Max Stern

Max Stern
Max Stern vers 1925
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Nationalités
Activités
Père
Julius Stern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Siegfried Thalheimer (d) (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Jeune Fille des monts Sabins, The Artist’s Children (d), Landscape with Goats (d), Flight into Egypt (d), Ships in Distress on a Stormy Sea (d), Young Man as Bacchus (d), Wooded Landscape with Travelers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et archives (d)
Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et archives (d)
Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et archives (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Max Stern, né le à Mönchengladbach (Allemagne) et mort le à Paris, est un propriétaire de galerie d'art influent, un collectionneur et un philanthrope montréalais.

Jeunesse et début de carrière

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Né en Allemagne, d'un père collectionneur et marchand d'art, Max Stern étudie l'histoire de l'art dans les villes de Cologne, Berlin et Vienne, avant d'obtenir un doctorat de l'Université de Bonn en 1928. Il acquiert ensuite son expérience à la galerie de son père à Düsseldorf.

En 1935, Max Stern ouvre une galerie à Londres.

Devant la montée du nazisme, Max Stern s'établit à Londres. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est interné dans un camp de réfugiés, en tant que citoyen allemand. En 1941, il choisit d'émigrer au Canada où il demeurera détenu dans des camps pendant presque deux ans.

Sa collection d'art est volée par les nazis.

Carrière au Canada

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En 1942, Max Stern commence à travailler à la Dominion Gallery of Fine Arts[1], fondée à Montréal l'année précédente par Rose Millman. Il en devient associé en 1944, puis acquiert la galerie en 1947, avec sa femme Iris Westerberg.

À l'arrivée de Max Stern à Montréal, le marché de l'art est dominé par quelques galeries conservatrices. Sur les conseils de Maurice Gagnon et de John Lyman, il décide de diffuser les œuvres d'artistes canadiens vivants, surtout en art actuel.

Il fait signer à plusieurs d'entre eux des contrats d'exclusivité, une formule qui permet à la galerie de contrôler le marché, et d'offrir une assurance financière aux artistes.

En 1944, a lieu la première exposition commerciale d'Emily Carr qui connaît un grand succès. Max Stern s'intéresse également aux artistes européens, surtout français, tel Kees van Dongen dont il se porte acquéreur de plusieurs œuvres. Il sera le premier marchand à vendre des Vassily Kandinsky au Musée d'art moderne de New York. Au milieu des années 1950, il rencontre le Britannique Henry Moore qui lui présente d'autres sculpteurs modernes, et dès lors la Galerie Dominion développera ce nouveau créneau. Il obtient également l'exclusivité de la vente des œuvres de Auguste Rodin au Canada. Après le décès de Max Stern, en 1987, et selon sa volonté, la galerie poursuit ses activités jusqu'en 2000.

Max Stern et sa femme Iris Westerberg vont au fil des ans amasser une collection d'œuvres qu'ils offriront à certaines institutions publiques du pays et de l'étranger. Montréal compte parmi les principaux bénéficiaires de cette générosité. Au total, 160 œuvres d'artistes canadiens mais également européens sont ainsi offertes au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée d'art contemporain de Montréal et à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l'Université Concordia.

Considéré comme l'un des plus importants marchands d'art de l'histoire canadienne, Max Stern a joué un rôle majeur dans la promotion des artistes modernes du Canada à une époque où plusieurs n'avaient aucun débouché.

Collection Max Stern

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Dans la collection d'art de Stern, une huile sur toile d'Émile Vernet-Lecomte de 1869, intitulée Aimée - Une jeune Égyptienne, est restituée sans condition, le , après un accord amiable entre le vendeur, l'acheteur et l'exécuteur testamentaire de Max Stern[2].

Artistes représentés

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Artistes représentés par Max Stern à la Galerie Dominion de Montréal (liste partielle) :

Notes et références

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  1. https://www.gallery.ca/english/library/biblio/ngc029.html
  2. Gunnar Schnabel, Monika Tatzkow : Nazi Looted Art. Handbuch. Kunstrestitution weltweit, page 441 et suivantes.
  • Georges-Hébert Germain. Un Musée dans la ville. Une histoire des Musée des beaux-arts de Montréal. 2007
  • Le Devoir

Articles connexes

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Liens externes

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