Rue Antoine-Dubois

6e arrt
Rue Antoine-Dubois
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Vue de la rue depuis la rue de l'École-de-Médecine.
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Situation
Arrondissement 6e
Quartier Odéon
Début 23, rue de l'École-de-Médecine
Fin 21, rue Monsieur-le-Prince
Morphologie
Longueur 57 m
Largeur 11,5 m
Historique
Création 1672
Dénomination
Ancien nom Rue de l'Observance
Rue de Marseille
Rue de l'Ami-du-Peuple
Géocodification
Ville de Paris 0356
DGI 0378
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Antoine-Dubois
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue Antoine-Dubois
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La rue Antoine-Dubois est une voie située dans le quartier de l'Odéon du 6e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Située dans le quartier de l'Odéon, la rue Antoine-Dubois, qui débute au 23, rue de l'École-de-Médecine et se termine au 21, rue Monsieur-le-Prince, n'est pas ouverte à la circulation automobile et se termine par un escalier menant à la rue Monsieur-le-Prince.

Elle est desservie par les lignes 4 et 10 à la station Odéon.

Origine du nom

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Elle rend hommage au chirurgien Antoine Dubois (1756-1837), qui exerça à la faculté de médecine de Paris que la rue longe (anciens bâtiments de l'école pratique de la faculté).

La rue lors d'une manifestation en 1910.

Le , un arrêt du conseil du roi ordonne l'ouverture d'une place devant l'église du couvent des Cordeliers et d'une rue reliant la rue des Fossés (actuelle rue Monsieur-le-Prince) et la rue des Cordeliers (actuelle rue de l'École-de-Médecine) à partir de cette place[1]. Cette rue est nommée « rue de l'Observance ». Durant la Révolution française, elle prend le nom de « rue de Marseille » puis de « place de l'Ami-du-Peuple », du [2] au 9 thermidor an II (), en raison du surnom de Marat qui fut assassiné à proximité[3].

La rue reprend son ancienne dénomination « rue de l'Observance » (1794-1851) avant de prendre son nom actuel en 1851.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Côté impair :

  • Emplacement de l'ancien « hôpital des Cliniques » bâti de 1833 à 1834 d'après les plans de l'architecte Alphonse de Gisors (dans ce qui était encore la « rue de l'Observance ») et démoli en 1878. Sur les trois cliniques qui y étaient initialement regroupées, seule la « clinique d'Accouchement » était encore en service dans cette rue, entre-temps rebaptisée rue Antoine-Dubois, lorsque l'évacuation du bâtiment devint effective, à la fin de l'année 1877. Le bâtiment fut déblayé au début de l'année suivante pour faire place au chantier de l'« École pratique de la Faculté de médecine » (voir : 21, rue de l'École-de-Médecine). La nouvelle « clinique d'Accouchement », inaugurée en 1881 dans la rue d'Assas prit en 1897 le nom de « clinique Tarnier » en hommage au professeur Stéphane Tarnier (1828-1897).

Côté pair :

Notes et références

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  1. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), p. 6.
  2. « Séance du 25 juillet 1793. Une députation de la section du Théâtre-Français (Odéon) demande que la rue des Cordeliers soit appelée maintenant du nom de Marat. Elle annonce, en outre, l’offre du citoyen Palloi de plusieurs pierres de la Bastille pour l’exécution de ce projet. Le conseil adopte à l’unanimité cette demande, et arrête en conséquence que la rue nommée des Cordeliers s’appellera rue Marat, et la rue de l’Observance place de l’Ami-du-Peuple. Signé Pache et Dorat-Cubières. »
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, éditions de Minuit, p. 93.
  4. Dominique Leborgne, Saint-Germain des Prés et son faubourg : évolution d'un paysage urbain, Parigramme, (ISBN 2-84096-189-X, 978-2-84096-189-5 et 978-2-84096-901-3, OCLC 62364059, lire en ligne)
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, p. 93.
  6. Guillaume Malaurie, « Mathilde Brasilier : « J’ai vu Claude Imbert avec Michel Tournier chez mon père » », challenges.fr, 22 juin 2024.
  7. Jean-René Van der Plaetsen, « Les Arts incohérents. Les anarstistes précurseurs de l'art moderne et contemporain », Le Figaro Magazine,‎ , p. 62-65 (lire en ligne).
  8. À la 35e minute du long métrage.

Article connexe

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