Mary Adela Blagg
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Père | Charles John Blagg (d) |
Mère | Frances Caroline Blagg (d) |
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Mary Adela Blagg est une astronome et sélénographe britannique, née le à Cheadle dans le Staffordshire et morte le dans cette même localité.
Biographie
[modifier | modifier le code]Blagg naît le à Cheadle dans le Staffordshire[1],[2]. Elle est la fille aînée de Charles John Blagg (-), un solliciteur aisé[2]. Elle fait ses études à domicile[2] puis entre dans un pensionnat à Londres[2] près de Kensington[3], où elle reçoit un enseignement d'un niveau équivalent à l'enseignement secondaire[3]. Elle ne s'inscrit pas à l'université et n'apprend pas un métier[2]. Elle s'implique dans le travail bénévole, notamment au sein de son église locale et d'une association locale, la Cheadle Girls Friendly Society[2]. Elle ne développe que tardivement un intérêt pour l'astronomie[2]. Elle suit des conférences publiques de vulgarisation données à Cheadle par Joseph Hardcastle (-)[4]. Par l'intermédiaire de celui-ci, elle rencontre Samuel Arthur Saunder (en) (-)[4]. Tous trois travaillent à mesurer la position de cratères lunaires et à standardiser leurs noms[4].
En 1916, elle devient la première femme admise à la Royal Astronomical Society.
Étoiles variables
[modifier | modifier le code]Herbert Hall Turner acquiert un manuscrit de Joseph Baxendell (en) (-) dans lequel celui-ci a consigné les données de ses observations d'étoiles variables[5]. Rencontrant des difficultés à analyser les observations de Baxendell en raison de l'état brut des données, Turner en appelle à des volontaires qualifiés pour l'assister[6]. Blagg répond à l'appel de Turner[6]. Ensemble, ils publient, de à , dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society[7], une série de dix articles[7],[6] : les Baxendell's observations of variable stars (« Observations d'étoiles variables par Baxendell »).
Loi de Blagg
[modifier | modifier le code]En , elle propose une formule empirique, plus précise que celle de Titius-Bode, donnant la distance moyenne approximative des planètes par rapport au Soleil[7].
La loi de Titius-Bode s'écrit , où est le « rang » de la planète (-∞ pour Mercure, 1 pour Vénus, 2 pour la Terre, 3 pour Mars, 4 pour la ceinture d'astéroïdes, 5 pour Jupiter, 6 pour Saturne...) et la distance entre la planète et le Soleil en unités astronomiques[7].
La loi de Blagg s'écrit[7] :
- ,
où :
- est une fonction périodique[7],[8] de période [8] ;
- , , et sont quatre constantes qui caractérisent, de façon approchée, le Système solaire[7], avec :
- est[Quoi ?]
La loi de Blagg est la première reformulation de la loi de Titus-Bode qui permet d'en étendre l'emploi aux trois systèmes secondaires[pas clair] du Système solaire[9].
Membre de la Royal Astronomical Society
[modifier | modifier le code]En , l'assemblée générale annuelle de la Royal Astronomical Society approuve l'admission des femmes comme membres (fellows) et associées (associates) de la société[10]. Une demande (petition) est adressée au roi George V afin qu'il délivre la charte nécessaire[10]. Le roi accepte[10].
En , Blagg fait partie des cinq premières femmes élues, le , membres de la Royal Astronomical Society[11],[12],[N 1].
Membre de la commission lunaire de l'Union astronomique internationale
[modifier | modifier le code]En , Blagg publie une liste des formations lunaires qu'elle a établie à partir des cartes de Johann Heinrich von Mädler (-), Johann Friedrich Julius Schmidt (-) et Edmund Neison (-)[14].
En , Samuel Arthur Saunder (en) attire l'attention sur l'état insatisfaisant de la nomenclature lunaire et propose la création d'un comité international chargé de la standardiser[15]. En , à Vienne, l'Association internationale des académies (en) crée le comité et en nomme les membres, à savoir, outre Saunder : Maurice Lœwy, président ; Herbert Hall Turner, secrétaire ; ainsi que Julius Heinrich Franz, Simon Newcomb et Edmund Weiss[15]. Par la suite, les membres décédés du comité sont remplacés par Guillaume Bigourdan (-), Edward Charles Pickering (-) et Pierre Puiseux (-)[15]. Le comité travaille « avec l'aide inestimable » de Blagg[15].
À la suite de la création, en , de l'Union astronomique internationale (UAI), le comité se perpétue : il devient la commission 17 « Nomenclature lunaire » de l'UAI que celle-ci charge de standardiser la nomenclature lunaire[15]. Dès , Blagg devient officiellement une des cinq membres de cette commission[15] que Herbert Hall Turner (-) préside[14] ; ses trois autres membres sont Bigourdan, Pickering et Puiseux[14].
En , à Leyde, dans le cadre de la IIIe Assemblée générale de l'UAI, Blagg soumet à la commission deux listes de noms que la commission adopte[16]. La première des deux listes se compose de 412 noms sur lesquels Mädler, Schmidt et Neison s'accordent[16] ; la seconde, de 95 autres noms généralement acceptés[16]. Ernest William Brown (-) est élu nouveau président de la commission[16]. Un sous-comité, dont Blagg et Karl Müller (en) (-) sont les deux membres, est créé et chargé de préparer la liste définitive des noms qui sera soumise à la commission dans le cadre de la prochaine assemblée générale[16].
En , la IVe Assemblée générale de l'UAI adopte la nomenclature ; celle-ci consiste en la liste des noms des formations lunaires, préalablement établie par Blagg puis amendée ; une subvention de 5 000 francs-or est accordée pour son impression[17].
Leurs travaux vont donner lieu à l'édition de deux volumes en 1935 intitulés Named Lunar Formations qui vont devenir une référence dans le domaine.
Sur la proposition de Félix Chemla Lamèch (-), supportée par Frank Watson Dyson (-), nouveau président de la commission, afin de récompenser Blagg et Müller de leurs travaux, deux formations lunaires — les cratères Blagg[18] et Müller[19] — reçoivent leurs noms respectifs[20].
En , à Berkeley, la XIe Assemblée générale de l'UAI confirmera la nomenclature lunaire résultant du Named Lunar Formations, revue et corrigée par la table III du Photographic Lunar Atlas édité par Gerard Kuiper (-) l'année précédente[21].
Décès
[modifier | modifier le code]Les huit dernières années de sa vie, Blagg souffre de problèmes cardiaques[22],[1]. Elle meurt le [22],[1] à son domicile, au lieu-dit High Bank, à Cheadle[23].
Divers
[modifier | modifier le code]Blagg est passionnée de jeu d'échecs[24] dont elle devient une experte[25]. Elle traduit de la poésie allemande en vers anglais[24]. Elle est l'autrice d'histoires pour enfants, dont quatre ont été publiées localement[24],[26]. Jusqu'à sa mort, elle est responsable de la rédaction de Literary links, un magazine manuscrit[24].
Pendant la Première Guerre mondiale, elle réduit ses travaux scientifiques[27] afin de s'occuper d'enfants réfugiés belges, évacués à Cheadle[2].
Blagg travaille principalement à son domicile et par correspondance[28]. Bien qu'elle soit un membre actif de l'Union astronomique internationale ne participe qu'à deux de ses assemblées générales[28] : la première fois en , à la IIe qui se tient à Cambridge au Royaume-Uni[28] ; la seconde en , à la IIIe qui se tient à Leyde aux Pays-Bas[28].
Blagg ne s'est jamais mariée[29],[22].
Hommages
[modifier | modifier le code]Mary Adela Blagg est depuis [30],[31],[32] l'éponyme[30],[31],[32],[33] du cratère Blagg qui un cratère d'impact[34],[35] situé dans le Sinus Medii[35] sur la face visible de la Lune. Blagg a ainsi été honorée de son vivant[29] et sur la proposition de Félix Chemla Lamèch (-)[36]. Blagg est ainsi une des dix première femmes en l'honneur desquelles des cratère lunaires ont été nommés[32],[N 2]
En , dans le cadre des célébrations de passage au IIIe millénaire, Cheadle, sa ville natale, l'honore en érigeant, à sa mémoire, une sphère armillaire conçue et fabriquée par James Plant, un forgeron, membre honoraire de la British Astronomical Association[37].
En , 2000 EO177, un petit corps du Système solaire, est nommé (50753) Maryblagg en son honneur[38].
Publications
[modifier | modifier le code]- (en) « On a suggested substitute for Bode's law », MNRAS, vol. 73, no 6, , p. 414-422 (OCLC 6911221478, DOI 10.1093/mnras/73.6.414, Bibcode 1913MNRAS..73..414B, lire en ligne [PDF]).
Étoiles variables
[modifier | modifier le code]Baxendell's observations of variable stars
[modifier | modifier le code]- (en) « Baxendell's observations of variable stars : [first instalment] : no 1, R Arietis », MNRAS, vol. 73, no 2, , p. 124-136 (OCLC 6911228343, DOI 10.1093/mnras/73.2.124, Bibcode 1912MNRAS..73..124T, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : [second instalment] : no 2, R Bootis ; no 3, R Cancri ; no 4, R Coronæ ; [and] no 5, S Coronæ ; with a correction to no 1, R Arietis », MNRAS, vol. 74, no 5, , p. 451-482 (OCLC 6911061844, DOI 10.1093/mnras/74.5.451, Bibcode 1914MNRAS..74..451T, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : third instalment : no 6, U Cygni ; no 7, R Delphini ; no 8, S Delphini ; [and] no 9, T Delphini », MNRAS, vol. 74, no 7, , p. 568-600 (OCLC 6911095823, DOI 10.1093/mnras/74.7.568, Bibcode 1914MNRAS..74..568T, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : fourth instalment : no 10, S Geminorum ; no 11, R Herculis ; [and] no 12, S Herculis », MNRAS, vol. 75, no 5, , p. 398-425 (OCLC 6911069647, DOI 10.1093/mnras/75.5.398a, Bibcode 1915MNRAS..75..398T, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : fifth instalment : no 13, T Herculis ; no 14, R Leonis ; [and] no 15, S Orionis », MNRAS, vol. 76, no 2, , p. 158-190 (OCLC 6911067852, DOI 10.1093/mnras/76.2.158, Bibcode 1915MNRAS..76..158., lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : sixth instalment : no 13, T Herculis, revised ; and no 16, R Persei », MNRAS, vol. 76, no 6, , p. 469-493 (OCLC 6911238770, DOI 10.1093/mnras/76.6.469, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : seventh instalment : no 17, R Sagittæ ; no 18, R Serpentis ; [and] no 19, T Serpentis », MNRAS, vol. 76, no 8, , p. 659-697 (OCLC 6911229398, DOI 10.1093/mnras/76.8.659, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : eighth instalment : no 20, T Tauri ; no 21, R Ursæ Majoris ; [and] no 22, S Ursæ Majoris », MNRAS, vol. 77, no 2, , p. 125-140 (OCLC 6911105375, DOI 10.1093/mnras/77.2.125, Bibcode 1916MNRAS..77..125B, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : ninth instalment : no 23, S Vulpeculæ ; and no 24, S Aquilæ ; with notes on no 13, T Herculis ; and no 18, R Serpentis », MNRAS, vol. 77, no 7, , p. 555-578 (OCLC 6911066233, DOI 10.1093/mnras/77.7.555, Bibcode 1917MNRAS..77..555B, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Baxendell's observations of variable stars : tenth instalment : no 25, U Boötis ; no 26, U Canis Minoris ; no 27, χ Cygni ; no 28, U Herculis ; [and] no 29, R Scuti », MNRAS, vol. 78, no 7, , p. 491-541 (OCLC 6911066234, DOI 10.1093/mnras/78.7.491, Bibcode 1918MNRAS..78..491T, lire en ligne [PDF]).
W Cygni
[modifier | modifier le code]- (en) « The long-period variable W Cygni », MNRAS, vol. 80, no 1, , p. 41-64 (OCLC 6911072372, DOI 10.1093/mnras/80.1.41, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Second note on the long-period variable W Cygni : observations by E. F. Sawyer, - », MNRAS, vol. 81, no 2, , p. 144-150 (OCLC 6911097309, DOI 10.1093/mnras/81.2.144, lire en ligne [PDF]).
Beta Lyrae
[modifier | modifier le code]- (en) « Baxendell's observations of β Lyræ », MNRAS, vol. 84, no 8, , p. 629-660 (OCLC 6911223467, DOI 10.1093/mnras/84.8.629, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Observations of β Lyræ by members of the BAA, - », MNRAS, vol. 85, no 5, , p. 484-496 (OCLC 6911065824, DOI 10.1093/mnras/85.5.484, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Discussion of some further observations of β Lyræ », MNRAS, vol. 88, no 3, , p. 162-175 (OCLC 6911069920, DOI 10.1093/mnras/88.3.162, lire en ligne [PDF]).
Discussion of observations of three long-period variables
[modifier | modifier le code]- (en) « Discussion of observations of three long-period variables made by A. N. Brown : no 1, RT Cygni, – », MNRAS, vol. 89, no 8, , p. 687-697 (OCLC 6911229611, DOI 10.1093/mnras/89.8.687, Bibcode 1929MNRAS..89..687B, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Discussion of observations of three long-period variables made by A. N. Brown : no 2, V Cas[siopeiæ], – january », MNRAS, vol. 90, no 5, , p. 552-560 (OCLC 6911065005, DOI 10.1093/mnras/90.5.552, Bibcode 1930MNRAS..90..552B, lire en ligne [PDF]).
- (en) « Discussion of observations of three long-period variables made by A. N. Brown : no 3, U Persei, september – march », MNRAS, vol. 91, no 2, , p. 231-238 (OCLC 6911062433, DOI 10.1093/mnras/91.2.231, Bibcode 1930MNRAS..91..231B, lire en ligne [PDF]).
Sélénographie
[modifier | modifier le code]- (en) Collated list of lunar formations named or lettered in the maps of Neison, Schmidt, and Mädler, Edinbourg, Neill, , VIII-182 p. (OCLC 6593365, SUDOC 022800727, lire en ligne [PDF]).
- (en) Named lunar formations, Londres, Percy Lund Humphries, (OCLC 758267768, SUDOC 018334709) :
- (en) op. cit., t. Ier : Catalogue, XI-196 p., 18 × 27 cm (OCLC 31417101, SUDOC 022381023, lire en ligne [PDF]) ;
- (en) op. cit., t. II : Maps, 36 × 36 cm.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les quatre autres femmes élues le sont : Ella K. Church, A. Grace Cook, Irene Elizabeth Toye Warner et Fiammetta Wilson[11],[12]. La même année, six autres femmes sont ultérieurement élues[11] : Francisca Herschel, Annie Maunder, Margaret Meyer, Mary Proctor, Salie Duffield Proctor-Smyth et Kathleen Robson[11],[13].
- Sur les 567 cratères lunaires dont le nom a été adapté en , seuls dix d'entre eux (soit 1,76 %) ont été nommés en l'honneur d'une femme[32]. Les neuf autres sont les cratères Hypatia, Catharina, Lepaute, C. Herschel, Sheepshanks (en), Bruce, Mitchell (en), Maury (en) et Proctor (en).
Références
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- Shears 2016, p. 5.17, col. 1.
- Altschuler et Ballesteros 2019, partie principale, chap. 16, p. 167.
- Shears 2016, p. 5.17, col. 2.
- Ogilvie 1986, p. 41, col. 1-2.
- Ogilvie 1986, p. 41, col. 2.
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- Lobban, Roy et Brown 1982, p. 260, col. 1.
- Nieto 1972, p. 30.
- Hills 1915, p. 221.
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- Dyson 1935, introduction, p. V.
- UAI 1961, commission 16 (« étude physique des planètes et des satellites »), résolution no 2, p. 18.
- Hoonaard 2016, p. 79.
- Cawley et Gratton 2018.
- TNA.
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- Bartels 2016.
- GPN, s.v. Blagg.
- Altschuler et Ballesteros 2019, partie principale, introduction, table, s.v. Blagg, p. 47.
- Altschuler et Ballesteros 2019, conclusion (« post text »), p. 281.
- Cocks et Cocks 1995, s.v. Blagg, p. 45, col. 1.
- DeBakcsy 2023, p. 74.
- Portree 2019.
- Ryves 1945, p. 66.
- Shears 2016, p. 5.18, col. 3.
- WGSBN 2023.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
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- [Bowler 2016] (en) Sue Bowler, « Observers, writers, teachers... », Astronomy & Geophysics, vol. 57, no 4, , p. 4.18-4.19 (OCLC 6758936675, DOI 10.1093/astrogeo/atw147, résumé, lire en ligne [PDF]).
- [Cawley et Gratton 2018] Bill Cawley et Adam Gratton, « Moon mapping scientist, Mary Blagg, is honoured with a plaque in her hometown of Cheadle », The Sentinel, (lire en ligne ).
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- [Hills 1915] (en) E. H. Hills, « Annual general meeting », MNRAS, vol. 75, no 4, , p. 221-222 (DOI 10.1093/mnras/75.4.221, lire en ligne [PDF]).
- [Lobban, Roy et Brown 1982] (en) G. G. Lobban, A. E. Roy et J. C. Brown, « A review of Blagg's formula in the light of recently discovered planetary moons and rings », Journal of the British Astronomical Association, vol. 92, no 6, , p. 260-263 (Bibcode 1982JBAA...92..260L, S2CID 122423573, lire en ligne [PDF]).
- [Nieto 1972] (en) Michael Martin Nieto, The Titius-Bode law of planetary distances : its history and theory, Oxford, Pergamon, coll. « International series of monographs in natural philosophy » (no 47), , 1re éd., XII-161 p., 14,6 × 21,6 cm (ISBN 0-08-016784-5, EAN 9780080167848, OCLC 571856, BNF 44625452, DOI 10.1016/C2013-0-02478-4, Bibcode 1972tblp.book.....N, SUDOC 015354288, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 7 (« Blagg-Richardson formulation »), p. 30-42.
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- [Turner 1928] (en) H. H. Turner, « 17. Commission de nomenclature lunaire », Transactions of the International Astronomical Union, vol. 3, , p. 111-119 (DOI 10.1017/S0251107X00013055, lire en ligne [PDF]).
Dictionnaires et encyclopédies
[modifier | modifier le code]- [Crépieux 2023] Adeline Crépieux (préf. Natalie Pigeard-Micault), Petit dictionnaire illustré des femmes scientifiques : 110 noms, d'Hypatie aux récentes nobélisées, Paris, Ellipses, hors coll., , 1re éd., 233 p., 16,5 × 24 cm (ISBN 978-2-340-07966-3, EAN 9782340079663, OCLC 1389889194, BNF 47265755, SUDOC 270509585, présentation en ligne, lire en ligne), s.v. Mary Adela Blagg, p. 37-39.
- [Ogilvie 1986] (en) Marilyn Bailey Ogilvie, Women in science : antiquity through the nineteenth century : a biographical dictionary with annotated bibliography, Cambridge et Londres, MIT, hors coll., (réimpr. ), 1re éd., XI-254 p., 17,8 × 25,4 cm (ISBN 0-262-15031-X et 0-262-65038-X, EAN 9780262150316, OCLC 13457002, BNF 37357706, S2CID 141532204, SUDOC 029648637, présentation en ligne, lire en ligne), s.v. Blagg, Mary Adela, p. 41.
Notices biographiques
[modifier | modifier le code]- [Altschuler et Ballesteros 2019] (en) Daniel R. Altschuler et Fernando J. Ballesteros, The women of the Moon : tales of science, love, sorrow, and courage, Oxford, OUP, hors coll., , 1re éd., X-299 p., 13,8 × 21,6 cm (ISBN 978-0-19-884441-9, EAN 9780198844419, OCLC 1134666678, BNF 46527431, DOI 10.1093/oso/9780198844419.001.0001, S2CID 199198294, SUDOC 236107712, présentation en ligne, lire en ligne), partie principale (« Women of the Moon »), chap. 16 (« Mary Adela Blagg (-) »), p. 167-172.
- [Brück 2009] (en) Mary Brück (préf. Allan Chapman), Women in early British and Irish astronomy : stars and satellites, Dordrecht, Springer, hors coll., (réimpr. ), 1re éd., XVII-277 p., 15,5 × 23,4 cm (ISBN 978-90-481-2472-5 et 978-94-007-7992-1, EAN 9789048124725, OCLC 690500644, DOI 10.1007/978-90-481-2473-2, Bibcode 2009webi.book.....B, S2CID 129827873, SUDOC 138520569, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 16 (« Mapping the Moon »), p. 249-255.
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- [Hoonaard 2016] (en) Will C. van den Hoonaard, « Moonstruck : cartographic explorations of the Moon by Mary Adela Blagg and Kira B. Shingareva », Terrae Incognitae, vol. 48, no 1, , p. 76-86 (OCLC 8678440945, DOI 10.1080/00822884.2016.1147254, résumé).
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Notices nécrologiques
[modifier | modifier le code]- [Ryves 1945] (en) P. M. Ryves, « Mary Adela Blagg », MNRAS, vol. 105, no 2, , p. 65-66 (OCLC 6911235935, DOI 10.1093/mnras/105.2.65a, Bibcode 1945MNRAS.105Q..65., lire en ligne [PDF]).
Hommages
[modifier | modifier le code]- [Cocks et Cocks 1995] (en) Elijah E. Cocks et Josiah C. Cocks, Who's who on the Moon : a biographical dictionary of lunar nomenclature, Greensboro, Tudor, hors coll., , 1re éd., IX-600 p., 15,2 × 22,9 cm (ISBN 0-936389-27-3, EAN 9780936389271, OCLC 491533975, S2CID 129833931, SUDOC 069099286, lire en ligne [PDF]).
- [GPN] (en) « Blagg », Gazetteer of Planetary Nomenclature, (lire en ligne ).
- [WGSBN 2023] (en) WGSBN Bulletin, vol. 3, no 4, (lire en ligne [PDF]), s.v. (50753) Maryblagg = 2000 EO177.
- [Portree 2019] (en) David Portree, « Order from chaos – Blagg crater », LROC Post, (lire en ligne ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]Union astronomique internationale
[modifier | modifier le code]- [UAI 1932] IVe Assemblée générale (Cambridge, Massachusetts, États-Unis, ), résolutions adaptées [PDF].
- [UAI 1961] XIe Assemblée générale (Berkeley, Californie, États-Unis, ), résolutions adoptées [PDF].
Archives
[modifier | modifier le code]- [TNA] (en) « Autograph letter collection : scholars & learned ladies » , University of London (UoL), London School of Economics (LSE) and Political Science, The Women's Library (TWL), Kew, The National Archives (TNA), s.v. Mary Adela Blagg (-).
Autres
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- Ressource relative à l'astronomie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :