Louis Siefridt
Louis Siefridt | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (9 ans, 5 mois et 25 jours) | |
Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 |
Circonscription | 2e de la Seine-Inférieure |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire et IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | MRP |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Havre |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Le Havre |
Nationalité | France |
Parti politique | MRP |
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Louis Siefridt (, Le Havre (Seine-Inférieure) — , Le Havre) est un homme politique français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Résistant, membre du Comité Local de Libération de la ville du Havre, membre fondateur du Havre Libre et de Paris-Normandie dont il restera membre du Conseil d'Administration jusqu'en 1976.
Il a été membre des première et seconde assemblées nationales constituantes ayant rédigé la constitution de la quatrième République.
Il a également été député (MRP) de la Seine-Maritime de 1946 à 1955 et adjoint au maire (de 1945 à 1953) puis maire de Sanvic (de 1953 à 1956), date à laquelle il obtient le rattachement de cette commune à la ville du Havre.
En tant que député, un de ses principaux combats fut la mise en place des allocations familiales dont il réclama qu'elles deviennent obligatoires pour les familles nombreuses.
Louis Siefrdit fût également père d'une famille nombreuses de 13 enfants parmi lesquels :
_ L'aînée, Françoise Siefridt, née le 20 octobre 1922, résistante, en 1942 à l'âge de 19 ans, elle décida avec des amis étudiants de porter l'étoile jaune alors qu'elle n'était pas juive, sur son étoile jaune elle avait écrit "Papou" afin de détourner et de protester contre la mesure imposant le port de l'étoile et la mention "Juif" qu'elle jugeait inique. Arrêtée le 7 juin 1942, elle est successivement internée au camp des Tourelles dès le 7 juin, puis à celui de Drancy à partir du 13 août 1942. Elle est finalement libérée en septembre car non-juive. Durant ces mois d'internement elle tient un journal intime où elle relate la vie des camps et notamment les départs des trains vers les camps de la mort en Allemagne, ce journal est aujourd'hui disponible en librairie sous le titre : "J'ai voulu porter l'étoile jaune."
Elle décède le 06 décembre 2011 à l'âge de 89 ans.
_ 2 de ses fils, Pierre et Charles Siefridt, tués par des éclats d'obus lors un bombardement allié en 1944 alors qu'ils étaient respectivement âgés de 13 et 7 ans et déclarés : "Victimes de guerre".
Une rue du quartier de Sanvic, au Havre, honore aujourd'hui la mémoire de Louis Siefridt.
Source[modifier | modifier le code]
- « Louis Siefridt », La Documentation française, Dictionnaire des parlementaires français (1940-1958), 1988-2005 [détail des éditions] (lire en ligne)
- Louis Siefridt sur le site de l'Assemblée Nationale : https://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/6831
- Françoise Siefridt, "J'ai voulu porter l'étoile jaune." : https://www.fnac.com/a2746788/Francoise-Siefridt-J-ai-voulu-porter-l-etoile-jaune