Robert Schmitt (1908-1966)
Robert Schmitt | |
Fonctions | |
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Vice-président de l'Assemblée de l'Union Française (France) | |
– (6 ans) | |
Membre du Conseil économique et social (France) | |
– (8 ans) | |
Maire | |
– (13 ans) | |
Conseiller général | |
– (11 ans) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 57 ans) |
Nationalité | Française |
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Robert Jean Félix Schmitt, né à Paris (16e arrondissement) le et mort à Périers (Manche) le , est un homme politique français.
Famille
[modifier | modifier le code]Robert Schmitt est le fils de Victor Eugène Schmitt (1874-1917), ingénieur des Arts et Manufactures (École Centrale de Paris), ingénieur à la Compagnie française des métaux, et de Louise Mélite Élisabeth Regnault (1880-1942). Il est le petit-fils d'Alfred Nicolas Regnault (1843-1923), maire de Périers (Manche), député de la Manche et l'arrière-petit-fils de Gustave Regnault de Prémarais (1805-1860), également maire de Périers (Manche), conseiller général de la Manche.
Il épouse à Paris (17e arrondissement) le Germaine Pauline Berger (1910-2001), fille de Pierre Henri Joseph Berger (1872-1948), colonel d'infanterie coloniale, commandeur de la Légion d'honneur, et de Madeleine Villaume (1881-1979), petite-fille de Pierre François Abel Berger (1828-1914), préfet-maire de Lyon de 1877 à 1879, président de la section du contentieux au Conseil d'État, grand officier de la Légion d'honneur. De ce mariage sont nés trois enfants.
Biographie
[modifier | modifier le code]Capitaine aux longs cours et professeur en chef d'hydrographie, Robert Schmitt est élu conseiller à l'Assemblée de l'Union Française en 1946 et y siège à la commission des affaires financières. Il devient, en 1952, président du groupe MRP (Mouvement Républicain Populaire) au sein de cette même assemblée. La même année, il est élu vice-président de l'Assemblée de l'Union Française.
En 1957, il participe à un hommage à Marcel Griaule, conseiller de l'Union française[1].
Il devient membre de la DCF (Démocratie chrétienne de France) en 1958, parti dissident créé en .
Membre du Conseil économique et social, il est le fondateur, en 1962, de la SOVICO (Société des viandes du Cotentin), entreprise qui sera cédée en 1975, par ses enfants, à la Casam (futur Agrial)[2].
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]- Mandats parlementaires
- - : conseiller de l'Union Française.
- - : vice-président de l'Assemblée de l'Union Française.
- Mandats locaux
- - : maire de Périers.
- - : conseiller général de la Manche.
Décoration
[modifier | modifier le code]Chevalier de la Légion d'honneur[3].
Hommages
[modifier | modifier le code]- Un stade de football porte son nom à Périers (Manche).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- JO 1957, p. 3541.
- Brigitte Helaine, « Jean de Mondésir, histoire d’une sucess story », sur lamanchelibre.fr, (consulté le ).
- Acte de décès.