Marcel Cherrier

Marcel Cherrier
Fonctions
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Cher
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bourges, France
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Bourges, France
Nationalité Française
Parti politique PCF

Marcel Cherrier, né le à Bourges (Cher) et mort le à Bourges (Cher), est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est député du Cher de 1945 à 1958.

Fils d'un ouvrier de Bourges, il exerce, comme son jeune frère René, le métier d'ajusteur à l'école centrale de pyrotechnie de Bourges. Il se syndique très vite, dès l'âge de 16 ans, et participe aux grèves de . Il sera ensuite actif au sein du syndicat CGTU de l'école.

Ce n'est qu'après son service militaire, en 1923, qu'il adhère au Parti communiste. Secrétaire de cellule l'année suivante, il est ensuite membre du bureau fédéral du Cher, puis du bureau régional, en 1930.

Après la réunification syndicale, il devient secrétaire du syndicat CGT des établissements militaires de Bourges.

Mobilisé en 1939, il est à son retour à la vie civile, révoqué de ses fonctions par le régime de Vichy. Il participe alors à l'animation du parti communiste clandestin dans le Cher avec Louis et Angèle Chevrin[1]. Fin 1943, il devient responsable régional du parti, sur une zone qui couvre cinq départements. Du fait de son engagement dans la résistance, sa femme est arrêtée, torturée, puis déportée à Ravensbrück. Par la suite, Marcel Cherrier lui apportera soutien et soins constants. A la Libération, Marcel Cherrier est décoré de la Médaille de la Résistance.

Président du comité départemental de libération du Cher, il est nommé conseiller municipal provisoire de Bourges en , puis est élu à ce mandat en 1945, réélu en 1947 et 1953.

Il est aussi, jusqu'en 1949, secrétaire fédéral du PCF.

Candidat en deuxième position, derrière Henry Lozeray, sur la liste communiste du Cher pour l'élection de la première constituante, en , il est élu député. Il est réélu dans les mêmes conditions en juin, puis . En 1951, puis en 1956, il est réélu comme tête de liste.

A l'assemblée, il défend les positions du PCF, avec une certaine radicalité, comme lorsqu'en 1951, il dénonce à la tribune De Gaulle comme un « fasciste ».

Il est aussi un député particulièrement actif, développant une certaine expertise dans le domaine de pensions, ce qui lui vaut d'être à plusieurs reprises désigné comme rapporteur de la commission des pensions.

Détail des fonctions et des mandats

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Mandats parlementaires
  • -  : Député du Cher
  • -  : Député du Cher
  • -  : Député du Cher
  • -  : Député du Cher
  • -  : Député du Cher

Notes et références

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  1. Claude Pennetier, « CHEVRIN Angèle », dans née GIACOMONI Angèle, Marie, épouse CHEVRIN, puis épouse GIOVONI, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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