Philippe Rochat
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Philippe Rochat, né le au Sentier et mort le à Cheseaux-sur-Lausanne[1], est un chef cuisinier suisse, patron du Restaurant de l’Hôtel de Ville à Crissier qui a obtenu 3 étoiles au Guide Michelin de 1997 à 2012 et une note de 19 au guide Gault&Millau.
Biographie
[modifier | modifier le code]Philippe Rochat nait le au Sentier, dans la Vallée de Joux, d'un père vaudois, André Rochat, et d'une mère italienne, Angelina Locatelli. À la suite du décès de sa mère des suites d'un cancer alors qu'il a neuf ans, son père se remarie et déménage à Romont, où il reprend un café. En 1968, à quatorze ans, Philippe Rochat commence un apprentissage de cuisinier au Buffet de la Gare de Romont, tenu par le père d'un de ses amis d'école, Marcel Cavuscens.
À partir de 1972, il travaille dans différents palaces, et passera six ans à Zurich, tout d'abord au Savoy Baur en Ville, puis au Baur au Lac. Le , il commence à travailler sous les ordres de Frédy Girardet, au Restaurant de l’Hôtel de Ville à Crissier. Après avoir tourné à tous les postes de la cuisine, il est promu chef de cuisine en 1989.
En 1995, il épouse la marathonienne Franziska Rochat-Moser, puis, le , il reprend le restaurant à la suite du retrait de Frédy Girardet. Le restaurant perd temporairement sa 3e étoile au Guide Michelin, mais il la retrouvera rapidement en 1997.
En 1999, il reçoit le titre de « Cuisinier de l'année » décerné par le Gault&Millau suisse, et en 2000, le Gault&Millau français écrit « Crissier abrite toujours le meilleur restaurant du monde ».
En , Franziska Rochat-Moser décède lors d'un accident de montagne ; après une pause en Laponie, Philippe Rochat reprend en main le restaurant, et se lance dans divers projets, incluant « Flaveurs », un livre de recettes qui sera édité en 2003. En 2006, il reçoit l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite qui lui est remise par Philippe Douste-Blazy, le ministre français des Affaires étrangères à l'époque. En 2012, il remet son restaurant à Benoît Violier, son chef de cuisine. En 2013, il reçoit un doctorat honoris causa de l'université de Tours (France)[2]. Il habitait à Jouxtens-Mézery.
Le au matin, il meurt des suites d'un malaise lors d'une balade à vélo[1].
Sources
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Ribaut, « Les trois saveurs de Philippe Rochat », Le Monde, .
- Olivier Toublan, « Rochat? C'est moins cher qu'une pizzeria ! », Bilan, .
Publication
[modifier | modifier le code]- Philippe Rochat, Véronique Zbinden et Pierre-Michel Delessert, Flaveurs, Éditions Pierre-Marcel Favre, Lausanne, 2003 (ISBN 2-8289-0750-3)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le chef étoilé Philippe Rochat est décédé », sur arcinfo.ch, (consulté le )
- Dossier de presse sur le site de l'IEHCA