Une première liste a été établie dans L'Art de vérifier les dates[1] , ainsi que par les historiens locaux Lucien Coutant (Histoire de la ville et de l'ancien comté de Bar-sur-Seine, 1855)[2] ou encore Jacques Vignier (Décade historique du diocèse de Langres, 1891-1894)[3].
L'archiviste E. Petit a apporté des hypothèses sur les premiers comtes, dans son ouvrage Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne (1888)[4], auxquelles s'ajoutent celles du chanoine Maurice Chaume, auteur de Les origines du duché de Bourgogne (1925-1937)[5].
L'archiviste Alphonse Roserot, dans son Dictionnaire historique de la Champagne méridionale (1946), a remis en cause certaines hypothèses de Petit[6]. Enfin, l'archiviste Jacques Laurent (1951) a cherché à établir une synthèse dans un chapitre de l'ouvrage L'origine du comté de Bar (1951)[6].
vicomte d'Auxerre[7], et donné comme comte de Bar par Chaume (1937)[7],[8].
Certains auteurs considèrent que Rainard pourrait être le père d'Ermengarde/Hermangarde qui épouse Miles [IV], comte de Tonnerre, de la lignée des Milonides que l'on retrouve ci-après[9],[10].
Laurent (1951) considère qu'Ermengarde/Hermangarde pourrait plutôt être la fille du fils de ce comte (Raynard [II] ?) et conclue à l'union du comté de Bar avec celui de Tonnerre au cours de la période suivante[11].
époux d'Azéka/Azeka[10]. Cette dernière ne porte aucun titre dans le seul document où elle apparait[12]. Les auteurs anciens (XVIIIe – XIXe siècle), puis réinterprété par Roserot (1946), ont considéré qu'elle aurait été la dernière représentante d'une famille comtale de Bar et qu'elle aurait ainsi apporté le comté à la suite de son mariage, toutefois Laurent (1951) a remis en cause cette hypothèse[13].
Après la mort de la Grande Mademoiselle, le domaine est mis en fermage. Le , le roi Charles IX rappelait que le roi son frère avait réuni à la couronne le domaine de Bar. Les seigneurs avait donc la jouissance par autorisation royale et devaient toutes les cinq années à la Cour des comptes de Dijon, faire examiner les revenus du domaine.
↑ a et bMaurice Chaume, Les origines du duché de Bourgogne. Partie 2, Fascicule 1, vol. 2, Dijon, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, , 816 p. (, 1927, 382 pages sur Gallica), p. 365, 549, tableau XIII.
↑ abcdef et gPaul-Camille Dugenne, Dictionnaire biographique, généalogique et historique de l'Yonne. t. V. S.-U., Société généalogique de l'Yonne, , p. 1779-1780, Comtes de Tonnerre.
Jacques Laurent, Cartulaires de l'abbaye de Molesmes, ancien diocèse de Langres, 916-1250 : recueil de documents sur le nord de la Bourgogne et le midi de la Champagne, t. I, (lire en ligne sur Gallica), chap. IV (« Des comtes de Bar-sur-Seine et des seigneurs de Montbard »), p. 319-324..
Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne avec des documents inédits et des pièces justificatives, t. II, Paris, Lechevalier, , « Généalogie des premiers comtes de Tonnerre, documents inédits du Xe siècle pour servir à l'histoire… et des comtes inconnus jusqu'ici de Bar-sur-Seine », p. 419-442., lire en ligne sur Gallica.