Saint-André-de-l'Eure

Saint-André-de-l'Eure
Saint-André-de-l'Eure
La mairie.
Blason de Saint-André-de-l'Eure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
Maire
Mandat
Franck Bernard
2020-2026
Code postal 27220
Code commune 27507
Démographie
Gentilé Andrésiens
Population
municipale
3 978 hab. (2021 en évolution de +0,89 % par rapport à 2015)
Densité 201 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 27″ nord, 1° 16′ 38″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 149 m
Superficie 19,83 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Saint-André-de-l'Eure
(ville isolée)
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-André-de-l'Eure
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.ville-st-andre-eure.fr

Saint-André-de-l'Eure est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

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La ville est située au centre de la région naturelle à laquelle elle a donné son nom : la campagne de Saint-André.

Localisation

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Voies de communication et transports

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Voies routières

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Transport ferroviaire

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Posée sur la ligne de Dreux à Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux, la commune dispose de l'emprise de l'ancienne voie et de l'ancien bâtiment voyageurs.

Transport aérien

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L'aérodrome de Saint-André-de-l'Eure, situé sur la commune des Authieux à 2 km au sud-ouest de Saint-André-de-l'Eure est utilisé pour la pratique d'activités de loisirs et de tourisme en aviation légère.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guichainville à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 659,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-André-de-l'Eure est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-André-de-l'Eure, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Un hameau s’est formé autour d’une église dédiée à saint André. Il porte au Moyen Âge le nom de Saint Andre en la Marche, du fait de son appartenance à la zone frontalière entre Normandie et France[15].

Le nom de la localité est attesté sous les formes S. Andreas (charte de Philippe Auguste) et Villam Sancti Andree en 1213[16], Saint Andrieu en la Marche en 1419 (dén. des biens de l’abbaye de Conches), Saint Audoyer la Marche en 1458 (archives nationales), Saint Andry en la Marche en 1555 (catalogue des illustres ducs et connétables), Saint André en la Marche en 1731 (L. P.), Saint-André-la-Forêt en 1828 (Louis Du Bois)[17].

Le nom primitif est déterminé par un hagionyme, Sancti Andree (saint André).

L'Eure est un département français de la région Normandie[18]. Il tire son nom de l'Eure, rivière qui le traverse avant de rejoindre la Seine.

La commune a été formée en 1809 à partir de trois paroisses, Saint-André, Bastigny et Saint-Georges-des-Champs.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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En 2010, la commune de Saint-André-de-l'Eure a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[19].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1857 Léon Pierre-Séréville   Notaire
1858 1867 André Augustin Morin   Officier
1867   Biart    
1900   DOLLET Loius Etienne    
1930 1936 Charles Buffet   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1953 mars 1971 Raymond Lhériau DVG Conseiller général (1964 → 1976)
mars 1971 novembre 1979 Dr Henry    
novembre 1979 mars 1989 André Pommard PCF  
mars 1989 mars 2008 Paul Varigault PCF  
mars 2008 février 2019[20]
(décès)
Serge Masson FG Professeur d’éducation physique et sportive
Conseiller départemental (2015 → 2019)
février 2019 17 mai 2019 Marie-Martine Coursin   1re adjointe, maire par intérim
17 mai 2019[21],[22] En cours Franck Bernard
Réélu pour le mandat 2020-2026[23]
SE Agent de maîtrise sécurité incendie
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 3 978 habitants[Note 2], en évolution de +0,89 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8007498499771 2021 2431 2341 3761 430
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4011 5921 5231 4651 5111 5281 5071 6341 531
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 6141 6131 4181 6251 5711 5651 6741 830
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 9722 0132 4902 7033 1103 2583 3743 3853 720
2017 2021 - - - - - - -
3 9883 978-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Héraldique

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Les armes de Saint-André-de-l'Eure se composent de deux écus accolés qui se blasonnent ainsi :

  • 1- écartelé, au premier et au troisième d'azur aux trois fleurs de lys, deux en chef et une en pointe à dextre, au deuxième et au quatrième d'argent à la cotice en barre de sable, un filet en croix d'or brochant sur la partition ; sur le tout de sable plain ;
  • 2- écartelé, au premier et au troisième palé de gueules et de sinople, au deuxième et au quatrième d'argent au lion d'or ; sur le tout d'or plain.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Jacques-Désiré Laval (1803 -1864) y a exercé la médecine entre et . Il a été béatifié en 1979 par le pape Jean-Paul II.
  • Louis Gain (1883-1963), naturaliste et explorateur. Il est enterré à Saint-André-de-l'Eure.
  • Dominique Lacout, professeur de philosophie et écrivain né à Saint-André-de-l'Eure.

Événements

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Le Rallye plaines et vallées, comptant pour le championnat de France des rallyes tout-terrain est organisé sur le territoire de Saint-André-de-l'Eure et ses environs.

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Saint-André-de-l'Eure et Guichainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-André-de-l'Eure », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Évreux », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jean Mesqui, Les seigneuries d'Ivry, Bréval et Anet aux XIe et XIIe siècles et leurs fortifications aux marches entre France et Normandie, p. 156.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, p. 1529 (ISBN 2600028846).
  17. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 188.
  18. "Loi no 2015-29">LOI no 2015-29 du 16 janvier 2015 .
  19. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  20. « Le maire de Saint-André-de-l’Eure, Serge Masson, est décédé en Inde », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne).
  21. « Élection municipale à Saint-André-de-l’Eure : le conseil est au complet dès le premier tour », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne).
  22. « Municipales à Saint-André-de-l’Eure : Franck Bernard est élu maire », La Dépêche d'Évreux,‎ (lire en ligne).
  23. https://reader.cafeyn.co/fr/1980468/21599388
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - n° 119 du 31 juillet 2014.

Liens externes

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