Saint-Arnoult-en-Yvelines
Saint-Arnoult-en-Yvelines | |||||
La mairie. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | CA Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat | Joëlle Jégat 2021-2026 | ||||
Code postal | 78730 | ||||
Code commune | 78537 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arnolphiens | ||||
Population municipale | 5 870 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 468 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 34′ 20″ nord, 1° 56′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 103 m Max. 164 m | ||||
Superficie | 12,55 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Saint-Arnoult-en-Yvelines (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rambouillet | ||||
Législatives | 10e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Yvelines Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | https://saintarnoultenyvelines.fr/ | ||||
modifier |
Saint-Arnoult-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, à 14 km au sud-est de Rambouillet.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Commune largement boisée, Saint-Arnoult-en-Yvelines est située dans le massif forestier de Rambouillet et dans la vallée de la Rémarde, affluent de l'Orge.
Le territoire est majoritairement rural (76 %), cette partie étant consacrée à la forêt (environ 40 % du territoire) et à l'agriculture.
L'habitat, constitué majoritairement de lotissements de pavillons individuels datant des années 1970 sur 1980, est concentré dans le bourg qui occupe le fond de la vallée de la Rémarde débordant sur le plateau vers le nord-est.
La ville est « ville porte » du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal présente plusieurs points d'eau avec une multitude d'étangs surtout en vallée et dans la forêt, la ville est traversée d'ouest en est par la Rémarde. Ses crues sont très rares et la ville n'a sans doute jamais été inondée par la rivière elle-même car durant toute sa traversée les berges sont fortifiées. En revanche elle inonde souvent en amont de Saint-Arnoult car les barrages des moulins à eau sont moins fréquents et le fond de vallée y est marécageux (en dessous des Meurgers par exemple). La Rémarde se divise en deux bras dans le centre-ville pour former une « île » où se sont installés les premiers habitants au Moyen Âge, cette « île » est assez petite avec environ 600 m de long pour 50 m de large.
La Rabette, affluent de la Rémarde, suit la limite nord du territoire communal.
Le ruisseau de Pampelune prend sa source dans le bois Saint-Benoît et se jette dans la Rémarde non loin de la fondation Triolet-Aragon.
Hameaux de la commune
[modifier | modifier le code]- Vers l'ouest, se trouve un hameau, Grands Meurgers, à la limite de la commune vers Sonchamp.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dourdan à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune.
Réseau routier
[modifier | modifier le code]Elle est desservie principalement par la route départementale RD 988 qui relie Limours à Ablis. La route départementale 936 la traverse également et permet de la relier à Rambouillet d'un côté, et Dourdan de l'autre. D'autres routes départementales permettent la communication avec les communes avoisinantes. Elle est traversée par l'autoroute A10 dans sa partie sud-est, et le péage de Saint-Arnoult est situé sur son territoire. L'échangeur autoroutier le plus proche se trouve à 6 km du village dans la commune voisine de Longvilliers. La commune se situe en voiture à 45 minutes du périphérique parisien.
Desserte ferroviaire
[modifier | modifier le code]Les gares SNCF les plus proches de la commune sont celles de Rambouillet et de Dourdan.
Elle est traversée dans sa partie sud-est par la LGV Atlantique le long de l'autoroute A10, à hauteur du péage de Saint-Arnoult.
Elle fut autrefois desservie par la ligne de chemin de fer Paris-Chartres par Gallardon qui la reliait à Chartres dès 1917 mais cette ligne ne fut jamais achevée vers Paris et fut finalement déclassée en 1953.
Bus
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les lignes 03, Express 10, 23, 25, 26, 39.07, 39.07A, 39.07B et 39.30C du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
Occupation des sols simplifiée
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se compose en 2017 de 72,65 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 7,33 % d'espaces ouverts artificialisés et 20,02 % d'espaces construits artificialisés[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Arnoult-en-Yvelines est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Arnoult-en-Yvelines[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 23,3 % | 296 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 3,5 % | 45 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 12,9 % | 164 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,0 % | 89 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 3,0 % | 38 |
Forêts de feuillus | 50,2 % | 638 |
Forêts de conifères | 0,2 % | 2 |
Source : Corine Land Cover[13] |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous les formes Santus Ernulfus en 1177, Santus Arnulfus in Aquilina en 1251, Saint Arnoul en Yvelines en 1571[14], Saint Arnould[15].
Saint-Arnoult est un hagiotoponyme qui doit son nom à Arnoul des Yvelines qui y a été inhumé vers 535[14],[16].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Arnoult, porte provisoirement les noms de La Méjeanne et de Montagne-sur-Remarde[15].
C'est le que le conseil municipal décide d'ajouter le déterminant « en-Yvelines » au nom de la commune, décision qui entre en vigueur en 1922[15], bien avant la création du département des Yvelines[Note 3],[Note 4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce territoire était inclus à l'époque gauloise, comme la plus grande partie des Yvelines, dans le domaine de la tribu des Carnutes, dépendait du castrum d’Hibern (Rochefort) pendant l’occupation romaine.
Saint Arnoult, martyr entre Chartres et Paris aux environs de l'actuel Saint-Arnoult-en-Yvelines fêté localement le , y a été inhumé vers 535 et la sépulture est devenue par la suite un lieu de pèlerinage[14],[16].
Louis XII autorise la création d'un marché.
François 1er autorise Saint-Arnoult à s'entourer de remparts.
Henri IV lui donne le titre de ville le [17]. Le bourg fut pris d'assaut et abandonné au pillage pendant deux jours entiers.
Au XVIIIe siècle et jusqu'à la Révolution, le domaine de Saint-Arnoult appartient à la famille de Rohan-Rochefort.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[18], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Dourdan-Sud de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Saint-Arnoult-en-Yvelines[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rambouillet
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Saint-Arnoult-en-Yvelines était membre depuis 2007 de la communauté de communes Plaines et Forêts d'Yveline, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité devient une communauté d'agglomération en 2015 sous le nom de Rambouillet Territoires communauté d’agglomération Rambouillet Territoires (RTCA).
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la petite communauté de communes Contrée d'Ablis-Porte des Yvelines et la communauté de communes des Étangs pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Rambouillet Territoires dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste PS menée par le maire sortant Jean-Claude Husson obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 252 voix (53,77 %, 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant celle DVD menée par Christian Hillairet (1 334 voix, 46,22 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 31,91 % des électeurs se sont abstenus[19].
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste LR menée par Sylvain Guignard obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 945 voix (48,28 %, 22 conseillers municipaux élus dont trois communautaires), devançant de 22 voix celle DVG menée par le maire sortant Jean-Claude Husson (923 voix, 47,16 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Une troisième liste DVC - LREM - MoDem - MRSL - Agir menée par François Chevallier arrive loin derrière, avec 89 voix (4,54 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,69 % des électeurs se sont abstenus[20].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]La commune est ville porte du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse[32].
Elle est labellisée :
- « Ville en Poésie »[Quand ?] et participe au printemps des poètes[33]
- Ville internet avec « @@ »[Quand ?][34].
- Villes et villages étoilé avec « une étoile »[Quand ?]au concours des villes et villages étoilés[35].
- En 2018, la commune a obtenu le Label Territoire Numérique Libre, niveau 2.[réf. nécessaire] La ville utilise des logiciels libres et ouverts.
En 2019, pour sa deuxième participation, elle obtient le niveau 4 (sur cinq niveau) du label.[réf. nécessaire][36]
Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Saint-Arnoult-en-Yvelines est jumelée avec les villes de :
- Freudenberg (Bade-Wurtemberg) (Allemagne) depuis 1993.
- Terras de Bouro (Portugal) depuis 2004.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2021, la commune comptait 5 870 habitants[Note 5], en évolution de −3,55 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 946 hommes pour 2 964 femmes, soit un taux de 50,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]- École maternelle Guhermont ;
- École maternelle du Jeu-de-Paume ;
- École élémentaire Camescasse ;
- École élémentaire Guhermont ;
- Collège Georges-Brassens ;
- Crèche (les Lapins-Bleus), halte garderie (Trotte-Menu) et assistantes maternelles pour les plus petits.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Cinéma Le Cratère avec plus de 400 places assises et 200 places de parking.
- Moulin de Villeneuve (Saint-Arnoult-en-Yvelines), visite de la maison d'Elsa Triolet et Aragon : Le printemps des poètes, la chasse aux œufs (avec spectacle pour enfants).
- Festival Jazzatoutheure[42].
- Festival de la chanson française Chansotone à la Maison Elsa Triolet et au Cratère.
- Foire à la brocante organisée par l'association des commerçants ACASA le dernier samedi du mois de septembre.
- Départ du Paris-Tours pendant quelques années jusqu'en 2008.
- Centre de recherche et de création de la maison Elsa-Triolet-Louis-Aragon créé et présidé par Edmonde Charles-Roux jusqu'en 2016 et par Erik Orsenna depuis .
- Printemps des Poètes[43] : la ville a le label « Ville en Poésie ». Elle participe chaque année au Printemps des poètes.
Sport
[modifier | modifier le code]Saint-Arnoult-en-Yvelines est une ville sportive. Elle a reçu le titre de la ville la plus sportive des Yvelines dans la catégorie des villes de 5 000 à 15 000 habitants en 2010[44].
Les installations
[modifier | modifier le code]La ville dispose d'une complexe sportif au 51 rue du Nuisement. On y retrouve un terrain de football synthétique, des courts de tennis dont deux couverts, d'une salle de musculation, d'un dojo, d'une salle de gymnastique, d'une salle de tennis de table, d'une salle omnisport, d'un mur d'escalade, d'un pas de tir à l'arc extérieur. Un skatepark est installé rue Jean-Moulin.
- Clubs sportifs
L'Union sportive de Saint-Arnoult-en-Yvelines (USSA) a été créée en 1954[45]. L'USSA est un club omnisports proposant 19 activités sportives et rassemblant 1950 adhérents.
Le Saint Arnoult Football Club 78 est le club de football de la ville[46]. Il a été créé en 2010. Les effectifs sont issus de la section football de l'USSA.
Les Amis de l'hameçon est le club de pêche de la ville.
L'Amicale des boulistes est le club de pétanque de la ville[47].
Économie
[modifier | modifier le code]- Commune résidentielle.
- Zones d'activités (PME).
- Autoroute : le péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines est le plus important d'Europe. Bien que se trouvant dans la commune de Saint-Arnoult, son accès routier se fait via la commune voisine de Longvilliers. Il se trouve sur un tronçon de l'autoroute A10 qui s'est rendu célèbre par l'épisode des « naufragés de la route » survenu le lorsqu'une tempête de neige subite a bloqué pendant de longues heures des milliers d'automobilistes[48].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Nicolas : construction de style roman du XIIe siècle, reconstruite en partie au XVe siècle.
- Maison Elsa-Triolet-Aragon (ancien moulin de Villeneuve). Louis Aragon et Elsa Triolet sont inhumés dans le parc[49].
- Château de l'Aleu : fin XIXe siècle.
- Fontaine du Bon-Saint-Arnoult : XIXe siècle.
- Le moulin neuf, construction du XIIe siècle, est le siège de la société historique et archéologique de Saint-Arnoult-en-Yvelines et héberge un musée des arts et traditions populaires. Il a été cédé par Mme Lebon le à la commune afin d'y créer un centre culturel. Il est devenu le musée historique de la ville et héberge des objets historiques de la ville, comme les trois coqs de la mairie.
- Colombier : du XVe siècle, d'un diamètre de 6 m, comporte 500 boulins, il est accolé à l'office de tourisme l'Orangerie.
- Mairie : façade centrale (à dater), une aile de chaque côté construites en 1843. Le corps central fut refait et rehaussé en 1867. en 1911, la mairie a été entièrement refaite, il y a un campanile et une horloge. Le campanile disparaît peut-être à la suite d'une intempérie. La tempête du a emporté l'une des cheminées. La mairie portait un coq (au total, elle en a porté trois) mais n'en porte plus car l'un d'eux avait été emporté par une tempête et retrouvé 2 km plus loin, un autre a été fusillé pendant la Première Guerre mondiale et le dernier a été fusillé pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Tannerie : au 30 rue Basse, on peut encore voir la cheminée tronquée pour des raisons de sécurité.
- Médiathèque Les yeux d'Elsa[50].
- Bibliothèque Jules-Poupine[51].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre François Laslier (8 octobre 1743 à Saint-Arnoult - 30 juin 1794 à Paris), homme politique.
- Jean-Joseph Hubert ( - au large de Cadiz[réf. nécessaire]), officier de la marine française. Il commandait l'Indomptable pendant la bataille de Trafalgar.
- Jean-Charles Adolphe Alphand (26 octobre 1817 à Grenoble - 6 décembre 1891 à Paris), ingénieur des ponts et chaussées, a créé le parc de l'Aleu à Saint-Arnoult.
- Jules Poupinel (1823 - 1891), brillant avocat. Conseiller général en 1874 et en 1880, il est maire de Saint-Arnoult de 1878 à 1881, puis de 1888 à 1891. Propriétaire du château du Mesnil, il meurt en 1891 à son domicile parisien de la rue Murillo. Initialement accroché au mur de la mairie, en face de l'ancienne salle des mariages, le tableau a pris place dans la bibliothèque, en reconnaissance du legs fait au profit de la commune, connu sous le nom de « legs Poupinel », qui a permis la création de la première bibliothèque municipale.
- Gaston Poupinel (1858 - 11 février 1930), savant, docteur en médecine, inventeur de l’étuve sèche dite « le poupinel », maire de Saint-Arnoult, conseiller d’arrondissement.
- Elsa Triolet (1896 - 1970) et Louis Aragon (1897 - 1982), deux des plus grands écrivains du XXe siècle, sont inhumés dans leur propriété au Moulin de Villeneuve à Saint-Arnoult.
- Jean-François Hue (1751 à Saint-Arnoult[52] - 1823 à Paris), peintre paysagiste, élève de Joseph Vernet.
- Paul-Lou Sulitzer (1946 au château de l'Aleu à Saint-Arnoult), écrivain.
- Jacqueline Thome-Patenôtre (3 février 1906 à Paris - 2 juin 1995), conseillère générale du canton de Saint-Arnoult de 1967 à 1979.
- Bernard Campan (4 avril 1958 à Agen), ex-Inconnu, comédien.
- Edmonde Charles-Roux (17 avril 1920 à Neuilly-sur-Seine - 2 juin 1995 à Marseille), amie d'Elsa Triolet et de Louis Aragon, a créé et présidé l'association du centre de recherche et de création Elsa-Triolet-Louis-Aragon.
- Éric-Émile-Léonce Arnoult, dit Erik Orsenna (22 mars 1947 à Paris) préside le centre de recherche et de création Elsa-Triolet-Louis-Aragon depuis 2016.
- Georges Briffaut (30 décembre 1886 à Oisseau-le-Petit - 24 décembre 1973 à Paris), éditeur, inhumé dans le cimetière de Saint-Arnoult.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Saint-Arnoult-en-Yvelines se blasonnent ainsi : De gueules aux six besants d'or. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général de l'Île-de-France. Carte Le Gouvernement de l'Isle de France, par Damien de Templeux, 1663[1].
- Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Arnoult-en-Yvelines et Dourdan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dourdan » (commune de Dourdan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Dourdan » (commune de Dourdan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Arnoult-en-Yvelines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Arnoult-en-Yvelines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Paris, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), p. 241.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Société d'histoire ecclésiastique de la France - 1992 - Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 78, nos 200-201, p. 454.
- Le prince de Condé se présenta devant Saint Arnoult
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Résultats officiels pour la commune Saint-Arnoult-en-Yvelines
- « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Clarisse Josselin, « Je suis éliminé comme le maillon faible : Michel Dobremelle, maire démissionnaire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Après vingt ans d'exercice, Michel Dobremelle quittera son fauteuil de premier magistrat de Saint-Arnoult-en-Yvelines le 21 octobre. Le maire a décidé de démissionner sous la pression psychologique et politique. Adjoint à Saint-Arnoult de 1977 à 1983 et maire depuis 1983, cet ancien ingénieur a également été conseiller général UDF de 1985 à 1998. Son autorité a commencé à être ébranlée en mars 2001, lors des élections municipales ».
- « Une femme devient maire de Saint-Arnoult- en-Yvelines », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
- « Élection municipale partielle des 9 et 16 septembre : trois candidats pour un fauteuil : L’élection municipale partielle de Saint-Arnoult-en-Yvelines, ce dimanche, ne déchaîne pas les passions. L’électorat semble résigné », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Qui de Françoise Poussineau (sans étiquette), le maire sortant, Sabine Denizot (sans étiquette) ou Jean-Claude Husson (PS), va l’emporter?? Ces trois candidats ont plus ou moins d’expérience et plus ou moins de popularité. Françoise Poussineau, 58 ans, est élue municipale depuis 1994 sans discontinuité. Elle est entrée au Conseil municipal de Saint-Arnoult-en-Yvelines, d’abord comme conseillère municipale, sous la mandature de Michel-Dobremelle (UDF), puis est devenue son adjointe en 2001 et enfin a été élue maire de la commune, le 5 novembre 2002 ».
- Françoise Poussineau démissionne en mars 2002 avant d'être réélue : « La maire démissionne », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne)
« Résultat élection mai 2006 ». - « Des élus réclament la démission de la maire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jean-Claude Husson élu maire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
- « Le socialiste Jean-Claude Husson élu maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines », L'Écho républicain, (lire en ligne).
- Florence Chevalier, « Municipales à Saint-Arnoult-en-Yvelines : le maire brigue un troisième mandat : Le maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines, Jean-Claude Husson a annoncé, samedi, sa candidature pour les élections municipales de mars », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- Jeanne Cassard, « Saint-Arnoult-en-Yvelines: Victime de pressions et de menaces, le maire rend son écharpe : Dix mois après son élection à la mairie de Saint-Arnoult, Sylvain Guignard a démissionné de son mandat. Dans un courrier adressé à ses concitoyens, il déplore des pressions exercées à son encontre et celle de sa famille et s’en prend à son ancien camp », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
- Florence Chevalier, « Yvelines. Joëlle Jégat élue maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines : Ce mardi 25 mai, Joëlle Jégat a été élue maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines), dans une ambiance très tendue. Elle succède à Sylvain Guignard, démissionnaire », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « Joëlle Jégat succède à Sylvain Guignard, démissionnaire, dont elle était la première adjointe ».
- parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse
- Printemps des Poètes[source insuffisante].
- ville internet[source insuffisante]
- villes et villages étoilés[source insuffisante]
- « Logiciels libres : la commune décroche le label TNL de niveau 4 sur les cinq possibles », sur saintarnoultenyvelines.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Arnoult-en-Yvelines (78537) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- Jazzatoutheure
- Printemps des Poètes
- la plus sportive des Yvelines
- 'Union sportive de Saint-Arnoult-en-Yvelines
- Saint Arnoult Football Club 78
- amicale des boulistes
- Dominique Dhombres. Télévision : Les naufragés de l'A10. Le Monde, 6 janvier 2003. Lire en ligne
- Léa Desportes. Chez Elsa et Louis, vivre d'amour, d'eau fraiche et d'écriture. L'Humanité Magazine no 804, 28 avril 2022, p. 58-59.
- Les yeux d'Elsa
- Bibliothèque Jules Poupinel
- (Peintre de la Marine
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- GRC GRC, Histoire de Saint Arnoult, Imprimerie de Pierre Amelot, , 79 p.
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
- Jules Poupinel, Catalogue de la Bibliothèque Populaire de Saint Arnoult, Imprimerie de E Aubert, , 71 p.
- Michel Apel-Muller, Elsa Triolet et Aragon au moulin de Villeneuve : Saint-Arnoult-en-Yvelines, Castelet, , 32 p. (ISBN 978-2-908555-78-3)
- Marie-Josèphe Houssinot et Jean-Claude Houssinot, L'Histoire de Saint Arnoult à travers les noms de ses rues, éditions de la Tour Gile, , 261 p. (ISBN 978-2-87802-349-7)
- Marie-Josèphe Houssinot et Jean-Claude Houssinot, La Vie à Saint Arnoult 1900-2000. Un siècle d’images. à travers les noms de ses rues, éditions de la Tour Gile, , 206 p. (ISBN 978-2-87802-386-2)
- Marie-Josèphe Houssinot et Jean-Claude Houssinot, Saint Arnoult, son histoire, son culte, ses légendes, ses homonymes et ses mystères..., éditions de la Tour Gile, , 385 p. (ISBN 978-2-87802-400-5)
- Patrick Rieder, L'Histoire de la ligne nouvelle Paris-Chartres par Gallardon et Saint-Arnoult-en-Yvelines, éditions de la Tour Gile, , 273 p. (ISBN 978-2-87802-410-4)
- Marie-Josèphe Houssinot et Jean-Claude Houssinot, La Ville de Saint-Arnoult-en-Yvelines, "un paysage retrouvé", éditions de la Tour Gile, , 369 p. (ISBN 978-2-87802-433-3)
- Fritsch/Garapin-Boir, Canton de Saint Arnoult, Lieux Dits, coll. « Images du patrimoine », , 69 p. (ISBN 978-2-905913-10-4)
- Marie-Josèphe Houssinot et Jean-Claude Houssinot, Histoire des femmes qui ont marqué Saint-Arnoult-en-Yvelines des origines à nos jours, éditions de la Tour Gile, , 322 p. (ISBN 978-2-87802-448-7)
- Jeu de l'oie de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Ce jeu publié en 2015 par la société historique respecte scrupuleusement les règles du jeu de l'oie. Un jeu de carte comportant des questions sur la ville y est également associé.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Saint-Arnoult-en-Yvelines (78537) », Chiffres détaillés, INSEE (consulté en )