Pratt & Whitney Canada PT6

PT6
Vue du moteur
A PT6A-20 au Musée de l'aviation du Canada

Constructeur Pratt & Whitney Canada
Premier vol
Caractéristiques
Type Turbopropulseur (PT6A)
Turbomoteur (PT6B,PT6C,PT6T)
Masse 102 kg

Le Pratt & Whitney Canada PT6 est l'un des turbopropulseurs les plus utilisés dans le domaine aéronautique. Il s'agit d'un moteur à flux inversé conçu et fabriqué par Pratt & Whitney Canada pour les aéronefs. Il est reconnaissable par ses échappements caractéristiques situés de part et d'autre du moteur. Il est décliné en 4 variantes :

  • Le PT6A, qui est un turbopropulseur qui se destine aussi bien à l'aviation d'affaire qu'aux avions de ligne et avions agricoles [1].
  • Les PT6B, PT6C et PT6T qui sont des turbomoteurs destinés aux hélicoptères [2].

En 1956, la demande pour le moteur radial Wasp était encore forte et sa ligne de production était solide et rentable. Prévoyant la nécessité de produire des moteurs ayant un rapport poids/puissance beaucoup plus élevé que les moteurs à pistons, le président de P&WC, Ronald Riley, demanda à l'ingénieur Dick Guthrie d'établir un groupe de développement pour créer un turbopropulseur. Pour ce faire Riley accorda à Guthrie un modeste budget de 100 000 dollars canadiens. Guthrie recruta de jeunes ingénieurs du Conseil national de recherches à Ottawa et de Orenda Engines en Ontario. En 1958, le groupe commença le développement d'un turbopropulseur destiné à fournir 450 ch. Le premier moteur fut mis en marche et fonctionna avec succès en [3],[4]. Ce moteur vola pour la première fois le , monté sur un Beechcraft Model 18 De Havilland Canada à Downsview, Ontario. La production à grande échelle commença en 1963, avec une entrée en service l'année suivante.

De 1963 à 2016 le rapport poids/puissance fut amélioré de 50%, la consommation de carburant spécifique au frein diminuée de 20% et le rapport de pression porté à 14:1 [5]. Son développement se poursuit encore aujourd'hui et même si sa configuration de haut niveau est la même qu'en 1964, P&WC a mis à jour le PT6, notamment avec des aubes de turbine monocristal au début des années 1990 et l'introduction du système FADEC. Son rapport de pression est de 13:1 dans le tiltrotor AgustaWestland AW609 [6].

En réponse au General Electric GE93, Pratt & Whitney Canada lancera en 2017 des tests de démonstration de la technologie et des systèmes de base du moteur pour un moteur de 2 000 chevaux proposé pour remplacer les versions les plus puissantes du PT6 [7]. Probablement au cœur du développement du PT6C, il se situerait entre la PT6C-67C / E de 1750 ch et la famille de 2 300 sch PW100, et devrait être prêt à être lancé d'ici la fin de 2017 pour une plate-forme initiale hélicoptère avec une réduction de 10-15% de consommation de carburant spécifique au frein [8]. Ce développement de 2 000 sch cible un nouveau marché : un Super PC-12, un TBM plus puissant ou un King Air plus grand; pour mieux intégrer le système de propulsion et le plan de maintenance, l'hélice et le contrôleur électronique du moteur sont testés en , de nouveaux éléments sont en cours et un démonstrateur complet devrait être opérationnel d'ici la fin de l'année 2017 [9].

Lorsque de Havilland Canada réclama un moteur beaucoup plus gros pour le DHC-8 (soit environ le double de la puissance de la version Large du PT6) P&WC réagi avec un nouveau design connu sous le nom de PT7, rebaptisé plus tard Pratt & Whitney Canada PW100.

Développement

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Toutes les versions du moteur se composent de deux sections qui peuvent être facilement séparées pour la maintenance : un générateur de gaz fournit du gaz chaud à une turbine de puissance libre [10]. Le démarreur accélère seulement le générateur de gaz, ce qui facilite le démarrage du moteur, en particulier par temps froid [10]. L'air pénètre dans le générateur de gaz à travers un tamis d'entrée dans le compresseur axial à basse pression. Cela se passe en trois étapes sur les versions petites et moyennes du moteur et en quatre étapes sur les grandes versions. L'air s'écoule ensuite dans un compresseur centrifuge à un étage, à travers une chambre de combustion annulaire pliée, et enfin à travers une turbine à un étage qui alimente les compresseurs à environ 45 000 tr/min. Le gaz chaud provenant du générateur de gaz s'écoule dans la turbine de puissance, qui tourne à environ 30 000 tr/min. Il y a une étape sur les moteurs de la série Small et deux étapes sur les Medium et Large. Pour l'utilisation de turbopropulseurs, cela alimente une boîte de vitesses planétaire à deux étages, qui fait tourner l'hélice à une vitesse de 1900 à 2200 tr/min. Les gaz d'échappement s'échappent alors à travers deux conduits latéraux dans le carter de la turbine de puissance. Les turbines sont montées à l'intérieur de la chambre de combustion, réduisant ainsi la longueur totale.

Dans la plupart des installations aéronautiques, le PT6 est monté en arrière dans la nacelle, de sorte que le côté admission du moteur fait face à l'arrière de l'avion. Cela place la section de puissance à l'avant de la nacelle, où elle peut entraîner l'hélice directement sans avoir besoin d'un arbre de transmission long. L'air d'admission arrive généralement au moteur par un conduit monté en dessous et les deux sorties d'échappement sont dirigées vers l'arrière. Cette disposition facilite la maintenance en permettant d'enlever toute la section de puissance avec l'hélice, exposant ainsi la section du générateur de gaz. Pour faciliter les opérations en terrain inégal (non lisse, éventuellement avec des gravillons), les objets étrangers sont détournés de l'admission du compresseur par des séparateurs inertiels dans l'entrée [11].

PT6 : à gauche accessoires et admission, à droite échappement couvert et support d'hélice

Historique opérationnel

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À l'occasion du 40e anniversaire de son vol inaugural en 2001, plus de 36 000 PT6A avaient été livrés, sans compter les autres versions dérivées [12]. Jusqu'en , 31 606 moteurs livrés ont volé plus de 252 millions d'heures [13]. Jusqu'en , 51 000 ont été produits [14]. En tout cette famille de moteurs a enregistré 400 millions d'heures de vol de 1963 à 2016 [5].

La famille PT6 est connue pour sa fiabilité avec un taux d'arrêt en vol de 1 pour 333 333 heures jusqu'en [13] 1 pour 127 560 heures en 2005 au Canada [15], 1 pour 333 000 heures de 1963 à 2016 [5], 1 pour 651 126 heures sur 12 mois en 2016 [16]. Le temps entre les révisions se situe entre 3600 et 9000 heures et les inspections de la section chaude entre 1800 et 2000 heures [17].

En l'absence de FADEC, l'accélérateur automatique peut être installée comme une mise à niveau du marché secondaire avec un actionneur, initialement dans un avion monomoteur comme un PC-12 et éventuellement dans un avion bi-turbopropulsé [18].

La principale variante, la PT6A, est disponible dans une grande variété de modèles, couvrant une gamme de puissance de 580 à 920 ch dans la série d'origine, et jusqu'à 1 940 ch (1 450 kW) dans les «grandes» lignes. Les PT6B et PT6C sont des variantes de turbomoteurs pour hélicoptères. Dans l'utilisation militaire américaine, ils sont désignés T74 ou T101.

Plusieurs autres versions du PT6 sont apparues au fil du temps :

  • le Large PT6 reçoit un autre étage de turbine de puissance avec une réduction plus importante en sortie, produisant presque le double de la puissance, entre 1 090 et 1 920 ch (1 430 kW);
  • le PT6B est un modèle de turbomoteur d'hélicoptère, doté d'une boîte de vitesses à réduction avec un embrayage à roue libre et un régulateur de turbine de puissance, produisant 1 000 sch (750 kW) à 4 500 tr/min;
  • le PT6C est un modèle pour hélicoptère, avec un seul échappement latéral, produisant 2 000 ch (1 500 kW) à 30 000 tr/min, monté avec une boîte de vitesses fournie par l'utilisateur;
  • le PT6T Twin-Pac se compose de deux moteurs PT6 entraînant une boîte de réduction à sortie commune, produisant près de 2 000 sch (1 500 kW) à 6 000 tr/min;
  • le ST6 est une version destinée aux applications stationnaires, développée à l'origine pour le Train Turbo, et maintenant largement utilisée comme unité auxiliaire de puissance sur de gros avions, ainsi que pour de nombreuses autres utilisations [19].

Turbopropulseur PT6A

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Un PT6-A67D équipant un Beechcraft 1900D

Quelques chiffres

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Le turbopropulseur PT6A est décliné en plus de 65 modèles, allant de 500 à 2 000 ch sur l'arbre et a été produit à plus de 47 000 exemplaires [1] entre les années 1960 et ; plus de 23 500 de ces moteurs sont toujours en service.

Réducteur épicycloïdal d'un PT6

Le PT6A est un moteur à deux arbres concentriques, équipé d'un compresseur mécanique multi-étages (trois étages axiaux basse pression suivis par un étage centrifuge haute pression) qui est entraîné par une turbine mono-étage tournant à environ 45 000 tr/min. Une turbine motrice indépendante est reliée à l'hélice via un arbre tournant à environ 30 000 tr/min et entraînant un réducteur à train épicycloïdal à deux étages dont la vitesse de sortie va de 1 700 à 2 200 tr/min[1]. Sur la plupart des avions l'utilisant, le PT6A est monté axe de sortie vers l'avant pour réduire la longueur de l'arbre d'hélice. Cela place l'entrée d'air vers l'arrière du moteur. Elle est alimentée par un conduit d'air généralement sous celui-ci.

Performances

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Les Manuels de Vol des avions utilisant des PT6A contiennent habituellement des tables et des graphes qui donnent les performances de l'avion donc des indications sur la performance du moteur PT6A utilisé.

Performances théoriques et rendement

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L'efficacité énergétique d'un PT6A va donner une vision plus générale alors que les tables et les graphes d'un Manuel de Vol vont donner des informations plus spécifiques.

Dans le cas d'un moteur, l'efficacité (notée - lettre grecque éta) sera fonction des conditions d'utilisation, et on a :

est la quantité utile de travail produite par le système (en joules), et "Énergie" est la quantité d'énergie (aussi en joules) utilisée pour faire fonctionner le système. On obtiendra le même résultat en faisant le rapport des puissances correspondantes.

Dans le cas d'un turbopropulseur, il sera plus pratique de considérer la relation entre la puissance fournie et le débit de carburant ("Fuel Flow", "FF"), valeurs que l'on retrouve habituellement dans les Manuels de Vol. Si la puissance n'y apparait pas explicitement, il suffit de se rappeler qu'avec des unités appropriées, la puissance est le produit du couple ("Torque") par la vitesse de rotation ("RPM") et que dès que l'on considère des rapports entre puissances (ou des pourcentages), les unités n'ont plus d'influence.

Pour analyser les performances d'une machine thermique, il est habituel d'utiliser un diagramme de Clapeyron où l'on représente à la fois la Pression ("P") et le Volume ("V"). Le fonctionnement d'un moteur thermique simple (modélisé avec une "source froide" et une "source chaude") peut être décrit avec un Cycle de Carnot. Dans ce cas, les équations de la thermodynamique permettent de définir la valeur maximum de l'efficacité :

elle dépend "uniquement" du rapport des températures (exprimées en degrés Kelvin) de la "source froide" (Tf) et de la "source chaude" (Tc). Plus Tc est élevée, plus l'efficacité sera bonne.

Le Cycle de Brayton [20] a été utilisé pour modéliser des turbines. Les calculs effectués dans ce contexte donnent des résultats comparables à ceux obtenus à partir d'un Cycle de Carnot. Le cas d'un moteur PT6A est toutefois plus complexe que celui d'un turboréacteur à simple flux, puisque le PT6A est composé d'une part d'un générateur de gaz et d'autre part d'une turbine de puissance qui récupère les gaz à la température donnée par l'ITT ("Interstage Turbine Temperature"), qui les détend puis les rejette dans l'atmosphère (produisant le cas échéant une poussée résiduelle qui, dans le cas d'un PT6A-42, peut être de l'ordre de 600 lbs).

Observations et implications

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Dans les PT6A le capteur de température le plus proche de la chambre de combustion est habituellement celui qui indique l'ITT [21]. Entre la chambre de combustion (à la température Tc) et l'espace inter-turbines il y a la turbine du compresseur [22]. Les gaz chauds (à la température "ITT") traversent, ensuite, la turbine de puissance (reliée à l'hélice par le réducteur) avant d'être rejetés dans l'atmosphère, ce qui donne la poussée résiduelle.

Avec une consommation de carburant donnée, la puissance obtenue va donc dépendre très significativement des températures, donc, en particulier de l'ITT. En vol, les meilleures performances vont donc être obtenues dans le cas de la "Maximum Cruise Power" qui correspond à une ITT très élevée (et qui est définie, par exemple, dans le Manuel de vol du BE 90 F, un avion qui est normalement équipé d'un PT6A-135).

Dans le cas du BE 90 F (donc d'un PT6A-135), les données dans le Manuel de Vol mettent en évidence une diminution de l'efficacité de l'ordre de 5% dans le cas de la croisière "économique" ("Maximum Range Power" [23]) : en effet, dans ces conditions de vol, l’ITT est plus basse que dans le cas d’un vol à la "Maximum Cruise Power".

Si la puissance (et la vitesse) nécessaire pour un vol est inférieure à celle qui correspond à la Maximum Range Power [24], par exemple, pour rentrer dans un "circuit d'attente" [25], l'ITT sera encore plus faible et, avec elle, l'efficacité. Il en est de même, si le contrôle demande à ce que la vitesse de l'avion soit réduite (ou, tout simplement pour respecter la limite de vitesse de 250 kts, imposée dans certains espaces aériens).

Du coup, avec une efficacité réduite, dans un cas extrême, il est possible qu'il n'y ait plus assez de carburant à bord pour arriver à destination - dans ces conditions là - alors qu'il y en aurait eu assez pour arriver à destination dans les conditions de la "Maximum Range Power" (mais avec la vitesse correspondante).

Cette diminution de l'efficacité du moteur lorsque l'on diminue la puissance fournie n'est pas habituelle avec les avions ayant des moteurs à pistons (et des profils d'ailes habituels) [26] avec lesquels on peut espérer pouvoir augmenter la distance franchissable, en réduisant la puissance et donc la vitesse (tout en gardant une vitesse supérieure à la "vitesse de finesse maximum", pour éviter des effets contre-productifs).

Au sol (à l'arrêt ou au roulage), la puissance nécessaire est très faible, l'ITT le sera aussi et à son tour l'efficacité : ceci explique pourquoi l'on observe des FF importants. Par exemple, avec un PT6A-135, il y a des conditions de vol (en altitude) où la consommation de carburant est à peine le double de la consommation observée au sol, par exemple, au point d'attente.

Il faut donc se méfier des attentes longues : une demi-heure d'attente pouvant réduire l'autonomie d'un quart d'heure de vol. Ce n'est pas du tout le cas des moteurs à piston.

Au décollage ou à la remise des gaz, les turboréacteurs et les turbopropulseurs ont la réputation d’être « mous ». C’est, sans doute dû – en partie, mais en partie seulement – à l’inertie du système ; en effet l’inertie de l’hélice d’un turboprop (par exemple d'un PA 31 T, un avion qui utilise un PT6A-28) ne doit pas être bien différente de celle d’une hélice comparable montée sur un avion à pistons (par exemple un PA 31). Il y a un autre facteur à prendre en compte : avant le décollage ou la remise de gaz, la puissance est faible, l’ITT et l’efficacité aussi ; il faut donc que l’ITT et l’efficacité aient le temps d’augmenter pour que le moteur puisse atteindre la puissance requise.

Le même Manuel de Vol montre qu'entre les niveaux de vol ("FL") 80 et 260, la consommation nécessaire pour franchir 1 km décroit d'un facteur 1,6 ; donc, on a intérêt à voler haut ; mais la meilleure vitesse est obtenue entre les FL 100 et 150 (en fonction de la température du jour). Le choix du niveau de vol pour la croisière avec une PT6A doit donc se faire avec beaucoup de doigté !

Le PT6A se décline en 3 grandes gammes étagées en fonction de la puissance. Ces niveaux de puissances sont obtenus par augmentation du débit d'air dans le compresseur, ainsi que par augmentation du nombre d'étages au sein de la turbine motrice.

Puissances et encombrement de chacune des gammes [27]
Catégorie de puissance mécanique

(puissance sur l'arbre en ch)[28]

Vitesse de l'hélice

(max, tr/min)[29]

Hauteur (cm)[29] Largeur (cm)[29] Longueur (cm)[29]
PT6A 'petits' (A-6 à A-36) 500 à 750 1 900 à 2 200 53,3 à 63,5 54,6 157,5
PT6A 'moyens' (A-38 à A-50) 700 à 1 200 1 700 à 2 000 55,9 49,5 170,2 à 193
PT6A 'gros' (A-60 à A-67) 1 050 à 1 700 1 700 à 2 000 55,9 49,5 170,2 à 193


Attention : le "cheval-vapeur" (ch) français correspond approximativement à 735 Watt

alors que le "cheval-vapeur " britannique (hp) correspond, lui, à approximativement 746 Watt.


Small [30]
variantes equivalent
shaft
horsepower
shaft
horsepower
applications [31]
PT6A-6 525 eshp 500 shp
PT6A-11AG 528 eshp 500 shp Air Tractor AT-400
Schweizer Ag-Cat G-164B Turbine
PT6A-15AG 715 eshp 680 shp Air Tractor AT-400
Air Tractor AT-501
Frakes Turbocat
Schweizer Ag-Cat G-164B Turbine
PT6A-20 579 eshp 550 shp
PT6A-21 580 eshp 550 shp Beechcraft King Air C90A/B/SE
Beechcraft Bonanza (turbine conversion)
Evektor EV-55 Outback
PT6A-25, -25A 580 eshp 550 shp
PT6A-25C 783 eshp 750 shp Embraer EMB 312 Tucano
Pilatus PC-7/PC-7 MKII Turbo Trainer
PZL-130 Orlik / TC-II Turbo-Orlik
PT6A-27 715 eshp 680 shp Beechcraft Model 99A, B99
De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter 300
Harbin Y-12
Embraer EMB 110 Bandeirante
Let L-410 Turbolet
Pilatus PC-6/B Turbo-Porter
PT6A-28 715 eshp 680 shp Piper PA-31T Cheyenne
PT6A-29 778 eshp 750 shp
PT6A-34 783 eshp 750 shp Embraer EMB 110 Bandeirante/111
Embraer EMB 821 Carajá
Grumman Mallard (turbine conversion)
JetPROP DLX
PAC P-750 XSTOL
Quest Kodiak
Vazar Dash 3 Turbine Otter
Viking DHC-6 Twin Otter 400

Pilatus PC-6 Turbo Porter (STC)

PT6A-34AG 783 eshp 750 shp Air Tractor AT-502B
Frakes/Grumman Turbo-Cat Model A/B/C
Pacific Aerospace 750XL
PZL-Okecie PZL-106 Turbo Kruk
Schweizer Ag-Cat G-164B/D Turbine
Thrush Model 510P
PT6A-35 787 eshp 750 shp Blue 35
JetPROP DLX
PT6A-36 783 eshp 750 shp
PT6A-38 801 eshp 750 shp
PT6A-110 502 eshp 475 shp
PT6A-112 528 eshp 500 shp
PT6A-114 632 eshp 600 shp Cessna 208 Caravan I
PT6A-114A 725 eshp 675 shp Cessna 208 Caravan 675
PT6A-116 736 eshp 700 shp
PT6A-121 647 eshp 615 shp
PT6A-135 787 eshp 750 shp Beechcraft King Air F90-1/C90GT/C90GTi/C90GTx
Blackhawk XP135A Cheyenne Series
Blackhawk XP135A Conquest I
Blackhawk XP135A King Air 90 Series
Cessna Conquest I
Lancair Evolution
Silverhawk 135/StandardAero C90/E90
StandardAero Cheyenne Series
StandardAero King Air F90
T-G Aviation Super Cheyenne
Vazar Dash 3 Turbine Otter
PT6A-140 912 eshp 867 shp Cessna 208 Grand Caravan EX
PT6A-140A 945 eshp 900 shp Daher Kodiak 900
Medium [30]
variantes equivalent
shaft
horsepower
shaft
horsepower
applications [31]
PT6A-40 749 eshp 700 shp
PT6A-41 903 eshp 850 shp Beechcraft King Air 200/B200
Piper PA-42 Cheyenne III/IIIA
PT6A-42 903 eshp 850 shp Beechcraft C-12 HuronF
Beechcraft King Air 200/B200
Blackhawk XP42 King Air 200
StandardAero King Air 200
Blackhawk XP42A C-208 Caravan Series (-42A)
Piper PA-46 Meridian / M500 / M600
PT6A-45 1070 eshp 1020 shp
PT6A-50 1022 eshp 973 shp De Havilland DHC-7
PT6A-52 898 eshp 850 shp Beechcraft King Air B200GT/250
Blackhawk XP52 King Air 200/B200
Enhanced Aero B200GTO
StandardAero King Air 200/B200
Piper M700
PT6A-60, -60A 1113 eshp 1050 shp Beechcraft 200 300/350
PT6A-60AG 1081 ehsp 1020 shp Air Tractor AT-602
Ayres Thrush 550P/660
PT6A-61 902 eshp 850 shp
PT6A-62 950shp[32] KAI KT-1/KO-1
Pilatus PC-9 Turbo Trainer
Large [33]
variantes equivalent
shaft
horsepower
shaft
horsepower
applications[31]
PT6A-64 747 eshp 700 shp Socata TBM-700
PT6A-65B, -65R [30] 1249 eshp 1173 shp Beechcraft 1900/1900C
Polish Aviation Factory M28 Skytruck
PT6A-65AG, -65AR [30] 1298 eshp 1220 shp Air Tractor AT-602
Air Tractor AT-802/802A/802AF/802F
Ayres Thrush 660/710P
PT6A-65SC 1100 shp Cessna 408 SkyCourier
PT6A-66, -66A, -66D 905 eshp 850 shp National Aerospace Laboratories SARAS
Piaggio P.180 Avanti
Ibis Ae270 HP (-66A)
Socata TBM-850
Socata TBM-900
Socata TBM-910
Socata TBM-930
Socata TBM-940
PT6A-66B 1010 eshp 950 shp Piaggio P180 Avanti II
PT6A-67, -67A, -67B, -67P 1272 eshp 1200 shp Beechcraft Starship
Epic LT
Epic E1000
IAI Heron TP
Pilatus PC-12 (-67B)
Pilatus PC-12NG (-67P)
PT6A-67D 1285 eshp 1214 shp Beechcraft 1900D
PT6A-67AF, -67AG, -67R, -67T 1294 eshp 1220 shp Air Tractor AT-802/802A/802AF/802F (-67AG)
Ayres Thrush 710P (-67AG)
Basler Turbo BT-67 (-67R)
Short 360 / 360-300 (-67R)
PT6A-67F 1796 eshp 1700 shp Air Tractor AT-802/802A/802AF/802F
PT6A-68 1324 eshp 1250 shp Beechcraft T-6 Texan II
Pilatus PC-21 (-68B)
Embraer EMB-314 Super Tucano (-68C)
  • T74 : Désignation militaire américaine pour le PT6A-20/27, utilisée sur le Beechcraft U-21 Ute.
  • T101 : Désignation militaire américaine pour le T101-CP-100 / PT6A-45R, utilisée dans les Short 330 et Short C-23 Sherpa.
  • PT6B-9 : turboréacteur à turbine de 550 ch (404,5 kW) destiné aux hélicoptères. Une évolution postérieure du PT6B est évaluée à 981 ch (721,5 kW).
  • PT6C : moteur de 1600 à 2300 ch (1190 à 1 720 kW) pour les hélicoptères et les tiltrotors.
  • PT6D-114A : basé sur le PT6A-114A. La principale différence est la suppression de l'engrenage réducteur et de l'arbre de sortie du deuxième étage, car le moteur est destiné à être intégré à une boîte de vitesses combinée comprenant des régulateurs de turbine de puissance et un arbre de sortie d'hélice.
  • Soloy Dual Pac : 2 moteurs PT6D-114A entraînant une seule hélice par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses combinée, capable de fonctionner indépendamment.
  • PT6T : Unités Twin PT6 combinant les sorties à travers une boîte de vitesses pour une utilisation dans les hélicoptères.
  • ST6 : variante du PT6 développé à l'origine comme groupe motopropulseur pour les trains électriques Train Turbo UAC, mais plus tard utilisé comme générateur d'énergie stationnaire et unité d'alimentation auxiliaire.
  • ST6B : version de 550 ch (410 kW) du PT6 développé pour la STP-Paxton Turbocar, lancé en 1967 pour les 500 miles d'Indianapolis [34].
  • STN 6/76 : version de 500 ch (370 kW) du PT6 développé pour être utilisé dans le Lotus 56, qui couru les 500 miles d'Indianapolis en 1968 et plus tard en 1971 en Formule 1 [35],[36].

Utilisation

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Un PT6A-28 équipant un Xingu

Le PT6A équipe, entre autres, en bi-turbine le Piaggio P180 Avanti (PT6A-66 et PT6A-66B sur le Avanti II), ainsi que la série de Beechcraft King Air et en mono-turbine les Pilatus PC-6, PC-7, PC-9, PC-12 et PC-21 ainsi que les Socata TBM-700 et 850, et certains modèles turbo-propulsés de chez Piper comme la série des Meridian.

Il est aussi utilisé par l'armée américaine sous la dénomination T-74 [37].

Les turbomoteurs

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Les PT6B, PT6C et PT6T sont des turbomoteurs destinés aux hélicoptères, chacun propose son lot de technologie intéressante.

  • Le PT6B est une variante directe du PT6A. Il est destiné aux hélicoptères monomoteurs et bimoteurs [2].
  • Le PT6C est la variante la plus récente des PT6. Il est destiné aux hélicoptères de taille moyenne [2].
  • Le PT6T est le résultat du couplage de deux PT6A. Il est destiné aux hélicoptères intermédiaires [38].

Le PT6T, aussi appelé Twin-Pac est l'assemblage de deux PT6A montés en parallèle. Ceux-ci sont couplés par un réducteur commun, mais étant équipés d'un embrayage, l'utilisation d'un seul moteur est possible. La puissance sur l'arbre de sortie du réducteur va de 1 800 à 2 000 ch [38].

Il équipe les hélicoptères suivants :

Applications

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Le moteur est utilisé dans plus de 100 applications différentes :

PT6A

PT6B

PT6C

PT6D

PT6E

ST6

STN

Développement connexe

Moteurs comparables

Liste moteurs d'avions

Références

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  1. a b et c « PT6A | Pratt & Whitney Canada », sur pwc.ca (consulté le ).
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  27. Tableau tiré du site constructeur
  28. Les puissances sont des valeurs approximatives au décollage. Disponibles au niveau de la mer, pour une journée standard, dans des conditions statiques, moteur non installé. Exclut la poussée des gaz d'échappement
  29. a b c et d Les dimensions sont des valeurs approximatives. Elles sont ici données en pouces
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Liens externes

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