La Madeleine-de-Nonancourt
La Madeleine-de-Nonancourt | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Dreux |
Maire Mandat | Daniel Colleu 2020-2026 |
Code postal | 27320 |
Code commune | 27378 |
Démographie | |
Gentilé | Madeleinois |
Population municipale | 1 139 hab. (2021 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 26″ nord, 1° 12′ 13″ est |
Altitude | Min. 102 m Max. 152 m |
Superficie | 22,61 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Verneuil d'Avre et d'Iton |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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La Madeleine-de-Nonancourt est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 620 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laons à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 561,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Madeleine-de-Nonancourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt, une agglomération inter-régionale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), forêts (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (4,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Beata Maria Magdalena[15], Beata Maria Magdalena de Nonancurte[16] en 1239 (cartulaire de l’Estrée), La Magdelaine de Nonancourt en 1562[17].
La Madeleine-de-Nonancourt est un hagiotoponyme caché, l'appellation est empruntée au vocable de l'église, Sainte Marie-Madeleine; ce mode de désignation désigne encore certaines églises consacrées à cette sainte[16], près de Nonancourt.
Histoire
[modifier | modifier le code]Unique paroisse de Nonancourt au XIIe siècle ; paroisse annexe jusqu'en 1802 de Saint-Martin de Nonancourt, aujourd'hui paroisse distincte ; ancien fief[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]- Siège de Kindermann France.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 1 139 habitants[Note 1], en évolution de −1,64 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Madeleine, bâtie au milieu du XVe siècle. Mobilier recensé[22]
- Chapelle Saint-Thibault à Merville, citée comme dépendant de l'abbaye de l'Estrée[23].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Gabriel Jan de Hauteterre (1746-1808), député de l'Eure au Conseil des Anciens pendant le Directoire puis au Corps législatif pendant le Consulat et l'Empire, décédé à La Madeleine-de-Nonancourt.
- Christophe Dauphin (poète), né en 1968.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre La Madeleine-de-Nonancourt et Laons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Laons » (commune de Laons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Laons » (commune de Laons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, page 1591.
- François de Beaurepaire - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 139.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 130
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no IM27015162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Abbayes, prieurés conventuels, prieurés simples, chapelles, préfecture de l'Eure : auteur Jean Fournée (1908-1997).