La Chaussée-Tirancourt
La Chaussée-Tirancourt | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CC Nièvre et Somme | ||||
Maire Mandat | Philippe François 2020-2026 | ||||
Code postal | 80310 | ||||
Code commune | 80187 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Calcéens | ||||
Population municipale | 679 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 15″ nord, 2° 08′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 97 m | ||||
Superficie | 12,52 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Somme | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Somme Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
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La Chaussée-Tirancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Vignacourt, Ailly-sur-Somme, Belloy-sur-Somme, Breilly, Picquigny, Saint-Sauveur et Saint-Vaast-en-Chaussée.
La Chaussée-Tirancourt se trouve entre Abbeville et Amiens, dans la vallée de la Somme. Le village est situé à l'intersection des routes départementale 49 et 1235.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme canalisée, l'Acon[1], le Tirancourt[2] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].
Le canal de la Somme, construit entre 1770 et 1827, et mis au gabarit Freycinet en 1880, est long 170 km. Il débute à Saint-Simon où il touche au canal de Saint-Quentin et débouche dans la baie de Somme[3].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de la Hutte (3,3 ha), l'étang des Grises (0,9 ha), l'étang des Noires (2,4 ha) et l'étang du Pont de Bois (3 ha)[Carte 1],[4].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 20 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Chaussée-Tirancourt est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), forêts (11,2 %), zones humides intérieures (9,2 %), prairies (4,4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 304, alors qu'il était de 293 en 2015 et de 290 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chaussée-Tirancourt en 2020 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,1 % en 2015), contre 60 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | La Chaussée-Tirancourt[I 2] | Somme[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 93,6 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,6 | 8,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,8 | 8,4 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La localité est desservie en 2023 par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Chaussée est attesté sous les formes Le Cauchie (1142.) ; Calceia (1174.) ; Calceia Pinconiensis (1209.) ; Calceia de Pinconio (1218.) ; Le Cauchie de Pinkeigny (1279.) ; La Chaucée de Piquigny (1296.) ; Calceya Pinkonii (1301.) ; Calcheya (1301.) ; La Cauchie de Pinquegny (1301.) ; La Cauchie de Picquegny (1561.) ; La Chaussée de Picquigny (1599.) ; Conchie (1634.) ; Canchie (1638.) ; Calcey près Picquigny (1648.) ; Calceis près Picquigny (1648.) ; La Chaussée de Pequigny (1680.) ; La Chaussée prez Pecquigny (1701.) ; La Chaussé (1710.) ; La Chaussée (1757.) ; La Chaussée-Tyrancourt (1801.) ; La Chaussée-lez-Picquigny (1781.) ; Lachaussée-Tirancourt (1850.) ; La Chaussée-Tirancourt[17].
Chaussée, un des premiers sens du mot est une « Levée de terre pour retenir l'eau d'une rivière ou d'un étang, pouvant servir de chemin de passage ». La Chaussée tire son nom du bas-latin calceata, évoquant une voie romaine[18].
Tirancourt, hameau de La Chaussée, attesté sous les formes Tirincurt en 1066 ; Terincort en 1198 ; Tirencourt en 1300 ; Thirencourt en 1432 ; Tiraucourt en 1733 ; Tyrancourt en 1801. Auguste Vincent, dans sa Toponymie de la France (1937), se référant à Ernst Förstemann, estime que le nom vient du germanique Tarro[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Mésolithique, le gisement mésolithique de La Chaussée-Tirancourt
[modifier | modifier le code]Des fouilles archéologiques, réalisées en 1991, ont mis au jour des restes humains remontant à 8 000 ans. Ces ossements humains appartiennent à la période du mésolithique, période charnière entre le paléolithique et le néolithique[18]. Les Calcéens[Note 4] de cette époque seraient les derniers chasseurs-cueilleurs ayant vécu dans la région[19].
À l'occasion de la découverte de pointes de flèches en silex dans la tourbe lors des travaux d'installation du jardin botanique du parc de Samara et de terrassements du parking, en 1988, à la confluence de la Somme et de l'Acon, le site mésolithique du Petit Marais a fait l'objet de fouilles de sauvetage qui ont été analysées dans le cadre de la thèse de Thierry Ducrocq[20].
Quelque 100 m2 sur plusieurs milliers couverts du site ont montré le caractère exceptionnel du gisement. La qualité et la richesse des niveaux archéologiques - la présence de sépultures - ont permis une reconstitution assez précise de l'environnement, du mode de vie des chasseurs-cueilleurs. Il y a environ 8 000 ans, les derniers chasseurs-cueilleurs régionaux parcouraient les forêts du Nord de la France.
Le campement de la Chaussée-Tirancourt livre le même type de vestiges mais diffère par une densité d'objets très importante, témoignage d'une occupation longue ou d'une succession de haltes. Le Petit Marais se singularise également par de nombreux restes d'oiseaux (canard colvert, buse variable…) et de poissons qui correspondent à une diversification des ressources alimentaires. De plus, une hémi-mandibule atteste la présence du chien près de 2 000 ans avant l'apparition des premiers herbivores domestiqués en Picardie par les Néolithiques. Plusieurs grandes fosses semblent liées à un rituel funéraire. Deux sépultures différentes ont été trouvées : les restes d'une incinération dispersés dans une petite fosse en cuvette et une inhumation secondaire où les os longs sont disposés horizontalement au fond d'une toute petite fosse, le crâne placé au-dessus et les os pairs furent disposés symétriquement, côtes et vertèbres furent placées près du bord de la fosse. Le mobilier funéraire initial comportait probablement une partie des centaines d'éléments de parures retrouvés dans toute la couche archéologique (objets percés : gastéropodes fossiles ou holocènes, coques et dents d'herbivores).
Néolithique, la sépulture mégalithique de la Chaussée-Tirancourt
[modifier | modifier le code]Découverte en 1967, l'allée couverte consistait en une fosse de 15 m de long sur 3,50 m de large regroupait des ossements. Le plancher à 1,70 m du sol a été creusé dans la craie. Des dalles de grès délimitent l'espace funéraire de 11 m sur 3 m et deux blocs placés en travers marquent l'entrée. La fosse un peu plus large que l'allée couverte elle-même laissait ainsi une sorte de couloir périphérique. La sépulture mégalithique de la Chaussée-Tirancourt appartenait à la civilisation de Seine-Oise-Marne (Néolithique final-Chalcolithique). Elle a livré les restes de quelque 400 individus. Stratigraphiquement, ces restes osseux se répartissent en sept sous-couches correspondant au total à une durée de quelques siècles. On a distingué des secteurs plus ou moins autonomes et, des cellules d'inhumation dites « cases » qui sont autant de petites sépultures collectives à l'intérieur de la grande[21].
Le couloir périphérique est resté fonctionnel pendant toute la durée de l'utilisation funéraire du monument mégalithique, et n'a été définitivement comblé qu'à la fin de celle-ci. Deux orthostates ont été extraits par les hommes de la Préhistoire avant le dépôt de la principale couche d'inhumation. Le système d'accès à la sépulture a été modifié au moins une fois et plusieurs incendies sont intervenus en cours d'utilisation. Enfin une couche charbonneuse et un lit régulier de plaquettes de grès éclaté ont été établis sur l'ensemble du monument[22].
Une reconstitution photographique de la sépulture est présentée au pavillon des expositions.
Protohistoire
[modifier | modifier le code]L'oppidum de La Chaussée-Tirancourt
[modifier | modifier le code]Le territoire communal possède un site fortifié gaulois où des pièces de monnaie ont été trouvées
54 av. J.-C. Jules César, retour Bretagne (G-B) quartiers d'hiver et son conseil des Gaules (sources correspondance Cicéron + Trebatius légions - Amiens).
Samarobriva = « passage / pont sur la Somme » camp César = commune Chaussée-Tirancourt.[23].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde Guerre mondiale, le , lors de la bataille de France, les Allemands bombardent et mitraillent le village[24]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Picquigny[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ailly-sur-Somme
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La Chaussée-Tirancourt était membre de la communauté de communes de l'Ouest d'Amiens, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Nièvre et Somme, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école primaire publique André-Sehet compte 55 élèves à la rentrée 2017-2018[32].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2021, la commune comptait 679 habitants[Note 6], en évolution de +3,82 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Parc de Samara
[modifier | modifier le code]Le parc de Samara avec le Camp César, consacré à l'archéologie et à la nature, se trouve sur le territoire de la commune.
Église Saint-Martin
[modifier | modifier le code]Elle a fait l'objet de travaux importants dès 1730 mais paraît bien antérieure[36]. Ses deux séries de cinq vitraux sont dédiées aux mystères joyeux et aux mystères glorieux. Ils ont été réalisés par les ateliers Cagnard d'Amiens[37].
Chapelle du cimetière communal
[modifier | modifier le code]La chapelle du cimetière, en pierre, du XVIe siècle. Primitivement dédiée à la Vierge, elle renferme une peinture de l'Ecce Homo de 1579[38],[39].
Grand marais de La Chaussée
[modifier | modifier le code]Partie intégrante des Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre, le marais communal de La Chaussée constitue un vaste secteur marécageux (~ 70 ha)[40], essentiellement composé de roselières et de prairies humides. Il héberge le busard des roseaux, la gorgebleue à miroir, le butor étoilé... qu'il est possible d'observer grâce à un parcours spécifique[41]. Une dizaine de plantes protégées a été répertoriée parmi lesquelles : l'Ache rampante, la Gesse des marais et la Pédiculaire des marais, toutes deux menacées d'extinction[42].
Marais de Tirancourt
[modifier | modifier le code]Le Marais de Tirancourt s'étend sur le territoire des communes de La Chaussée-Tirancourt, Ailly-sur-Somme et Breilly ; il est voisin du Parc de Samara. Le site qui a gardé un caractère sauvage, abrite une diversité de milieux et plusieurs espèces animales et végétales typiques des marais tourbeux alcalins dont la renoncule Grande douve, espèce protégée de plus d'1 mètre de haut[43].
Vallée d'Acon
[modifier | modifier le code]L'Acon est un modeste affluent de la Somme, sa vallée d'Acon offre un paysage d'une grande diversité : prairie humide et mares ; sur la rive gauche on trouve le larris, coteau calcaire avec une végétation d'herbes rases et des buissons. La flore du marais se compose de :
- Populage des marais,
- Menthe aquatique.
- Salicaire se mêlent aux
- Patience des eaux...
La flore du larris est composée de[44] :
- orchidées (Orchis moucheron, Orchis homme-pendu...)
La faune de la prairie se compose de :
- micro-organismes,
- insectes,
- batraciens,
- oiseaux.
La faune du larris se compose de :
- criquets,
- sauterelles,
- papillons...
- Saint-Martin.
- Clocher de Saint-Martin.
- Petit patrimoine.
- Invitation à la randonnée.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri de Francqueville (1898-1944), maire du village, tué le jour de la Libération, le 1er septembre[45], une rue du village porte son nom.
- André Sehet, ancien maire, a rédigé l'histoire communale[18].
- Marc Fasquel (1947-1986), criminel français, y est né.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au pélican d'argent sur son aire du même[46]. | |
---|---|---|
Détails | Le blason est inspiré des armes présentes sur un sceau de Warin de La Chaussée, seigneur du village en 1247. Blason adopté en 1976. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sylviane Schwal et André Sehet, Le patrimoine religieux de La Chaussée-Tirancourt, [47].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site personnel : « La Chaussée - Tirancourt au XXe siècle », sur sehet.andre.free.fr (consulté le ).
- « Dossier complet : Commune de La Chaussée-Tirancourt (80187) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 14/11//2023 (consulté le ).
- « La Chaussée-Tirancourt » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Nom des habitants de La Chaussée-Tirancourt.
- L'école de la commune porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de la Chaussée-Tirancourt » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de La Chaussée-Tirancourt ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à la La Chaussée-Tirancourt » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à la La Chaussée-Tirancourt - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à la La Chaussée-Tirancourt - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Somme » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Sandre, « l'Acon »
- Sandre, « le Tirancourt »
- Sandre, « le canal de la Somme »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Chaussée-Tirancourt et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 235 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Site historique de La Chaussée-Tirancourt.
- Le Courrier picard du .
- Ducrocq T., 2001 - Le Mésolithique du bassin de la Somme : insertion dans un cadre morpho-stratigraphique, environnemental et chronoculturel. Publ. Du CERP(USTL), 7, 1-253 - INIST-CNRS - Cote INIST : 22738, 35400010108935.0010
- Masset C., 1979 - La population de la Chaussée-Tirancourt: approche méthodologique. In Anthropologie et Archéologie : le cas des premiers âges des Métaux. Actes du Symposium de Sils-Maria, 25-30 septembre 1978. Archives Suisses d'Anthropologie Générale, Genève, 43, 2 : 223-230
- Leclerc J., Masset C., 19 - Construction, remaniement et condamnation d'une sépulture collective néolithique : La Chaussée-Tirancourt (Somme). Bull. de la Soc. Pr fr. CR des Séances Mensuelles Paris, 77, 2 : 57-64
- Yann Le Bohec, La guerre dans l'Afrique romaine sous le Haut-Empire, Paris, comité des travaux historique et scientifique, , 254 p., p.41..
- « Le 20 mai 1940 à la Chaussée - Tirancourt », La Chaussée - Tirancourt au XXe siècle > Les guerres du XXe siècle > La guerre de 1939 - 1945, sur sehet.andre.free.fr (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 379.
- Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 184.
- Thierry Griois et Delphine Cattoux, « André Sehet, l'ancien maire de La Chaussée-Tirancourt et historien local, est décédé ce jeudi 11 janvier 2024 : Honnête homme, dans le sens noble du terme, celui que tous ses amis appelaient « Dédé » et qui exerça trois mandats de premier magistrat de la commune, fut aussi le directeur de l'école locale où il enseigna pendant 31 ans, l'initiateur du parc archéologique Samara, un fervent défenseur de son village et le fondateur de Racines calcéennes, association notamment éditrice de livres sur l'histoire locale », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « En 1977, il est ainsi élu premier adjoint au conseil municipal, puis maire en 1983, année où il devient également directeur de son école ».
- Régis Sinoquet, « André Séhet, ancien maire de La Chaussée-Tirancourt, chevalier de l'ordre national du Mérite : Une cérémonie d'exception a été organisée pour honorer André Séhet, décoré de l'ordre national du Mérite », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 3 avril 2014, p. 19..
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'école sur le site du ministère de l'éducation nationale.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Courrier picard, éd. Picardie maritime, p. 18, 11 octobre 2017.
- Thierry Griois, « Le dernier vitrail de l'église est posé », Le Courrier picard, édition Picardie maritime, p. 19, 11 octobre 2017.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 132 (ASIN B000WR15W8).
- Georges Beaurain, Un Ecce-Homo du XVIe siècle, bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 2e trimestre 1915.
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