Raymond de Belot
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| Préfet des Pyrénées-Orientales | |
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| Nom de naissance | Félix Hubert Raymond de Belot |
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| Activités | Officier de marine, haut fonctionnaire |
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| Distinction |
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Félix Hubert Raymond de Belot, né à Mustapha (aujourd'hui Sidi M'Hamed) le [1] et mort à Dax le , est un officier général de la marine française.
Biographie[modifier | modifier le code]
En octobre 1908, il entre à l’École navale d'où il sort enseigne de vaisseau de 2e classe en . Il embarque alors sur le croiseur Marseillaise puis en , sur le contre-torpilleur Bélier en escadre de l'Atlantique. Il est promu enseigne de vaisseau de 1re classe en , il est affecté à la division navale du Maroc à bord du Cassard.
En , il est officier en second des sous-marins Armide puis, en 1916, de la Gorgone en opération dans l'Adriatique. Il est officier-électricien sur le torpilleur Commandant-Lucas en . Lieutenant de vaisseau en à bord de la Marseillaise dans l'Atlantique, il est ensuite affecté à l’Ecole des torpilles de Toulon sur l' Amiral-Tréhouart et sur La Partie en 1919 et 1920.
En , il retourne aux sous-marins. Il est alors chargé de remettre en état le Carissan, un ex sous-marin allemand livré à la France comme dommage de guerre. Il commande ensuite le sous-marin Joëssel () et est affecté de nouveau en aux sous-marins de Toulon.
Capitaine de corvette en , il commande en février le sous-marin de 1200 tonnes Dauphin puis est chargé en de superviser les travaux d'achèvement du croiseur sous-marin Surcouf. Capitaine de frégate en , il en prend le commandement et reçoit en un témoignage de satisfaction pour les missions qu'il a réalisées avec ce bâtiment, notamment sa croisière d'endurance en Afrique.
Membre de la Commission permanente des essais des bâtiments de la flotte en , il est admis comme auditeur du Centre des hautes études navales en . En , il appartient à l'inspection générale des forces maritimes.
Capitaine de vaisseau en , chef d'état-major des forces maritimes en Méditerranée en août, il commande en la Gloire dans la 4e division de croiseurs, qui est intégrée en à la force de raid de l'amiral Gensoul. Il participe alors durant l'hiver 1939-1940 aux difficiles missions d'escorte des convois de l'Atlantique, reçoit en le commandement du ravitailleur de sous-marins Jules-Verne et de l'escadrille de sous-marins détachés en Angleterre. Il est présent aux opérations de Norvège et de mer du Nord.
En , il est désigné commandant du port de Sète et en septembre, préfet des Pyrénées-Orientales. Contre-amiral en , en octobre, il est affecté à l'état-major de la Marine à Toulon. Il est placé en congé d'armistice en décembre avant d'être admis en 2ème section des officiers généraux en .
Œuvres[modifier | modifier le code]
Membre de l'Académie de marine (), on lui doit des ouvrages historiques :
- Le Désastre de Pearl-Harbour, Gigord, 1946
- L'Escadre du sacrifice, Gigord, 1947
- La Guerre aéronavale du Pacifique, Payot, 1948
- La Guerre aéronavale en Méditerranée : 1939-1945 (1949)
- La Guerre aéronavale dans l'Atlantique, Payot, 1950
- La Marine française pendant la campagne 1939-1940, Plon, 1954
- La Marine française pendant un conflit futur, Payot, 1958
- La Puissance navale dans l'histoire. 1914-1959, Éditions maritimes et d'outre-mer, 1960
- La Méditerranée et le Destin de l'Europe, Payot, 1961
Notes et références[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 40-41
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Raymond de Belot sur le site de l’École navale (avec photographies)
