ;
  • un supermarché Stoc.

Bibliographie

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  • Henri Quilgars, Géographie historique du pays de Guérande du VIe au Xe siècle, Saint-Brieuc, R. Prud'homme, , 60 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Léonce Auzias, L'Aquitaine carolingienne : 778-987 / par Léonce Auzias, Paris, H. Didier, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-François Le Boyer, Notices sur le département de la Loire-Inférieure et sur la ville de Nantes, Forest, , 476 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Rolland, Histoire illustrée de Savenay, Savenay, Veritas, , 202 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Savenay, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b J. Carcopino, op. cit., p. 269.
  2. J. Carcopino, op. cit., p. 281.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Rolland 1976, p. 153.
  2. Jean-Yves Martin, « Le Sillon de Bretagne : topographie, géologie et paysages », .
  3. Anne-Marie Charaud, Annales de Géographie « Bocage et plaine dans l'Ouest de la France », volume 58, numéro 310, 1949, p. 114.
  4. Rolland 1976, p. 154.
  5. Rolland 1976, p. 101.
  6. « Atlas cartographique du schéma d'aménagement et de gestion des eaux de l'estuaire de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur site du groupement d'intérêt public « Loire estuaire », (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre La Chapelle-Launay et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. Site de la Ligue de Protection des Oiseaux, Commune : La chapelle Launay, consulté le 01/12/2019.
  14. Information donnée dans une exposition sur le pôle relai de transports en gare de Savenay le .
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Savenay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de La Chapelle-Launay ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nantes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Dans le cartulaire de Blanche-Couronne.
  24. a b et c Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
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  26. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
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  28. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
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  30. a et b 1911, page 47
  31. 1911, page 16
  32. Chronique de Flodoard AD 936 Les Bretons revenant des régions d’outre mer, du service du roi Adelstan, regagnèrent leur pays
  33. Chronique de Flodoard AD 937 : « Les Bretons revinrent après de longs voyages dans leur pays dévasté [...] ils eurent de fréquents combats avec les Normands [...] il restèrent vainqueurs et reprirent le pays dévasté »
  34. « Le grand dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane ».
  35. http://www.infobretagne.com/savenay.htm
  36. Hyacinthe Morice, L'Église de Bretagne ou histoire des sièges épiscopaux,..., MEQUIGNON, 1839,
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  53. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Chapelle-Launay (44033) », (consulté le ).
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  60. Société académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, Annales, Volume 28, 1857
  61. Gallicé Alain. Inventaires après décès d'un agriculteur (1392) et d'un représentant de la moyenne noblesse (1563) du pays guérandais. In : Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 107, numéro 4, 2000, p. 15-42 [lire en ligne], consulté le .