Lento violento
Origines stylistiques | Italo dance, techno, acid, hardcore, hardstyle, tribal house |
---|---|
Origines culturelles | Fin des années 1990 ; Italie |
Instruments typiques | Boîte à rythmes, clavier, sampler, séquenceur, synthétiseurs |
Popularité | Modérée |
Scènes régionales | Allemagne, Autriche, Espagne, Pays-Bas, Tchéquie |
Le lento violento, ou simplement lento, est un sous-genre de musique électronique ayant émergé à la fin des années 1990 en Italie et tout au début des années 2000, caractérisé par un faible tempo oscillant généralement entre 85 et 115 BPM[1]. Il se caractérise également de lignes de kicks profonds orientés techno hardcore et hardstyle, accompagnés de voix et de samples axés acid.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les origines stylistiques du lento violento, qui signifie littéralement « lent violent »[2], peuvent être retracées à la fin des années 1990. Les toutes premières musiques notables qui peuvent actuellement être catégorisées dans ce genre s'intitulent Ibiza du disc jockey et producteur italien Ottomix (1998), et Enjoy du producteur italien Alex Castelli (1998). Cependant, le lento violento se démarque plus précisément dans les productions musicales de Gigi D'Agostino avec des singles tels que Le Serpent et Ripassa, et compilations musicales telles que Il Programmino di Gigi D'Agostino (2003) et At Altromondo, Vol. 2 (2004)[2],[3]. En 2007, D'Agostino, sous le nom de Lento Violento Man, fait paraître une compilation intitulée Lento violento, e altre storie..., qui a atteint la troisième place des classements musicaux italiens, et la 53e des classements musicaux autrichiens[4], et vendue à plus de 20 000 exemplaires[2]. Elle suivra par la suite de la compilation Musica Che Pesta le [5] qui, contrairement à son prédécesseur, n'atteindra aucun classement.
Par la suite, et à la suite du succès du genre prôné par D'Agostino, d'autres artistes s'essayent dans la création de musiques similaires. Ils incluent notamment DJ Pandolfi, DJ Maxwell, Daniele Mondello et Luca Noise. Dès lors, des compilations telles que Movimentolento commencent à paraître[6]. De son côté en 2009, le producteur Technoboy, mélange lento violento et hardstyle dans son titre The Undersound ; bien que le titre représente à la base un nouveau genre appelé « undersound »[7], le terme « lento » est toujours occasionnellement utilisé pour décrire des musiques hardstyle[8]. Technoboy continue l'usage de motifs similaires dans ses musiques comme Catfight, et le titre MF Point of Lento de Brennan Heart et Headhunterz prône explicitement Technoboy comme pionnier du genre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Tutti i libri di Tommaso Mazzoni Dpro (lire en ligne), p. 4018.
- (en) Aurelio Pasini, « Lento Violento Man », sur AllMusic (consulté le ).
- (it) « Lento Violento », sur Barnes and Nobles (consulté le ).
- (en) « GIGI D'AGOSTINO - LENTO VIOLENTO (ALBUM) », sur Italian charts (consulté le ).
- (en) « La Musica Che Pesta », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Henrik Sørensen, « Movimentolento vol. 1 », sur Italo Dance Portal, (consulté le ).
- (en) « Technoboy: Hardstyle's #1 fashion don on », sur Inthemix.com.au, (consulté le ).
- (en) « Technoboy - Essential - Volume 2 (CD) at Discogs », sur Discogs, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Label Noise Maker sur Discogs