La Chapelle-Laurent

La Chapelle-Laurent
La Chapelle-Laurent
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Hautes Terres Communauté
Maire
Mandat
Georges Ceytre
2020-2026
Code postal 15500
Code commune 15042
Démographie
Gentilé Chapelou - Chapeloune
Population
municipale
244 hab. (2021 en évolution de −18,12 % par rapport à 2015)
Densité 9,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 43″ nord, 3° 14′ 40″ est
Altitude Min. 623 m
Max. 1 060 m
Superficie 26,09 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Laurent
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La Chapelle-Laurent
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La Chapelle-Laurent

La Chapelle-Laurent est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Chapelous et les Chapelounes.

Géographie

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Localisation

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Les communes limitrophes sont Celoux, Massiac, Saint-Poncy, Lubilhac et Mercœur.

Rose des vents Massiac Lubilhac
(Haute-Loire)
Rose des vents
Saint-Poncy N Mercœur
(Haute-Loire)
O    La Chapelle-Laurent    E
S
Celoux

Géologie et relief

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Le territoire est entouré par l'ancien volcan du puy de Loubarcet et le suc de Lapèze qui culmine à 1 057 m d'altitude.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St- Poncy_sapc »sur la commune de Saint-Poncy à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , La Chapelle-Laurent est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (1,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 232, alors qu'il était de 227 en 2013 et de 220 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 53 % étaient des résidences principales, 26,7 % des résidences secondaires et 20,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,5 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chapelle-Laurent en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,3 % en 2013), contre 70,4 % pour du Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à la La Chapelle-Laurent en 2018.
Typologie La Chapelle-Laurent[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 53 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,7 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 20,3 11,9 8,2

Capella del Laurent (1250). Ce toponyme vient du nord-occitan chapèla et du nom propre Laurent[11].

Une trouvaille faite en janvier 1908 sur le flanc de la montagne de la Pèze, à un kilomètre à l'ouest du bourg, témoigne d'une occupation à l'époque gauloise : il s'agit d'un trésor de monnaies gauloises contenu dans un vase de céramique grise avec trois bracelets en argent ; ce trésor a été dispersé, mais certaines monnaies ont été décrites ou sont encore conservées dans des musées de la région[12].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de La Chapelle-Laurent est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
30 mai 2003 mars 2008 André de La Rochette    
mars 2008 En cours
(au )
Georges Ceytre[15] DVD Agriculteur retraité

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 1], en évolution de −18,12 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
543455485609725677720722737
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
654780789721630655664686646
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
604575642654596616605486448
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
488485453414399382344339319
2017 2021 - - - - - - -
261244-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,6 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).

En 2018, la commune comptait 132 hommes pour 125 femmes, soit un taux de 51,36 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,5 
6,1 
75-89 ans
14,6 
20,6 
60-74 ans
17,7 
32,2 
45-59 ans
33,1 
13,5 
30-44 ans
9,2 
15,4 
15-29 ans
12,4 
12,2 
0-14 ans
10,6 
Pyramide des âges du département du Cantal en 2021 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
3,1 
10,1 
75-89 ans
13,5 
22,9 
60-74 ans
22,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,1 
30-44 ans
15,2 
13,8 
15-29 ans
11,9 
14,2 
0-14 ans
13,3 

Sports et loisirs

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Le club de football amateur, fondé en 1959 est composé de 4 équipes senior, pensionnaires du stade Lucien-Delorme. Après deux montées historiques (Champion de D4 en 2015-2016 puis de D3 en 2016-2017), l'équipe fanion du club se retrouve au plus haut niveau de son histoire, en Départemental 2 (Excellence). L'équipe réserve du club évolue, quant à elle, en Départemental 5 (2e division de District du Cantal).

Une équipe féminine (fondée en 2006) et une équipe vétérans (fondée en 2015) évoluent, quant à elles, à 8 dans le championnat de Haute-Loire.

Le club a atteint par deux fois le quatrième tour de Coupe de France, en 2012 et 2016 et une finale de Coupe Combourieu en 2017. L'équipe féminine a atteint une fois la finale de Coupe du Cantal en 2010.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Selon une légende, les chats des environs se rendaient au sommet du volcan du Suc-de-la-Pèze au dessus du village de La Chapelle Laurent. Ils suivaient un sentier nommé la piste des chats et arrivaient au sommet à minuit. Le diable les y attendait et passait au milieu d'eux et les faisait tourner autour de lui dans une ronde infernale qui durait toute la nuit. Mais à l'aube, les chats étaient dévorés les uns après les autres par leur maître. Aussi, quand un chat disparaissait, on disait qu'il s'était rendu au sabbat des chats[23].

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre La Chapelle-Laurent et Saint-Poncy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St- Poncy_sapc », sur la commune de Saint-Poncy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), p. 1676
  12. Brigitte Fischer et Fernand Malacher, « Les monnaies gauloises de La Chapelle-Laurent (Cantal) », Études celtiques, XXI, 1984, p. 119-127 (en ligne).
  13. « Hautes Terres Communauté - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  14. « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  15. Annuaire des maires du Cantal, site de l'AMF15 (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
  21. Notice no PA00093491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Chapelle de Loubarcet », notice no PA00132727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. Éloïse Mozzani, Légendes et mystères des régions de France, , 1566 p. (lire en ligne)