Lahcen Daoudi
Lahcen Daoudi لحسن الداودي | |
Lahcen Daoudi en octobre 2012 | |
Fonctions | |
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Ministre marocain délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la Gouvernance | |
En fonction depuis le (7 ans, 7 mois et 8 jours) | |
Monarque | Mohammed VI |
Chef du gouvernement | Saâdeddine El Othmani |
Gouvernement | El Othmani |
Ministre marocain de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres | |
– (4 ans, 9 mois et 18 jours) | |
Monarque | Mohammed VI |
Chef du gouvernement | Abdel-Ilah Benkiran |
Gouvernement | Benkiran I et II |
Prédécesseur | Ahmed Akhchichine |
Successeur | Mohamed Hassad |
Député marocain | |
En fonction depuis le (22 ans, 1 mois et 17 jours) | |
Élection | 27 septembre 2002 |
Réélection | 7 septembre 2007 25 novembre 2011 7 octobre 2016 |
Circonscription | Fès-Nord |
Législature | VIIe, VIIIe, IXe et Xe |
Biographie | |
Nom de naissance | Lahcen Daoudi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Beni Mellal |
Nationalité | Marocaine |
Parti politique | Parti de la justice et du développement |
Diplômé de | Université Sidi Mohamed Ben Abdellah |
Profession | Professeur universitaire |
Religion | Islam |
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Lahcen Daoudi est un universitaire et homme politique marocain affilié au Parti de la justice et du développement. Le , il est nommé ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres dans le gouvernement Benkirane.
Origines et études
[modifier | modifier le code]Il est issu d'une famille de riches notables, son père était affilié au Parti de l'Istiqlal (PI). Dans sa jeunesse, il rejoint l'Union nationale des forces populaires (UNFP) de Abderrahim Bouabid. Mais la quitte plus tard pour rejoindre le mouvement islamiste.
Il est titulaire d'un DEA, et d'un doctorat en sciences économiques délivrés par l'université de Lyon [1]. Il devient ensuite professeur d'économie au Maroc.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Lors des élections législatives marocaines de 2002, il est élu député du PJD à Fès.
En 2003, il représente le PJD comme vice-président du parlement.
En 2005, il est élu vice-secrétaire général lors du cinquième congrès national.
Lors des élections législatives marocaines de 2007, il est élu député dans la circonscription Fès-Nord à Fès.
Le , il est élu aux élections communales à Rabat.
Après les élections législatives, du il devient le chef du groupe parlementaire du PJD[2].
Il est désigné le comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane.
Le , il est nommé ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la Gouvernance dans le gouvernement El Othmani. Le , il présente sa démission après avoir été vivement critiqué pour avoir pris parti contre la campagne de boycott de certains produits en cours dans le royaume[3],[4] notamment lors d'un sit-in des salariés de la Centrale Danone devant le Parlement[5]. Annoncé dans un premier communiqué, cette information sème un temps la confusion et le secrétariat général du PJD annonce, le , n'avoir reçu aucune confirmation et (ou) validation de la démission de la part du roi Mohammed 6[6]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Lahcen Daoudi. Le visage lisse du PJD », TelQuel, (consulté le )
- (en) « Maroc: les islamistes en tête, prêts à former un nouveau gouvernement », TF1, (consulté le ).
- « Au Maroc, un ministre démissionne après avoir participé à un sit-in contre le boycott », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Boycott au Maroc : démission de Lahcen Daoudi, ministre de la Gouvernance – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lahcen Daoudi: "Les aspirations des Marocains sont supérieures à la progression économique" », Telquel.ma, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le PJD indique n'avoir reçu aucune demande de démission de Lahcen Daoudi », Al HuffPost Maghreb, (lire en ligne, consulté le ).