Nina Chanel Abney
Naissance | |
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Nationalité | |
Domiciles | |
Formation | Augustana College, Parsons The New School for Design |
Activité |
Représentée par | Jack Shainman Gallery (d) |
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Genre artistique | |
Site web | (en-US) www.ninachanelabney.com |
Class of 2007 (2007), Royal Flush (2017) |
Nina Chanel Abney, née en 1982 à Chicago, est une artiste peintre contemporaine afro-américaine. Ses créations explorent les notions de race, de genre, la culture pop et la politique[1].
Elle utilise des symboles et des couleurs vives pour présenter de nouvelles façons d'aborder des sujets chargés alors qu'elle invite les spectateurs à tirer leurs propres conclusions[2]. Mélangeant le ludique et le sérieux, Nina Chanel Abney qualifie son travail de « facile à avaler, mais difficile à digérer »[3],[4].
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de l’Illinois, Nina Chanel Abney fréquente l’Augustana College, une école libérale d’arts à Rock Island. En 2004, elle est diplômée d’un bachelor of fine arts avec une double spécialisation en studio d'art et d'informatique. Elle travaille ensuite une année sur une chaîne de montage de l’usine Ford dans sa ville natale de Chicago. En 2007, elle obtient un master of fine arts de la Parsons The New School for Design de Manhattan[5],[6].
Carrière artistique
[modifier | modifier le code]En 2007, Nina Chanel Abney réalise sa première grand œuvre Class of 2007, peinte dans le cadre de l’examen final de son master. La peinture est un diptyque. Dans un premier plan, elle se représente tel un officier blond portant une arme à feu. Dans un second temps, ses camarades de classe, tous blancs, sont peints comme des détenus noirs en uniformes orange[7]. Le tableau est acquis par la famille Rubell, propriétaire de la Rubell Family Collection à Miami, en Floride[5].
L’artiste est surtout connue pour ses tableaux graphiques colorés à grande échelle, dont quatre sont inclus dans l'exposition 30 Américans organisée par la Rubell Family Collection. La collection comprend les œuvres d'artistes afro-américains glanées au cours des trois dernières décennies sur le continent américain[8],[9]. Son travail est également présenté au Whitney Museum of American Art, à la Jack Shainman Gallery, ainsi qu'à la Kravets Wehby Gallery à Chelsea[10],[1],[11].
Dirty Wash est la toute première exposition de Nina Chanel Abney, présentée à la Kravets Wehby Gallery au printemps 2008. L’artiste utilise des couleurs vives sur des toiles extra-larges pour représenter des récits comprenant des personnalités politiques dans des situations scandaleuses, à l’image de Condoleezza Rice posant séduisante en bikini. Attirant de nombreux grands collectionneurs, les peintures se sont vendues en quelques jours[12],[13].
En février 2017, Nina Chanel Abney présente sa première exposition solo dans un musée, Royal Flush, au Nasher Museum of Art de l'Université Duke de Durham, en Caroline du Nord. Organisée par Marshall N. Price, l'exposition réunit environ 30 de ses peintures, aquarelles et collages et s’étend sur dix années de son travail[14]. Les œuvres contiennent un large éventail de références historiques sur l'art, y compris des icônes médiévales, des natures mortes de la Renaissance et des artistes tels que Henri Matisse et John Wesley. Les toiles illustrent le narcissisme, la culture des célébrités, l'objectivation des femmes, les problèmes de race et la brutalité policière[5].
Publications
[modifier | modifier le code]- Nina Chanel Abney : Royal flush, Marshall N. Price, Duke University Museum of Art, 124p, 2017, (ISBN 9780938989417)
Expositions
[modifier | modifier le code]Parmi une liste non exhaustive :
- Dirty Wash, Kravets Wehby Gallery, Chelsea, -
- Hot To Trot. Not, Palais de Tokyo, Paris, – [15]
- Royal Flush, Chicago Cultural Center, Chicago, –
- Hot To Trot. Not, The School, Jack Shainman Gallery, Kinderhook, New York, – 6 oct 2018
- Royal Flush, Institute Of Contemporary Art, Los Angeles & California African American Museum, –
- Royal Flush, Neuberger Museum Of Art, Purchase College, State University Of New York, New York, –
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nina Chanel Abney » (voir la liste des auteurs).
- (en) Kurt McVey, « How Nina Chanel Abney is Championing the Black Lives Matter Movement with a Paintbrush », Vanity Fair, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Nina Chanel Abney - 15 Artworks, Bio & Shows on Artsy », sur www.artsy.net (consulté le ).
- (en) Heather Zhou, « Nasher exhibit by Nina Chanel Abney inspires discussion on race, intersectionality », The Chronicle, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Nina Chanel Abney's Paintings Mix The Pretty, The Political And The Perverse », Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Lori Waxman, « The relevant, unpleasant, overwhelming magic of Nina Chanel Abney », chicagotribune.com, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Inside the mind of Nina Chanel Abney | Art », sur Phaidon (consulté le ).
- (en) Victoria L. Valentine, « Backstory: Nina Chanel Abney Revisits Her First Major Painting, ‘Class of 2007’ | Culture Type », sur www.culturetype.com, (consulté le ).
- (en) « Nina Chanel Abney - Rubell Family Collection », sur rfc.museum (consulté le ).
- (en) « About the Exhibition - 30 Americans », sur rfc.museum (consulté le ).
- (en) « Kravets Wehby Gallery | Nina Chanel Abney », sur Kravets Wehby Gallery | Homepage (consulté le ).
- (en) « Powerful Political Art: Nina Chanel Abney’s Black History Paintings », Observer, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Wmag, « Young Artists: Nina Chanel Abney », W Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Nina Chanel Abney, Dirty Wash - Kravets/Wehby Gallery - ArtCat », sur calendar.artcat.com (consulté le ).
- (en) Samuel Feldblum, « Nina Chanel Abney Royal Flush », sur The Brooklyn Rail, (consulté le ).
- « Nina Chanel Abney », Palais de Tokyo, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- (en-US) Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :