Ligne de Sainte-Gauburge à Mesnil-Mauger

Ligne de
Sainte-Gauburge à Mesnil-Mauger
Image illustrative de l’article Ligne de Sainte-Gauburge à Mesnil-Mauger
Ancien bâtiment voyageurs gare de Sainte-Gauburge
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Gacé, Vimoutiers, Livarot
Historique
Mise en service 1880 – 1881
Fermeture Ligne fermée
Concessionnaires État (Non concédée) (1875 – 1908)
Ouest (1908 – 1909)
État (Non concédée) (1909 – 1937)
SNCF (1938 – 1991)
Ligne déclassée (à partir de 1991)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 402 000
Longueur 62,094 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 20 
Nombre de voies Anciennement à voie unique

La ligne de Sainte-Gauburge au Mesnil-Mauger est une ancienne ligne de chemin de fer française reliant Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe, dans le département de l'Orne, au Mesnil-Mauger, dans le Calvados, en région Basse-Normandie.

Elle constituait la ligne 402 000 du réseau ferré national.

La ligne, partie d'un itinéraire de « Mortagne à Mézidon », est déclarée d'utilité publique le [1]. Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de cette ligne[2].

La ligne est ouverte en trois temps :

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[3].

Elle est fermée en trois temps :

  • Le , fermeture au service voyageurs ;
  • Le , fermeture au service marchandises de la section de Sainte-Gauburge à Gacé ;
  • Le , fermeture au service marchandises de la section de Gacé au Mesnil-Mauger.

Elle est déclassée en deux temps :

Aujourd'hui

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La ligne est maintenant transformée en voie verte, appelée la Coulée verte, de Vimoutiers au Mesnil-Mauger. S'y déroule annuellement la course pédestre des foulées du Terroir entre Livarot et Vimoutiers.

Certaines gares/haltes de la ligne sont détruites: Gacé (entre 2006 et 2010), Vimoutiers (), le Mesnil-Durand (au début des années 80) et le Mesnil-Mauger.

Caractéristiques

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Elle traversait le pays d'Auge méridional selon un axe nord/sud, l'extrémité nord étant Le Mesnil-Mauger, l'extrémité sud Sainte-Gauburge. Entre ces deux terminus, elle desservait, du nord vers le sud, Livarot, Vimoutiers et Gacé, et connectait ces trois villes au reste du réseau ferré :

Plan et tracé de la ligne

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Tracé de la Ligne Sainte-Gauburge au Mesnil-Mauger
Arret coordonnées[4] Photo (2015)
Gare de Sainte-Gauburge 48° 43′ 02,17″ N, 0° 25′ 44,66″ E
Gare d'Echauffour 48° 44′ 10,65″ N, 0° 23′ 35,8″ E
Gare de Cisai-Saint-Aubin 48° 46′ 23,28″ N, 0° 20′ 31,07″ E
Gare de Gacé 48° 47′ 26,49″ N, 0° 17′ 29,83″ E Détruite
Halte de Mardilly 48° 49′ 51,75″ N, 0° 16′ 34,52″ E
Halte de Neuville-sur-Touques 48° 52′ 17,55″ N, 0° 16′ 32,67″ E
Gare de Ticheville - Le Sap 48° 54′ 16,54″ N, 0° 15′ 49,25″ E
Gare de Vimoutiers 48° 56′ 14,17″ N, 0° 12′ 01,77″ E Détruite
Gare de Sainte-Foy-de-Montgommery 48° 57′ 36,77″ N, 0° 10′ 32,57″ E
Gare de Livarot 49° 00′ 35,59″ N, 0° 09′ 01,9″ E
Halte du Mesnil-Durand 49° 02′ 24,61″ N, 0° 08′ 20,7″ E Détruite
Gare de Saint-Julien-le-Faucon 49° 04′ 11,34″ N, 0° 04′ 54,91″ E
Gare de Mesnil-Mauger 49° 05′ 08,48″ N, 0° 00′ 56,53″ E Détruite

Notes et références

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  1. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1875, pp. 625–626 [lire en ligne]
  2. « N° 7097 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure des chemins de fer énoncés à l'article 1er de la loi du 16 décembre 1875, et aux articles 1er et 3 de la loi du 31 décembre 1875 : 14 juin 1978 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 17, no 398,‎ , p. 13 - 14 (lire en ligne).
  3. « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  4. Coordonnées déterminées à partir de photo aériennes anciennes de GeoPortail.