La Tour-sur-Orb
La Tour-sur-Orb | |||||
Église de Clairac. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Orb | ||||
Maire Mandat | Bernard Sallettes 2020-2026 | ||||
Code postal | 34260 | ||||
Code commune | 34312 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tourorbois | ||||
Population municipale | 1 324 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 39′ 15″ nord, 3° 08′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 204 m Max. 745 m | ||||
Superficie | 30,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bédarieux (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Hérault Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) | |||||
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La Tour-sur-Orb (en occitan : La Torre d'Òrb) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, la Mare, le Vernoubrel et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Tour-sur-Orb est une commune rurale qui compte 1 324 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Tourorbois ou Tourorboises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Cette commune est située dans les Hauts cantons de l'Hérault entre les communes de Bédarieux et du Bousquet. En 2013, elle rejoint le parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Le Bousquet-d'Orb, Bédarieux, Camplong, Carlencas-et-Levas, Dio-et-Valquières, Lunas, Le Pradal, Saint-Étienne-Estréchoux, Taussac-la-Billière et Villemagne-l'Argentière.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3 065 hectares ; l'altitude varie entre 204 et 745 mètres[1].
Le hameau est construit sur de la ruffe (terrain rouge du Permien) et sur du causse (terrains et roches calcaires) d'où la construction du four à chaux[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située à proximité de l'Orb.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bédarieux à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[11]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[12],[13].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[14] : le « plateau dolomitique de Levas » (655 ha), couvrant 4 communes du département[15] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[14] :
- le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[16] ;
- le « plateau de Carlencas-et-Levas » (6 239 ha), couvrant 11 communes du département[17].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Tour-sur-Orb est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), cultures permanentes (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
[modifier | modifier le code]- Boubals
- Boussagues
- Clairac
- Frangouille
- Le Bousquet de la Balme
- Le Mas Blanc
- La Plane
- Le Ruffas
- Sénégra
- Saint-Xist
- Véreilhes
Logement
[modifier | modifier le code]En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 783, alors qu'il était de 629 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 67,8 % étaient des résidences principales, 23,5 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,5 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,4 %, en légère baisse par rapport à 1999 (81,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a augmenté : 2,0 % contre 0 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 0 à 10[a 3].
Projets d'aménagements
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est accessible en arrivant de Lunas au nord et Bédarieux au sud, par la D 35[22]. Deux lignes de bus venant de Bédarieux desservent également la commune[23].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de La Tour-sur-Orb est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb, la Mare et le Vernoubrel. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1990, 1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 2006, 2014 et 2019[26],[24].
La Tour-sur-Orb est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 808 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 570 sont en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 5] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[32]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[33].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Tour-sur-Orb est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Au XVIIIe siècle, le hameau portait le nom de Brousson[35]. L'origine du nom actuel renvoi à l'ancien château de la tour de Patau au XVIIe siècle[36].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1761, la communauté de Boussagues comprenait Clairac, le Mas-Blanc, le Bousquet Barbal, Saint-Xist, Véreilhes, Sénégra, Alzou, Frangouille, Camplong, Graissessac, Riols, Laroque, Lomastan, Prouvères, l'Airole, Saint-Étienne-Estréchoux, Vérenoux, Marsans d'Alzon.
Les paroisses étaient rattachées au diocèse de Béziers.
En 1790, les paroisses de Saint-Martin de Clémensan et de Saint-Laurent de Feyrerolles sont rattachées à Boussagues. Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » créée en prairial an II[37] ; la commune de Graissessac, qui est rattachée à Boussagues au début de la Révolution, comptait elle aussi sa société révolutionnaire, créée en messidor an II, et comptait 76 membres[37].
En l'an II, Camplong, érigée en commune est détachée de Boussagues ; Saint-Étienne-de-Mursan, Saint-Étienne-Estréchoux, Saint-Martin de Clémensan et Graissessac lui sont rattachées.
Jusqu'en 1884, le nom de la commune est Boussagues.
Avec le développement du hameau de Latour le centre de gravité de la commune change, provoquant des antagonismes entre les hameaux et rendant la vie municipale intenable. Les hameaux du Mas Blanc, Boubals, Le Bousquet de la Balme ont demandé à être érigés en commune[38].
Le , le chef-lieu de commune est transféré du hameau de Boussagues au hameau de La Tour. La commune prend le nom de La Tour-sur-Orb (B.L. 1884, XXVIII-182).
Depuis ce transfert les tensions sont profondes et il faudra attendre 1903 pour que la commune de Latour érige le hameau de Boussagues et Clairac en commune[39]. La décision est adopté par le Conseil Général de l'Hérault en ; la nouvelle commune s’appellera Boussagues[40].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[41].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La Tour-sur-Orb relève du tribunal d'instance de Béziers, du tribunal de grande instance de Béziers, de la cour d'appel de Montpellier, du tribunal pour enfants de Béziers, du conseil de prud'hommes de Béziers, du tribunal de commerce de Béziers, du tribunal administratif de Montpellier et de la cour administrative d'appel de Marseille[44].
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Au , La Tour-sur-Orb n'est jumelée avec aucune commune[45].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 1 324 habitants.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La Tour-sur-Orb dépend de l'académie de Montpellier.
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 126 élèves en 2012-2013[48].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Diverses associations proposent des activités sportives, des abrupts naturels permettent de pratiquer l'escalade.
Cultes
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Notre-Dame des Lumières au sein du secteur missionnaire « Orb et Libron » de l'archidiocèse de Montpellier[49],[50]. Cette paroisse ne dispose plus de lieu de culte à La Tour-sur-Orb[51].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 466 €, ce qui plaçait La Tour-sur-Orb au 24 074e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 2].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 769 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,4 % d'actifs dont 58,8 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs[a 4].
On comptait 235 emplois dans la zone d'emploi, contre 289 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 460, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 51 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour deux habitants actifs[a 5].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Au , La Tour-sur-Orb comptait 111 établissements : 45 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 11 dans l'industrie, 17 dans la construction, 35 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2013, 9 entreprises ont été créées à La Tour-sur-Orb[a 7].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Éléments remarquables
[modifier | modifier le code]La commune contient quatre monuments et trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[52]:
- L'église Saint-Cyr et Sainte-Julite de Saint-Xist daté entre le XIIe au XVIe siècle[53]. L’église, la façade et la toiture des bâtiments bordant la cour intérieure avec leurs galeries ont été inscrites au titre des monuments historiques en 1979[53].
- l'ancien four à chaux inscrit depuis le , daté du XIXe siècle[54] ;
- La Résidence des abbés de Joncels inscrit depuis le , et daté du XVIIe siècle[55] ;
- L'église Notre-Dame de la Pitié de Boussagues daté entre le XIIe au XVIe siècle[56]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1988[56] ;
- une statue en pierre, dite de Capimont, représentant la « Vierge à l'Enfant », datée du XVe siècle, située dans l'église de Clairac et classée depuis le [57] ;
- la plaque funéraire de Servens, en marbre, datée du XIIIe siècle, située dans l'église du hameau de Boussagues et classée depuis le [58] ;
- la plaque funéraire de Géraud Ajanesius, en marbre, datée du XIIIe siècle, située dans l'église du hameau de Boussagues et classée depuis le [59].
- Église Notre-Dame de la Pitié de Boussagues
- Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julite de Saint-Xist
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Pont de Mirande côté amont.
- Pont de Mirande côté aval.
- Vue du viaduc.
- Plan du pont de Brousson (1768)
Parmi les autres lieux et monuments, on peut citer :
- le pont médiéval de Mirande, qui enjambe l'Orb ;
- le canal de La Tour sur Orb : il aurait été construit au XIXe siècle pour servir de force motrice à quelques activités artisanales[60], http://asaducanaldelatoursurorb.jimdo.com/ ;
- le viaduc du XIXe siècle des anciennes lignes graissessac-béziers et Latour sur Orb-Plaisance ;
- la chapelle Saint-Pierre-de-Brousson de Boubals ;
- l'église Sainte-Marie de Frangouille ;
- l'église Saint-Saturnin de Clairac ;
- l'église de la Trinité de Boussagues du XIVe siècle ;
- Église de l'Assomption-de-Notre-Dame de La Tour-sur-Orb ;
- Église Saint-Martin du Mas Blanc ;
- le « castèl de l'inglès » au Bousquet de la Balme [3] ;
- le hameau de Boussagues (XIIe au XVIIe siècle) conserve des restes de vieilles bâtisses médiévales, ainsi que deux châteaux avec leurs remparts, et deux églises (dont une en ruine).
- Vue générale.
- Bâtisse couverte en lauze surplombant le ru.
- Maison du bailli du XVIe siècle.
- Église de la Trinité de Boussagues. Vue de la nef vers le chevet
- Chapiteau de l'église de la trinité.
- Église Sainte-Marie de Frangouille
- Vue sur le causse.
- Vue du donjon roman appelé castelas.
- château bas au début du XXe siècle. Les toitures sont couvertes de lauzes de schiste.
- Place de la meule avant l'incendie de 1903.
- Église Saint-Saturnin de Clairac
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de La Tour-sur-Orb se blasonnent ainsi : … |
Historiquement, l'ancien territoire de la commune portait ces armes :
Ces armes se blasonnent ainsi : De gueules, au pairle losangé d'argent et de gueules[61]. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Albert Fabre, Histoire de Bédarieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, Faugères, Latour-sur-Orb, Pézènes, Le Pradal, Saint-Étienne-Estréchoux, Nîmes, C. Lacour, , 123 p.
- Louis Fargier, « Les moulins de la Tour de Brousson (La Tour-sur-Orb) », Les Moulins de l'Hérault, nos 26-29, , p. 103-112
- Annick Jeanjean, « L'usine de chaux de La-Tour-sur-Orb (Hérault) : un patrimoine méconnu du XIXe siècle », Cahiers d'Arts et traditions rurales, nos 21-22, 2010-2011, p. 47-65
- André Soutou, « Précisions toponymiques sur trois chartes du Boussagais (commune de Latour-sur-Orb) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 10, , p. 67-75
- André Soutou, « La tour de Patau dite Château de l'Anglais (commune de Latour sur Orb) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 11, , p. 47-50
- André Soutou, « Le nom de lieu germano-latin Frangouille (Commune de La tour-sur-Orb, Hérault) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 9, , p. 67-76
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Archives communales de La Tour-sur-Orb (1620-1970) [7,65 ml]. Cote : 312 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- La Tour-sur-Orb sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[30].
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Insee
[modifier | modifier le code]- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Tour-sur-Orb ».
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres références
[modifier | modifier le code]- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le Four à Chaux de La Tour sur Orb », sur fourachauxtoursurorb (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Tour-sur-Orb et Bédarieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bedarieux » (commune de Bédarieux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bedarieux » (commune de Bédarieux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Tour-sur-Orb », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau dolomitique de Levas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif de l'Espinouse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau de Carlencas-et-Levas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bédarieux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Michelin maps - detailed city maps and world maps - ViaMichelin », sur Viamichelin.com (consulté le ).
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