Rue Savorgnan-de-Brazza
7e arrt Rue Savorgnan-de-Brazza | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Gros-Caillou | ||
Début | 68, avenue de La Bourdonnais | ||
Fin | Place Joffre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 95 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1907 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8493 | ||
DGI | 8863 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Savorgnan-de-Brazza est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue Savorgnan-de-Brazza est une voie publique située dans le 7e arrondissement de Paris. Elle débute au 68, avenue de La Bourdonnais et se termine place Joffre.
Le quartier est desservi par la ligne 8 à la station École Militaire.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle porte le nom de l'explorateur Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905)[1], qui donna aussi son nom à Brazzaville.
- Gravure parue dans l’Illustration en .
- Armes des Savorgnan.
Historique[modifier | modifier le code]
La rue a été ouverte, par la ville de Paris, sur un terrain qui faisait partie du Champ-de-Mars jusqu'au début du XXe siècle[2] et a pris sa dénomination actuelle par un arrêté du . La démolition de la galerie des Machines, en bordure de laquelle se trouve le tracé de la rue, en 1909, a été l'occasion de lotir et de bâtir les deux ailes de l'esplanade, qui appartenaient jusqu'alors à la zone non ædificandi. Des immeubles bourgeois en pierre de taille ont été construits, principalement après la Première Guerre mondiale.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- No 1 : l’artiste-peintre Marie Laurencin (1883-1956) y est domiciliée en 1931[3] ; en 1943, elle y occupe un atelier au dernier étage ; le , elle y reçoit l’écrivain allemand Ernst Jünger, qui rapporte que l’atelier ressemble à une maison de poupée, ou à ces jardins des bonnes fées dans les contes. La couleur dominante est celle qu’elle préfère, un vert frais mêlé d’un peu de rose[4].
- No 6 : l’homme politique Georges Berthoulat (1859-1930) y est décédé en son domicile le [5].
Références[modifier | modifier le code]
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 505.
- « Rue Savorgnan-de-Brazza », Nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- Catalogue du Salon international du Livre d’art, Petit-Palais des Beaux-Arts de la ville de Paris, 1931, sur gallica.bnf.fr.
- Mémoires de l’Académie d’Orléans : agriculture, sciences, belles-lettres et arts : fondé en 1809, 1998, sur gallica.bnf.fr.
- « Georges Berthoulat ancien directeur de La Liberté est mort », La Liberté, 7 juillet 1930, sur gallica.bnf.fr.