Place de l'Alma
8e, 16e arrts Place de l’Alma | ||
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Situation | ||
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Arrondissements | 8e 16e | |
Quartiers | Chaillot Champs-Élysées | |
Voies desservies | Avenue de New-York Avenue du Président-Wilson Avenue George-V Avenue Montaigne Cours Albert-Ier | |
Morphologie | ||
Diamètre | 109 m | |
Forme | Circulaire | |
Historique | ||
Création | 1858 | |
Dénomination | 1858 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 0231 | |
DGI | 0217 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris | ||
Images sur Wikimedia Commons | ||
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La place de l’Alma est une place des 8e et 16e arrondissements de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'une place-carrefour d'environ 7500 m² où la quasi intégralité de l'espace est destiné à la circulation routière, les espaces piétons sont uniquement constitués des trottoirs aux périphéries de la place.
Longue d'environ 110 mètres, elle est située à la rencontre des avenues de New-York, du Président-Wilson, George-V, Montaigne et du cours Albert-Ier.
Elle borde la place de la Reine-Astrid à l'est et la place Diana à l'ouest.
Ce site est desservi par la station de métro Alma - Marceau (sur la ligne 9) et la gare RER du Pont de l'Alma (sur la ligne C).
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle tient son nom de son voisinage avec le pont de l'Alma, qui commémore la bataille de l'Alma (1854) pendant la guerre de Crimée[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La place est créée par le décret du 6 mars 1858[1] et alignée, entre les avenues de New-York et du Président-Wilson, par un décret du 9 mars 1897.
Le , la place s'affaisse, jusqu'à un mètre, sans faire de victime. Le mouvement de sol est dû aux travaux de percement de la ligne 9 du métro dont la galerie a été inondée[2],[3].
Le 7 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose place de l'Alma[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]La place est célèbre pour sa Flamme de la Liberté, réplique de la flamme de la statue de la Liberté. Cette flamme, offerte par le Herald Tribune en 1989, est installée entre la place et le début du pont, au surplomb du tunnel où la princesse Diana a trouvé la mort le dans un accident de voiture. Elle sert depuis de monument au souvenir pour beaucoup d'admirateurs de la princesse. Cette partie de la place est officiellement dénommée place Diana depuis 2018.
- No 1 : immeuble d’environ 500 m2 sur six étages appartenant, en quasi-totalité, à la femme politique Caroline Cayeux, ancienne maire de Beauvais, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales démissionnaire[5].
- No 3 : à l'angle de l'avenue du Président-Wilson se trouvait le café le Yacht Club français, que tenait le photographe Eugène Druet et qu'il abandonna en 1903 pour ouvrir une galerie d'art au 114, rue du Faubourg-Saint-Honoré.
- Le Monument à Mickiewicz d'Antoine Bourdelle est initialement installé au centre de la place en 1929. En raison de problèmes liés à la circulation automobile, il est déplacé plus à l'est, cours Albert-Ier, en 1956[6].
- Flamme de la Liberté, place Diana.
- No 1 bis : entrée.
Dans la littérature
[modifier | modifier le code]- Une scène d'embouteillage place de l'Alma est racontée dans le roman Les Sultans (1964) de Christine de Rivoyre[7].
- Dans la première scène du film Les Petits mouchoirs (2010) de Guillaume Canet, Ludo, le personnage interprété par Jean Dujardin, quitte la discothèque Le Baron et traverse la place de l'Alma en scooter, direction avenue Rapp.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Place de l'Alma » et « Pont de l'Alma », p. 75.
- « L’impressionnant affaissement de la place de l’Alma », sur www.pariszigzag.fr, (consulté le ).
- Extraits de presse de l'époque.
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica.
- « Au cœur de la démission de Caroline Cayeux, cet immeuble cossu à Paris », huffpost, 29 novembre 2022.
- Photographie ancienne du Monument à Mickiewicz sur la place de l'Alma.
- Éric Neuhoff, « Cent ans et des poussières », Le Figaro Magazine, semaine du 11 janvier 2019, p. 77.