Palais Modena

Palais Modena
Image illustrative de l’article Palais Modena
Période ou style Néoclassicisme
Type Palais
Architecte Dominico Carlone
Alois Pichls (1814)
Début construction 1658
Fin construction 1678
Rénovation en 1814
Propriétaire initial Georg von Rottal
Destination initiale Habitation
Propriétaire actuel Ministère fédéral de l'Intérieur (Autriche)
Destination actuelle Siège du ministère
Protection 30478
Coordonnées 48° 12′ 33″ nord, 16° 21′ 57″ est
Pays Drapeau de l'Autriche Autriche
Région historique Archiduché d'Autriche
Localité Vienne
Géolocalisation sur la carte : Vienne
(Voir situation sur carte : Vienne)
Palais Modena
Géolocalisation sur la carte : Autriche
(Voir situation sur carte : Autriche)
Palais Modena

Le Palais Modena est un palais de Vienne (Autriche), dans l'Innere Stadt, construit de 1658 à 1678. Situé au 7 Herrengasse, c'est à l'origine un bâtiment de style Renaissance qui subit des changements structurels pour devenir un palais classique.

À l'origine, se trouvait une maison noble dont les propriétaires étaient Hans von Pellendorf, Pilgrim von Puchheim et Georg von Rottal.

En 1515, sa fille, Barbara von Rottal, fille illégitime de Maximilien Ier du Saint-Empire, épouse Siegmund von Dietrichstein (de), le bâtiment devient propriété de sa famille. De 1658 à 1678, sous Ferdinand Joseph von Dietrichstein, le bâtiment et sa dépendance deviennent un palais baroque. L'architecte Dominico Carlone dirige les travaux. Les fresques murales[1] sont attribuées à Carlo Antonio Bussi (de), le gendre de Carpoforo Tencalla (de)[2].

Le successeur de Ferdinand Joseph von Dietrichstein, Franz Joseph von Dietrichstein, délaisse le palais. Marie-Béatrice d'Este, princesse de Modène et duchesse de Massa, le rachète durant son exil en 1811. La maison prend le nom de "Palais Modena". Elle part en 1814 pour qu'Alois Pichls en fasse une demeure du néoclassicisme, afin de montrer la noblesse de la famille, puisque sa fille Marie-Louise était l'épouse de Léopold II du Saint-Empire. Giacomo Quarenghi réalise la sala terrena.

En 1819, le palais revient à François Ier d'Autriche qui le loue. Jusqu'en 1840, c'est l'habitation entre autres de Gustave Wasa et de son épouse Louise de Bade. En 1842, l'empereur le revend.

En 1843, le comité de police et de censure s'installe. Dans le cadre du compromis austro-hongrois, le ministère de la Défense pose ses bureaux en 1868. De 1872 à 1918, il est aussi un logement de fonction pour le ministre-président d'Autriche. De 1869 à 1894, ce sont aussi les locaux de Wiener Zeitung.

Karl Renner devient chancelier de la République d'Autriche allemande. Il installe au palais les bureaux des ministères de l'Intérieur et de l'Éducation. En 1923, quand Ignaz Seipel est nommé à la chancellerie, le ministère de l'Enseignement et celui de l'Intérieur conservent le palais Modena. De 1938 à 1945, il est le quartier général de la police de Reich. Durant la guerre, une partie du bâtiment est détruit en 1944 puis reconstruit en 1950. Depuis lors, il est à nouveau le siège du ministère de l'Intérieur. Le palais est agrandi entre 1955 et 1973, le grenier supprimé.

Au cours de la dernière restauration en 2004, la chapelle est reconstruite grâce à des dons et consacrée à la Vraie Croix et au bienheureux Jakob Franz Alexander Kern. La sala terrena est aussi exposée.

Architecture

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Le palais néoclassique de trois étages dispose de deux grandes portes d'entrée et des ranges de 18 fenêtres. Les deux portes sont surmontés de deux balcons. La disposition horizontale s'étire par la corniche et un fronton triangulaire au Belle Etage.

Le thème des peintures et des sculptures est la mythologie gréco-romaine.

Notes et références

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  1. Werner Rosenberger: So etwas ist einmalig in Wien. Restaurierung des Innenministeriums fördert Fresken aus dem 17. Jahrhundert zu Tage. Kurier, 10. Januar 2006:… die frühbarocke Säulenhalle war vor ihrer Wiederentdeckung über 200 Jahre lang eingemauert. Die Sphingen, dick-popschigen Barockengel und Ungeheuer, die mittlerweile freigelegt wurden…
  2. Helmuth Furch: Die Bruderschaft der Kaisersteinbrucher Steinmetzmeister, eine Auflistung von 1650 bis 1730, Kaisersteinbruch 2007.

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