Louise Maheux-Forcier

Louise Maheux-Forcier
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Louise Rivière, Natalie NatVoir et modifier les données sur Wikidata
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Louise Maheux-Forcier est une écrivaine québécoise née à Montréal le et morte le [1].

Louise Maheux-Forcier accomplit successivement ses études à l'École supérieure Sainte-Croix en lettres et sciences (1946), puis au Conservatoire de musique et d'art dramatique de la Province de Québec (1946-1951). Elle décroche ensuite un certificat d'enseignement de l'Académie de musique du Québec en 1952.

Elle découvre le piano et la littérature et va étudier le piano au Conservatoire de Paris et elle suit des cours privés avec Yves Nat (1952-1954). Elle suit des cours d'histoire de l'art à l'Université de Montréal en 1958, puis elle effectue un autre séjour en Europe (1959). Elle se consacre à la littérature à compter de 1959[2]. Elle retourne à Paris en 1971, avec une bourse du Conseil des arts du Canada. Elle est écrivaine en résidence à l'Université d'Ottawa en 1972 et 1979[3].

Entre 1994 et 2000, elle occupe le poste de secrétaire de rédaction pour la revue Les Écrits[4],[5].

Le triptyque de Amadou (1963), suivi de L'Île Joyeuse (1964) et Une forêt pour Zoé (1969) se distingue comme réflexion critique sur le système patriarcal et les structures traditionnelles. Elle remporte le prix du Cercle du livre de France en 1963 pour son premier roman Amadou. L'œuvre aborde le thème du lesbianisme et sa réception critique est l'objet d'une controverse[6].

Au courant de la décennie 1970-1980, elle écrit les romans Paroles et musiques (1973), Appassionata (1978) et En toutes lettres (1980) un recueil d'histoires courtes.

Les années 1980-1990 présentent deux pièces de théâtre Un parc en automne (1982), Un jardin défendu (1988).

En tout, elle sera autrice de cinq romans, un journal intime et plusieurs nouvelles. Elle produit également des pièces de théâtre pour la télévision et la radio: Le Sablier : journal intime 1981-1984 (1984), réalisé pour une série de quinze émissions radiophoniques durant les étés 1982-1984, les téléthéâtres Un arbre chargé d'oiseaux (1976), Arioso (1982) et le téléfilm Le Piano rouge (1985)[5]. Le téléthéâtre Arioso, qui aborde le thème du lesbianisme, est refusé par Radio-Canada en 1973[7].

Enfin, elle collabore à de nombreux périodiques dont Liberté, La Nouvelle Barre du Jour, Écrits du Canada français, La Voix des poètes (France) et le Bulletin du Centre de recherche en civilisation canadienne-française[5],[8].

Références

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  1. «Décès de l’auteure Louise Maheux-Forcier»
  2. « Louise Maheux-Forcier », sur L'île: L'infocentre littéraire des écrivains québécois (consulté le )
  3. Réginald Hamel et Paul Wyczynski, Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Fidès, (ISBN 2-7621-1475-6 et 978-2-7621-1475-1, OCLC 21163604, lire en ligne)
  4. « Louise Maheux-Forcier », sur Académie des lettres du Québec (consulté le )
  5. a b et c « Maheux-Forcier, Louise (fonds, P41) », sur Centre for Research on French Canadian Culture (consulté le )
  6. Kathleen Kellett-Betsos, Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942-, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Fides, (ISBN 2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5, OCLC 63468049, lire en ligne), p. 26-26
  7. Kathleen Kellett-Betsos, Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942-, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Fides, (ISBN 2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5, OCLC 63468049, lire en ligne), p. 50-51
  8. (en) Patricia Smart, « Maheux-Forcier, Louise », dans The Oxford Companion to Canadian Literature, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-541167-6, DOI 10.1093/acref/9780195411676.001.0001/acref-9780195411676-e-982, lire en ligne)

Liens externes

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