Marans (Maine-et-Loire)
Marans | |||||
L'église Saint-Serge-et-Saint-Bach. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Commune | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | Irène Thierry 2020-2026 | ||||
Code postal | 49500 | ||||
Code commune | 49187 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Maransais | ||||
Population | 570 hab. (2014) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 22″ nord, 0° 51′ 27″ ouest | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 51 m | ||||
Superficie | 9,59 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Segré | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire | |||||
modifier |
Marans est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Typique du Haut-Anjou, la commune est devenue célèbre dans des romans d'Hervé Bazin, sous le nom de Soledot.
Elle est depuis le [1] intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Segréen, Marans se situe au nord-ouest de Gené, sur la route D 184 Chazé-sur-Argos Gené, et à un peu plus de 29 km au nord-est d'Angers[2],[3].
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[4].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon Albert Dauzat et Ernest Nègre, le nom de la commune provient de l'anthroponyme gallo-romain Marentius, forme qui serait attestée en 705.
Histoire
[modifier | modifier le code]Après la Révolution, la commune est intégrée en 1801 au canton d'Angers. Elle a rejoint le canton de Segré en 1842.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Administration actuelle
[modifier | modifier le code]Depuis le Marans constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
[modifier | modifier le code]Ancienne situation administrative
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[8], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 570 habitants, en évolution de +14,23 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,8 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 23,5 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 23,5 %, plus de 60 ans = 13,9 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 24,6 %, plus de 60 ans = 15,1 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Sur 32 établissements présents sur la commune à fin 2010, 34 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[15].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune compte plusieurs châteaux et demeures. Le château de la Devansaye est un ancien manoir du XVe siècle, agrandi et remanié au XVIIIe et au XIXe siècle. Les différentes retouches ont apporté de nombreux styles, allant du néogothique au Louis XIII, en passant par la Renaissance.
Plus récent et moins éclectique, le château de la Cour date des XVIIIe et XIXe siècles et est entièrement fidèle au style néoclassique.
Théâtre de l'enfance malheureuse de Hervé Bazin, le Paty, connu dans Vipère au poing sous le nom de la Belle Angerie, est une ancienne ferme qui fut transformée en manoir au XIXe siècle. La demeure fut également habitée par René Bazin, grand-oncle du précédent et membre de l'Académie française. Cette demeure possède une architecture originale, qui utilise la polychromie et des formes variées (toits dentelés, structures métalliques...).
La Ravardière fut construite aux alentours de la Révolution française, puis agrandie vers 1840. Ce manoir est typique de l'architecture de l'époque, il suit des formes néoclassiques.
D'autres manoirs plus petits sont visibles à Marans, dont la Petite-Devansaye, près du château du même nom, construite au XVe et au XVIIIe siècle.
L'église paroissiale Saint-Serge-et-Saint-Bach fut construite de 1870 à 1873. Elle remplace un édifice médiéval plus petit, endommagé durant la Révolution.
L'ancienne mairie, dont le bâtiment regroupait aussi l'école, fut édifiée de 1849 à 1852 sur les plans de l'architecte angevin René Hodé.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marie de La Roche-Guyon (vers 1434-1498) fut dame de Marans.
- Françoise Suhard une rue de la commune porte son nom.
- Le manoir du Paty fut habité par deux grands écrivains français, René Bazin (1853-1932), membre de l'Académie française, et son petit-neveu Hervé Bazin (1911-1996). Ce dernier posa d'ailleurs à Marans l'intrigue de plusieurs de ses livres, comme Vipère au poing ou La Mort du petit cheval.
- René Hodé (1811-1870), architecte du style néogothique, principalement connu pour l'édification du château de Challain-la-Potherie.
Archives
[modifier | modifier le code]- Registres paroissiaux et d'état civil.
- Dépouillements généalogiques.
- Délibérations municipales.
Aviculture
[modifier | modifier le code]La Marans est une race de poules sélectionnée dans la région de Marans et réputée pour ses œufs roux foncé[16].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Commune de Marans sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67, (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail Marans (49), consulté le 13 septembre 2012.
- « Orthodromie entre Marans (Maine-et-Loire) et Angers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
- « Conseil municipal », sur Mairie de Segré-en-Anjou Bleu (consulté le ).
- « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Ouest-France, Un 3e poste d'adjoint suscite deux candidatures, article du 2 avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Marans en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de Marans (49), consultées le 20 avril 2013.
- Jean-Pierre Beuve, « La poule aux œufs d'or », sur lepoint.fr, (consulté le ).