Pedro Opeka

Pedro Opeka C.M.
Le père Pedro
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« Père Pédro »
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Prêtre catholique, écrivain, religieux catholiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Pedro Opeka C.M.
Signature

Le père Pedro Opeka C.M., né le à San Martín (Argentine), est un religieux catholique lazariste, de parents d'origine slovène. Fondateur de l'œuvre humanitaire Akamasoa en 1989, il est connu pour le combat qu'il mène contre la pauvreté à Madagascar.

Pedro Pablo Opeka, est né le à San Martin, chef-lieu d'arrondissement de la province de Buenos Aires, de parents réfugiés slovènes.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, son père, Luis, connu pour ses convictions chrétiennes, est arrêté et condamné à mort par les communistes du maréchal Tito. Mais, en , il échappe à la mort, en étant le seul rescapé d'une tuerie. Il décide de fuir son pays, la Yougoslavie. Dans un camp de réfugiés en Italie, il rencontre et se marie avec Maria Marolt. Le , ils embarquent à Naples pour l'Argentine[1].

Pedro Opeka apprend très tôt les métiers du bâtiment, en aidant son père, devenu maçon en arrivant en Argentine. Il joue aussi beaucoup au football, comme tous les jeunes Argentins et veut devenir professionnel[2].

Après son baccalauréat, Pedro Opeka quitte Buenos Aires pour passer l'été, avec les Indiens mapuches, dans un coin reculé de l'Argentine. Accompagné d'un groupe d'étudiants catholiques, il souhaite créer une maison type, dont les villageois pourraient s'inspirer. Ils construisent alors une première maison avec deux élèves architectes. C'est en aidant ces personnes, au pied des Andes, qu'il découvre sa vocation et choisira de se consacrer aux plus pauvres et à Dieu[3].

Après cette expérience dans les Andes, il décide de rentrer au noviciat pour devenir prêtre[4] et entame, à dix-sept ans, le séminaire chez les Pères Lazaristes (ordre fondé en 1625 par saint Vincent de Paul)[5]. Il commence des études de philosophie et de théologie au Colegio Máximo de San Miguel dans le Grand Buenos Aires. Il y rencontre le futur pape François[6] et a suivi durant deux semestre ses cours de littérature et de philosophie[7].

En 1968, à vingt ans, le jeune homme part approfondir sa formation à l'université de Ljubljana, en Slovénie, pays d'origine de ses parents[8].

En 1970, il part pour la première fois à Madagascar pour être maçon dans les paroisses Lazaristes, à Vangaindrano[8]. Dans une des régions les plus démunies du sud-est de la grande île, Pedro Opeka aide les paysans à améliorer la culture du riz, des céréales et du café. Il crée aussi des groupes de villageois et de jeunes, pour les aider à réfléchir ensemble, bâtir des projets communs et à prendre en main leur futur.

Pedro Opeka acquiert la conviction qu’il sera missionnaire[4] et continue ses études de théologie à partir de 1972, durant trois années en France, à l'Institut catholique de Paris[8]. Il rencontre la communauté œcuménique de Taizé, près de Cluny et voyage dans toute l'Europe, où il se fera de nombreux amis[4].

Le , à 27 ans, il est ordonné prêtre à Buenos Aires en Argentine[9], et prononce ses vœux de missionnaire dans l'église Lazariste de la rue de Sèvres à Paris, épousant ainsi la cause de Saint Vincent de Paul en vouant sa vie au service des plus démunis[10].

Le père Pedro parle couramment six langues : espagnol (sa langue maternelle), slovène, français, italien, anglais et malgache[11].

En 1975, le Père Pedro repart à Madagascar pour être curé de la paroisse à Vangaindrano. Il officie dans cette fonction durant quatorze ans[8].

La lutte contre la pauvreté devient son combat quotidien : « Plongé jusqu'à mi-corps dans l'eau boueuse des rivières de Vaingaindrano, le père Pedro, les jambes couvertes de sangsues, s'acharne à convaincre ses amis malgaches qu'il est possible de réaliser deux récoltes de riz chaque année au lieu d'une comme le voulait la tradition »[10].

En mars 1989, il est nommé directeur du scolasticat des Lazaristes de la capitale malgache, afin de former les jeunes frères de cette congrégation[10],[12].

Création d'Akamasoa

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Père Pedro - Messe anniversaire pour les 25 ans d'Akamasoa - .

Les fumées blanches qui s'élèvent sur les hauteurs d'Antananarivo l'intriguent[10]. Au mois de , il se rend avec de jeunes séminaristes sur les collines. Il y découvre femmes, hommes et enfants errant et fouillant à mains nues dans la décharge d’Andralanitra située à une dizaine de kilomètres à l’est de la capitale, parmi les chiens et les porcs, attendant que les bennes déversent les déchets[13]. Il lui faudra six mois de longues discussions, pour convaincre ces familles, vivant au milieu des ordures, de se battre pour un meilleur futur pour leurs enfants. Il réussira à convaincre 70 familles de quitter la décharge pour créer un nouveau village sur une terre rocheuse à 7 km de la ville, mise à sa disposition par les autorités.

En , avant Noël, le père Pedro fonde avec ses amis malgaches une association dont le nom en malgache Akamasoa signifie « Les bons amis », pour être précis « les amis fiables et sincères ».

Par décret de le gouvernement malgache accorde à l'œuvre humanitaire Akamasoa la reconnaissance d'utilité publique.

Ses objectifs consistent à redonner une dignité humaine aux populations les plus pauvres, issues de la rue, grâce à :

  • un logement décent qu'elles contribuent à édifier ;
  • la scolarisation obligatoire des enfants ;
  • un travail qui depuis la création de l'Association est rémunéré.

Akamasoa en 2018

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Un des villages d'Akamasoa construit pour les plus pauvres.

Depuis la création de l'Association, plus de 500 000 personnes démunies ont bénéficié de son aide.

Le , l'association Akamasoa a fêté ses 30 ans d'existence.

En 2017, l'association compte 17 839 bénéficiaires permanents, soit 3 343 familles dans les 18 villages qu'elle a construits et a accueilli 77 familles nouvelles. En outre 479 familles extérieures bénéficient également de son aide. Elle accorde également des aides d'urgence : aide alimentaire, soins de santé, produits d'hygiène, vêtements et couvertures aux pauvres qui se présentent à son centre d'accueil[8].

Akamasoa a bâti, à ce jour, 3 038 maisons et appartements, 324 classes dans une trentaine d'écoles neuves, trois dispensaires, un cabinet de dentiste, des bibliothèques, des stades de foot ou basket dans tous les villages, des cimetières, des latrines[8].

13 987 enfants sont scolarisés en 2017/2018, de la crèche à la terminale, dans les 6 écoles primaires, 4 écoles secondaires et 2 lycées, avec l'aide de 464 professeurs et instituteurs, aidés par 70 assistantes sociales[8]. Et chaque année, les membres d'Akamasoa, et en particulier les enfants, plantent entre 20 000 et 30 000 arbres autour des villages[8], contribuant ainsi à reboiser des parcelles détruites par des incendies dont la plupart, et par tradition pastorale, ont été volontaires.

L'association Akamasoa assure aussi un salaire à plus de 3 070 personnes (carrières de granit, fabrication de briques, pavage des places, rues et routes, maçonnerie, menuiserie, charpente, construction métallique, mécanique, repas et cantines, fleurissement, nettoyage, artisanat d'art, personnel de santé, professeurs, chefs de villages, gestionnaires, fabrication de spiruline etc) sur les différents sites à Madagascar[14].

Les maisons du père Pédro, Ilafy, Madagascar

Le Père Pedro s'est entouré au fil des ans d'une équipe de 460 cadres malgaches[15], qui œuvrent au développement de l'association.

Chaque dimanche matin, entre 7 000 et 9 000 personnes participent à la messe chantée, orchestrée par le père Pedro, au sein de la cité Akamasoa dans le stade de Manantenasoa (8 km à l'est d'Antananarivo)[8].

Une reconnaissance internationale

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Père Pedro saluant l'assistance.

Le père Pedro se bat pour autofinancer une grande partie de son association et finance aussi son combat contre la misère en voyageant à travers le monde, tenant des conférences pour présenter le travail et la lutte qu'il mène au quotidien avec Akamasoa pour susciter des dons.

Auteur de plusieurs livres et coauteur de deux livres avec l'abbé Pierre, le Père Pedro est régulièrement interrogé par la presse malgache et internationale[16]. Des reportages sur les actions du Père Pedro sont fréquemment diffusés sur diverses chaînes de la télévision française (vingt conférences et 24 interviews en 2017).

Depuis 2013, le père Pedro a été proposé à six reprises pour une nomination au Prix Nobel de la paix, avec le soutien notamment des gouvernements de Slovénie et de Madagascar, ainsi que plusieurs parlementaires français, d'associations et organismes canadiens, italiens, français, argentin, australien, slovène et monégasque[17],[18].

Plusieurs milliers de membres actifs soutiennent régulièrement le père Pedro à travers plusieurs associations en Europe (France, Île de la Réunion, Monaco, Italie, Slovénie, Allemagne, Autriche), en Amérique du Nord (États-Unis), Amérique du Sud (Argentine) et Océanie (Australie)[8].

En France, l'Association des amis de Père Pedro[19] créée en 1994 à l'initiative d'amis français rencontrés lors de ses études à dans les années 1970, fédère les actions de soutien aux actions du Père Pedro, avec plus de 3000 donateurs et adhérents. 97% des fonds récoltés par cette association sont redistribués à Akamasoa[20].

Sur le site internet de cette Association (www.perepedro.com) le Père Pedro communique régulièrement des informations sur les activités d'Akamasoa. De même, ses présences et conférences en France sont annoncées.

L'alimentation des enfants représente un des gros soucis de l'Association (1,7 million de repas ont été distribués en 2017). Elle peut cependant compter sur l'aide alimentaire de la Slovénie et de l'Australie et sur le soutien de sponsors et d'Associations à travers le monde: principauté de Monaco, Kiwanis, Club service, comme le Lions Clubs et le Rotary International[8],[9]...

Des artistes organisent également des concerts pour soutenir Akamasoa

Son ami, le Père André Marie de Croixrault organise, à travers la France, des conférences et des expositions de ses œuvres afin d'aider le Père Pedro dans sa mission.

Distinctions et décorations

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Distinctions

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  • Grand croix de l'ordre national malgache en 2014, commandeur en 2010, chevalier en 1996[21]
  • Insigne d’or de l’Ordre du Mérite de la République Slovène en 2009. L'insigne lui a été remis à l’Académie de la Faculté de Théologie, à l’occasion des 90 ans de l’Université de Ljubljana, le [22].
  • Plaque de la solidarité du ministère des Affaires étrangères et du Culte de la République d'Argentine, remise le par le Secrétaire d'État du culte[23],[24].
  • Chevalier de la Légion d'honneur en 2007. Le père Pedro a été nommé par décret du , chevalier de La Légion d’Honneur, par le président de la République française Nicolas Sarkozy, et sur proposition du Grand Chancelier de la Légion d’honneur le général Jean-Pierre Kelche. L'insigne lui a été remis par Gildas Le Lidec ambassadeur de France à Madagascar début 2008[25].
  • Grand croix de deuxième classe de l'ordre national malgache en .

Récompenses

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  • Prix d'Honneur 2011 de l'association Kiwanis d'Autriche[26].
  • Prix Cardinal Van Thuân 2008 "Solidarité et développement". Ce prix lui a été remis le au Vatican par la Fondation San Mateo lors de la célébration solennelle du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, organisée par le Conseil pontifical Justice et Paix[27]. Cette nomination a été saluée par le pape Benoît XVI[28].
  • Prix "Fetullah Gülen" de l'Institut Ravinala, Madagascar 2015
  • Prix de la Tolérance par le président de l'action européenne Sciences et Arts, Slovénie, 2013
  • Prix du Service Mondial 2005 et médaille d'or 2011 de la Fondation Kiwanis[29]
  • Titre et médaille "Paul Harris Fellow" du Rotary International, Paris 2008
    La Chancellerie argentine rend hommage à Pedro Opeka. Le vice-chancelier Daniel Raimondi a remis une plaque au prêtre argentin Pedro Opeka en reconnaissance de son travail contre la pauvreté à Madagascar.
  • Prix "Cuore Amico" (Ami du cœur) 2000[3]. Ce prix est remis chaque année à des figures exemplaires de missionnaires dans le but de mettre en évidence la grande œuvre opérée par l’Église[30].
  • Médaille d'honneur de la ville de Poissy (Yvelines, France), Jardin de l'Olivier,
  • Docteur honoris causa Université privée d'Argentine,
  • Docteur honoris causa Université de Namur, septembre 2024[31]

Notes et références

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  1. * Père Pedro, Journal de combat : Missionnaire à Madagascar, Paris, Jean-Claude Lattès, , 212 p., Pocket (ISBN 978-2-266-18864-7)
  2. Laurent Grzybowski, « Les combats du père Pedro », La Vie, (consulté le )
  3. a et b Étienne Seguier, « Père Pedro Opeka - Bâtisseur d'espoir », La Vie, (consulté le )
  4. a b et c Association des Amis du Père Pedro, « Dossier de présentation 2012 », sur perepedro.com (consulté le )
  5. « Père Pedro et Pierre Lunel : Rencontres », (consulté le )
  6. Salofo Raneivo, « Le père Pedro Pablo Opeka est officiellement dans la course au Prix Nobel de la Paix 2013. », No Comment Madagascar, (consulté le )
  7. « Le pape à la rencontre d'un de ses disciples à Madagascar : le père Pedro », sur euronews, (consulté le )
  8. a b c d e f g h i j et k Association des Amis du Père Pedro, « Rapport d'activité 2012 d'Akamasoa » (consulté le )
  9. a et b Association des Amis du Père Pedro, « Rapport d'activité 2011 d'Akamasoa » (consulté le )
  10. a b c et d Gilles Freyssinet, « Revue de l'Association des amis du Père Pédro », septembre 2010= (consulté le )
  11. Vendée-Akamasoa, « "Pedro Opeka, bon ami”, du réalisateur slovène Jože Možina, projeté au Vatican ! », sur L'Association Vendée-Akamasoa (consulté le )
  12. Anne-Laure Filhol, « Père Pedro Opeka », sur La Vie.fr, (consulté le )
  13. (en) « Bâtisseur d'espoir », La Vie, (consulté le )
  14. « Les actions humanitaires avec Signes & sens magazine », Psychanalyse magazine, ? (consulté le )
  15. Vita Malagasy, « L'association Akamasoa a Madagascar : Le long combat du Père Pedro », (consulté le )
  16. « Madagascar : Les réalités vraies du Père Pedro Opeka », Madagate, (consulté le )
  17. Vonjy Radasimalala, « Candidat au prochain prix Nobel de la Paix 2013, le père Pedro Opeka souhaite témoigner sur la possibilité de lutter contre la pauvreté », (consulté le )
  18. Miangaly Ralitera, « Prix nobel de la paix - Le père Pedro bien placé », sur L'Express de Madagascar, (consulté le )
  19. Association des amis du Père Pedro, « Présentation de l'association », (consulté le )
  20. Association des amis du Père Pedro, « Présentation de la structure de soutien », (consulté le )
  21. « Père Pedro Opeka : la constance... », Madaplus, (consulté le )
  22. Association des Amis du Père Pedro, « Rapport d'activité 2009 d'Akamasoa » (consulté le )
  23. (es) Ministère des Affaires étrangères et du Culte argentin, « Liste des personnalités décorées », (consulté le )
  24. (es) Secrétariat d'État argentin du culte, « Reconocimiento a la labor del Padre Opeka »,
  25. Association des Amis du Père Pedro, « Rapport d'activité 2007 d'Akamasoa » (consulté le )
  26. Association des amis du Père Pedro, « Prix d'Honneur Kiwanis 2011 pour le père Pedro », (consulté le )
  27. Congrégation de la mission Lazariste, « Interview du Père Pédro Opeka », (consulté le )
  28. (it) Benoît XVI, « Discours final du pape Benoît XVI lors 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme »,
  29. Fondation Kiwanis, « Liste des prix Kiwanis » (consulté le )
  30. (it) « Associazione Cuore Amico - Premio », sur cuoreamico.org (consulté le )
  31. Karin Derochette, « Docteur honoris causa 2024 : Le Père Pedro, une vie à s’engager auprès des plus démunis », sur Université de Namur, (consulté le )

Autobiographie

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  • Père Pedro, Combattant de l'espérance : autobiographie d'un insurgé, Paris, Jean-Claude Lattès, , 285 p., Broché (ISBN 978-2-7441-8906-7)
  • Père Pedro, Le Cri des pauvres, ne pas se dérober, Balland,

Bibliographie

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  • Laurent de Gebhardt (préf. Père Pedro), Père Pedro : au service des pauvres de Madagascar, Paris, Salvator, , 155 p., Broché (ISBN 978-2-7067-1162-6)
  • Pierre Lunel (préf. Patrick Poivre d'Arvor, photogr. Rijasolo), Akamasoa. Rêves d'enfants. 25 ans d'action du Père Pedro, Monaco, Le Rocher, , 180 p., Broché (ISBN 978-2-268-07592-1)
  • Pierre Lunel, L'aventure du Père Pedro, Paris, Éditions du Rocher, , 304 p., Broché (ISBN 978-2-268-07521-1)
  • Pierre Lunel et Rijasolo Rêves d'enfant, 25 ans d'action du Père Pedro, Editions du Rocher,
  • Père Pedro, Journal de combat : Missionnaire à Madagascar, Paris, Jean-Claude Lattès, , 212 p., Pocket (ISBN 978-2-266-18864-7)
  • Carole Escaravage et Grégory Rung (préf. L'Abbé Pierre), La force de l'engagement : en(-)quête de héros, Paris, Presses de la Renaissance, , 317 p., Broché (ISBN 978-2-7509-0031-1)
  • Kämpfer der Hoffnung, Ullstein Verlag, Berlin, 2007
  • Akamasoa 1989-2006. Imprimerie St. Paul Fianrantsoa, Antananarivo, 2006
  • Abbé Pierre et Père Pedro, Pour un monde de justice et de paix : Entretiens, Paris, Presses de la Renaissance, , 230 p., Broché (ISBN 978-2-7509-0044-1)
  • Aimé Ravalimanana: Dix ans d’action humanitaire. Antananarivo (Madagascar), 1999)
  • Alain Scherrer (préf. Patrick Poivre s'Arvor), Le père Pedro de Manantenasoa : debout, encore et quand même, Héricy, Du Puits fleuri, , 214 p., Broché (ISBN 978-2-86739-084-5)
  • Denise Gault, Père Pedro, ou, Les collines du courage, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Paroles vives », , 185 p., Broché (ISBN 978-2-226-06921-4)
  • Père Pedro et Pierre Lunel Insurgez-vous, Éditions du Rocher 2017
  • Père Pedro et Pierre Lunel Père Pedro, prophète des bidonvilles, Éditions du Rocher,
  • Père Pedro et Pierre Lunel (photographies Rijasolo) La Cité d'espérance, Éditions du Rocher oct. 2018
  • Père Pédro et Pierre Lunel (préf. Yann Arthus-Bertrand), Insurgez-vous, Paris, Litos, , 144 p., Poche (ISBN 978-2-38550-028-3)

eDocumentaire

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  • Bernard Orcel, Père Pedro - Le soldat de Dieu - Documentaire sur cassette vidéo VHS
  • Les Collines de l'Espoir, film documentaire de Albert Jaonison

Liens externes

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