Richard Siegel
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| Naissance | Minneapolis, Minnesota |
|---|---|
| Activité principale | claveciniste |
| Style | musique baroque |
| Activités annexes | accompagnateur, continuiste, professeur, éditeur de musique |
| Lieux d'activité | Paris, Saint-Maur des Fossés (France), Kyoto, Osaka (Japon),… |
| Années d'activité | depuis 1976 |
| Maîtres | Robert Veyron-Lacroix, Laurence Boulay |
| Enseignement | CNSM de Paris, La Sorbonne, CRR de Saint-Maur des Fossés,… |
| Distinctions honorifiques | Prix Charles Oulmont ; Prix de la meilleure réalisation de basse continue |
| Site internet | rdsiegel.net |
Richard Siegel, né en à Minneapolis (Minnesota, États-Unis), est un claveciniste, accompagnateur et éditeur de musique français d’origine américaine. On lui doit notamment une méthode pédagogique et une collection de pièces pour et avec clavecin.
Biographie
[modifier | modifier le code]Richard Siegel s’est installé en France en 1971, où il a étudié le clavecin, la basse continue et la musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il a notamment étudié auprès de Robert Veyron-Lacroix et Laurence Boulay.
En 1977, il a reçu le « Prix de la meilleure réalisation de basse chiffrée » au Concours international de clavecin de Paris[1].
En 2002, il a reçu le Prix Charles et Christiane Oulmont (Fondation de France) pour l’ensemble de sa carrière.
Sa carrière d’enseignant l’a conduit du Conservatoire supérieur de musique de Paris (où il fut notamment professeur de déchiffrage de 1979 à 1989) à la Sorbonne en musicologie. Il a ensuite enseigné, parmi plusieurs postes, au Conservatoire national de région de Saint-Maur des Fossés jusqu’à sa retraite en 2014[2].
Dès 1973, il commence une carrière d’interprète avec notamment l’Orchestre de chambre Jean-François Paillard, qui le conduit à jouer dans le monde entier. Il a également joué comme soliste et accompagnateur auprès notamment de l’Orchestre de Paris dirigé par Daniel Barenboïm, l’Ensemble orchestral de Paris avec Ton Koopman et l’Orchestre de Mito au Japon, ainsi que des solistes tels que Shigenori Kudo, Jean-Pierre Rampal, Laurent Hacquard ou Michel Giboureau[3],[4].
Discographie
[modifier | modifier le code]Outre environ 2600 concerts, il a enregistré plus de 30 disques[5],[6], dont :
- l’intégrale des sonates de Bach pour flûte et clavecin, avec S. Kudo,
- les Concertos Brandebourgeois (de Bach également) avec l’orchestre Paillard,
- les sonates de Michel Blavet avec Philippe Pierlot,
- une sélection d’œuvres pour guitare et clavecin avec Olivier Bensa.
Richard Siegel publie également des enregistrements sur le Web depuis 2016, notamment sur YouTube, IMSLP et Wikimedia Commons.
Publications
[modifier | modifier le code]La méthode de clavecin de Richard Siegel est en quatre volumes, parus à partir de 2007 chez Heugel (A. Leduc) :
- Apprendre à toucher le clavecin (vol. 1 & 2)
- Répertoire pour le clavecin (vol. 3 & 4)
Il a également publié, aux éditions Bordas, La Musique au temps de Bach (1993)[7].
Depuis 2020, il édite et arrange des partitions d’œuvres pour et avec clavecin dans le cadre de The Richard Siegel Collection, distribuée entre autres par Peacock Press (Royaume-Uni).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Petit, « Une Française remporte le concours de clavecin de Paris », Le Figaro,
- (en) Doris Rubenstein, « Harpsichordist Richard Siegel Shares His Music With The World », sur American Jewish World News, (consulté le )
- « Bach, Haendel : grandeur et intimisme en miroir », Nice-Matin, , p. 9-11
- « Musique d’été aux Bourines », Midi Libre, , p. 11
- « Discographie », sur Richard Siegel, (consulté le )
- (nl) « Richard Siegel », sur Muziekweb (consulté le )
- « La Musique au temps de Bach -- notice bibliographique », sur Catalogue de la Bibliothèque nationale de France (consulté le )
