Rue Castagnary
15e arrt Rue Castagnary | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Saint-Lambert | ||
Début | Place Falguière | ||
Fin | Rue Brancion | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 030 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 10 août 1896 | ||
Ancien nom | Partie de la rue des Fourneaux | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1588 | ||
DGI | 1595 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Castagnary est une rue du 15e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Elle monte de la place Falguière (sur la rue de Vouillé) et longe la voie ferrée venant de la gare Montparnasse pour aboutir rue Brancion (sur le boulevard Lefebvre).
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle est nommée d'après le journaliste Jules-Antoine Castagnary (1830-1888), critique d’art, ami et défenseur de Gustave Courbet.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie a été formée par la réunion de 2 sections[1] :
- Entre les actuelles place Falguière et rue de l'Harmonie, qui était partie d'une voie du village de Vaugirard qui existait en 1516, sous la forme d'un sentier formait une partie du chemin des Fourneaux nom qu'il devait soit aux fours à chaux, soit aux cheminées d'appel des champignonnières qui s'y trouvaient.[pas clair]
Ce chemin débutait au moulin de la Pointe[2],[3],[4] passait près du moulin de la Tour-des-Fourneaux[5] et traversait le carrefour de la Croix-des-Tournelles pour terminer dans les champs du Vieux-Morillon, près de la Croix-de-Garenne[1].
En 1838, le chemin des Fourneaux, qui traversait le mur des Fermiers généraux à la barrière des Fourneaux[6] pour se terminer à la petite voie de Vanves devint la « rue des Fourneaux ».
- La seconde section provient d'un chemin après les champs du Vieux-Moulin qui se dirigeait vers Vanves sous le nom de « petite voie de Vanves » et qui prit le nom, en 1863, de « rue Neuve-de-Vanves » entre les actuelles rues de l'Harmonie et Fizeau, et « rue de Montbruse » entre les actuelles rues de Fizeau et Brancion. Ces deux tronçons ont fusionné en 1876 sous le nom de « rue des Fourneaux » porté par la section précédente.
La rue actuelle a été détachée et a pris sa dénomination actuelle en 1896.
Autrefois, la rue était longée par un raccordement de service entre la gare de Paris-Montparnasse et la ligne de Petite Ceinture[7].
La partie nord de la rue surplombe une zone d'anciennes carrières.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- La société Hurtu y était établie.
- No 56 : villa des Charmilles, villa bordée de petits immeubles anciens et de coins verdoyants.
- No 69 : ancienne poissonnerie, aujourd’hui disparue, avec son enseigne imposante, un phare imitant celui du Croisic, et, à son pied, une barque ; cet ensemble date de 2001 et fut édifié pour fêter les 25 ans d’existence d’une poissonnerie alors réputée : la Criée du phare. C'était également l'emplacement du débouché de l'impasse Bardon, supprimée en 1940.
- No 73 : emplacement du débouché de l'impasse Conard, également supprimée en 1940.
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L'ancienne poissonnerie (aujourd'hui magasin discount) et son phare. -
Le phare. -
Le bateau de pêche.
- No 125 : René Aberlenc, artiste peintre, avait son appartement parisien à cette adresse.
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Rue vue depuis la rue Jacques-Baudry. -
Vieilles maisons.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 283.
- Le moulin de la Pointe était situé à l'emplacement du no 133 de la rue de Vaugirard et marquait la limite ouest de la censive de l'abbaye de Sainte-Geneviève.
- Gravure du moulin de la Pointe sur le chemin de Vaugirard.
- Procès-verbal de la Commission municipale du Vieux Paris, 1898, 7.djvu/29.
- On trouve également ce moulin à vent, bâti en pierre, sous le nom de « moulin de la Tour-Bertache ».
- La barrière des Fourneaux était également appelée « barrière de la Voirie ».
- « La visite du tsar Nicolas II à Paris en octobre 1896 », sur petiteceinture-info.fr, (consulté le ).