Jean-Jacques Lartigue
Jean-Jacques Lartigue | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | Montréal | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 62 ans) Montréal | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Joseph-Octave Plessis | |||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Montréal | |||||||
Évêque de Montréal | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Évêque titulaire de Telmissus (de) Évêque coadjuteur de Québec | ||||||||
– | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Jean-Jacques Lartigue ( à Montréal - à Montréal) est un ecclésiastique canadien qui joue un grand rôle politique lors de la rébellion des Patriotes.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est né d’un père français et d'une mère canadienne, Marie-Charlotte Cherrier. Par sa mère, il est le cousin de Louis-Joseph Papineau et de Denis-Benjamin Viger.
Il est désigné évêque auxiliaire de Montréal (en 1821) et premier évêque de Montréal en 1836. Il ordonne la construction de la Cathédrale Saint-Jacques de Montréal.
Politiquement, les prises de position de Lartigue s'appuient sur l'encyclique Cum Primum (de) ainsi que Mirari vos de Grégoire XVI, publiées en 1832, qui a recommandé l'obéissance aux autorités civiles, s'adressant particulièrement aux enthousiastes de la Rébellion des Patriotes. Lartigue affirme à cet effet dans une lettre pastorale datée du qu'un catholique n'épaulant pas un régime établi est un renégat[1].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fernand Ippersiel. Les cousins ennemis : Louis-Joseph Papineau et Jean-Jacques Lartigue. Montréal : Guérin Littérature, 1990. 254 p.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie du Dictionnaire biographique du Canada en ligne
- Les patriotes de 1837-38
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Delagrave, Histoire de l'information au Québec, Montréal, Éditions La Presse, , 245 p. (ISBN 2-89043-051-0), p. 72.