Robert Rubin
Robert Rubin | ||
Fonctions | ||
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5e président du Conseil des relations étrangères des États-Unis | ||
– (10 ans et 1 jour) | ||
Avec | Carla Anderson Hills | |
Président | George W. Bush Barack Obama Donald Trump | |
Prédécesseur | Peter George Peterson | |
Successeur | David Rubenstein | |
70e secrétaire au Trésor des États-Unis | ||
– (4 ans et 21 jours) | ||
Président | Bill Clinton | |
Gouvernement | Administration Clinton | |
Prédécesseur | Lloyd Bentsen | |
Successeur | Lawrence Summers | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Robert Edward Rubin | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | New York (New York) (États-Unis) | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti démocrate | |
Diplômé de | Université Harvard London School of Economics Université Yale | |
Profession | Consultant | |
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Secrétaires au Trésor des États-Unis | ||
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Robert Edward Rubin, né le à New York, est un homme politique américain.
Membre du Parti démocrate, il est secrétaire au Trésor entre 1995 et 1998 dans l'administration du président Bill Clinton puis président du Council on Foreign Relations de 2007 à 2017. Il est accusé de porter une responsabilité majeure dans la quasi-faillite de la banque Citigroup.
Biographie
[modifier | modifier le code]Diplômé en économie d'Harvard College et en droit de la Yale Law School, Robert Rubin commence une carrière d'avocat avant de rejoindre en 1966 la banque d'investissement Goldman Sachs, où il remplit plusieurs fonctions jusqu'à devenir coprésident de 1990 à 1992.
Peu après l'installation à la Maison-Blanche de Bill Clinton en , Robert Rubin est nommé par celui-ci directeur du Conseil économique national, nouvellement créé. Il quitte cette fonction le pour devenir secrétaire du Trésor et le demeure jusqu'en .
En 1998, avec Alan Greenspan et Lawrence Summers, il convainc la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) d'abandonner toutes les barrières qui « entravaient » le marché des dérivés de crédits vendus de gré à gré.
Avec la même « troïka », il pousse à l'adoption de la Gramm-Leach-Bliley Act Financial Services Modernization Act de 1999 qui met en place les services de banques universelles, rompant la séparation traditionnelle entre banque de dépôt et banque d'investissement, en opposition avec les leçons tirées de la crise de 1929.
En , il rejoint la banque new-yorkaise Citigroup, dont il est président par intérim en 2007. Très critiqué pour sa responsabilité dans la déconfiture de l'établissement, il annonce le sa démission avec effet immédiat de sa fonction de « conseiller spécial » sans responsabilité exécutive[1]. Rubin a reçu plus de 17 millions $ en compensation de Citigroup et 33 millions $ en stock options à partir de 2008[2]. Sa rémunération totale chez Citigroup entre 1999 et 2009 est de 126 M $[3].
Depuis 2008, il est membre de l'Africa Progress Panel, une fondation basée à Genève et présidée par Kofi Annan.[réf. souhaitée]
Il participe à la réunion du Groupe Bilderberg de 2013 et 2015[4],[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Robert Rubin quits Citigroup amid criticism, reuters.com, 9 janvier 2009
- (en) [1], Forbes, 25 novembre 2008,
- (en) "Rethinking Bob Rubin From Goldman Sachs Star to Crisis Scapegoat" Bloomberg
- (en) « Osborne, Clarke and Balls to attend Bilderberg Group meeting », Telegraph.co.uk, (lire en ligne)
- (en) « Bilderberg members: Who's going to the 2015 secret summit? », Telegraph.co.uk, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Robert Rubin: What meltdown? sur money.cnn.com