Rue Jacques-Callot (Paris)
6e arrt Rue Jacques-Callot | |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Monnaie | ||
Début | 42-46, rue Mazarine | ||
Fin | 47, rue de Seine | ||
Morphologie | |||
Longueur | 62 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | 1912 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Passage du Pont-Neuf | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4709 | ||
DGI | 4784 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue Jacques-Callot est une voie située dans le quartier de la Monnaie dans le 6e arrondissement de Paris.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue Jacques-Callot est desservie à proximité par la ligne 10 à la station Mabillon.
Elle se trouve dans le prolongement de la rue Guénégaud, cernée par les rues Mazarine et de Seine.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle porte le nom du graveur Jacques Callot (1592-1635). La plaque de la rue porte de façon erronée la mention « Jacques Callot, peintre et graveur », puisqu'on ne connaît aucune peinture qui puisse lui être attribuée, les seules peintures connues étant « d'après des gravures » de Jacques Callot[réf. nécessaire].
Historique[modifier | modifier le code]
La rue a été ouverte en 1912 sur l'ancien passage du Pont-Neuf datant de 1823[1] et qui reliait le no 44, rue Mazarine au no 45, rue de Seine[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- no 1, se trouve l'immeuble d'ateliers livré en 1933[3], conçu par l'architecte Roger-Henri Expert, chef d’un atelier d'enseignement d’architecture à l’École des Beaux-Arts. L’association des élèves et anciens élèves de l’École, dite Grande Masse, est à l’initiative de la création de ce bâtiment[4]. Toujours tourné vers l’enseignement de l’architecture, ce bâtiment classé Monument historique[5] a successivement hébergé :
- À partir de 1933, cinq ateliers extérieurs d’enseignement de l’architecture de l’École des Beaux-Arts (ENSBA),
- En 1968, l’Unité pédagogique d’architecture no 2 (UPA 2), qui, en 1976, s’installe à Nanterre.
- En 1976, l’Unité pédagogique d’architecture no 9 (UPA 9), qui devient en 1986 École d’architecture de Paris-la-Seine (EAPS), puis en 2005 ENSA de Paris-Val-de-Seine, et qui, en 2007, déménage quai Panhard-et-Levassor.
- En 2007, l’ENSA de Paris-Malaquais qui occupe le site depuis.
- no 18, le restaurant La Palette classé Monument historique en 1984[6].
- Plusieurs galeries d'art sont situées dans la rue, dont la galerie de Darthea Speyer.
- Les sculptures Vénus des Arts (1992) d'Arman et Le Pied de Daniel Dewar et Grégory Gicquel se trouvent dans cette rue.
- Plaque rappelant l'emplacement du jeu de paume de la Bouteille, au croisement avec la rue Mazarine.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 563.
- Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), plan 24e quartier / 21e quartier, Saint-Germain des Prés / Monnaie, 15e feuille, échelle 1/500, cote PP/11936/B
- Jean Margerand (ill. Roger-Henri Expert, photogr. Studio Jyska), « Les Ateliers extérieurs d'Architecture de l'École Nationale supérieure des Beaux-Arts », La Construction Moderne, , p. 666 à 672 (lire en ligne)
- Le siège social de la Grande Masse a d'ailleurs occupé le rez-de-chaussée du bâtiment de 1937 à 2007. On y accédait par la porte donnant sur la rue Mazarine.
- Ministère de la Culture, « Immeuble (Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts) », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Ministère de la Culture, « Café La Palette », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )