Saint-Didier-en-Brionnais

Saint-Didier-en-Brionnais
Saint-Didier-en-Brionnais
Vue générale de l'église paroissiale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais
Maire
Mandat
René Sarroca
2020-2026
Code postal 71110
Code commune 71406
Démographie
Gentilé Saint Désidérien
Population
municipale
123 hab. (2021 en évolution de −17,45 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 15″ nord, 4° 07′ 36″ est
Altitude Min. 254 m
Max. 348 m
Superficie 11,34 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Didier-en-Brionnais

Saint-Didier-en-Brionnais est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Saint-Didier est un village du Brionnais. Le bourg est situé sur la rive gauche de l'Arconce, affluent de la Loire. Semur-en-Brionnais est à 11 km, Marcigny à 12, La Clayette à 18, Charolles à 21 et Paray-le-Monial à 24.

Saint-Didier est traversée par la route départementale 108.

Les gares SNCF les plus proches sont celles de La Clayette et de Paray-le-Monial.

Communes limitrophes

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Rose des vents Versaugues Poisson Rose des vents
Montceaux-l'Étoile
Anzy-le-Duc
N Varenne-l'Arconce
O    Saint-Didier-en-Brionnais    E
S
Sarry Briant

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Briant », sur la commune de Briant à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Didier-en-Brionnais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (89,4 %), forêts (10,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Sur le territoire de la commune, la présence d'activité humaine est avérée à l'époque gallo-romaine[13]. C'est attesté par la découverte, faite en 1934, par un ancien maire de la commune, Louis Lacroix, d'ossements, de tuiles romaines, de poteries anciennes, du col d'une amphore en terre cuite blanche. Une partie de ces objets est au musée de la Tour de Marcigny.

Au Moyen Âge, Saint-Dider-en-Brionnais est une paroisse qui appartient au diocèse d'Autun, et dépend de l'archiprêtré et de la recette de Semur-en-Brionnais[14]. Une partie de la paroisse est rattachée à la justice de Sarry, dans le bailliage de Semur, et une autre dépend de la justice du prieuré de Marcigny, dans le bailliage de Mâcon. Cette dernière partie correspond aux hameaux de Chérance et de Montraphon, fiefs du prieuré de Marcigny depuis 1281, et au hameau la Brosse du Busseuil, autre fief donné à la prieure de Marcigny en 1063[15].

Durant la Renaissance, de nouveaux liens seigneuriaux se nouent : Huguenin du Blé, seigneur de Cormatin, de Cussy la Colonne, Sienne, Clos-du-Couzot épouse, le , Anne de la Magdeleine, fille de Marguerite d'Audebert et sœur d'Edouard de la Magdeleine, seigneur de Saint-Didier[16]...

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Mars 1977 Juillet 2020 André Mamessier DVD Chef d'entreprise - président de la communauté de communes - conseiller général du canton de Semur-en-Brionnais (2004-2015)
Juillet 2020 En cours René Sarroca DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 123 habitants[Note 2], en évolution de −17,45 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
344345348346361416432445464
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
424417410404409412380386370
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
363365327271247265257233200
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
203188155146133150147146154
2017 2021 - - - - - - -
134123-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église paroissiale est de style néo-gothique[21]. Elle a été édifiée à la fin du XIXe siècle à une date imprécise (elle était en projet en 1869 et était en service en 1900). Elle comprend une nef unique à trois travées, avec un transept saillant et une abside semi-circulaire, précédée d'une travée de chœur.

L'élément le plus notable est un retable baroque en bois doré, placé dans la chapelle, côté droit.

Personnalités liées à la commune

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  • Eugène Déchelette (1906-1973), Compagnon de la Libération, résistant et industriel français, y est inhumé en son cimetière.

Héraldique

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Notre village au début du siècle, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 23 (), pp. 13–16.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Didier-en-Brionnais et Briant », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Briant », sur la commune de Briant - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Briant », sur la commune de Briant - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Didier-en-Brionnais ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Société d'Etudes du Brionnais "Découverte archéologique" bulletin 1934-10, Marcigny consultable sur Gallica (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34430032v/date)
  14. Antoine Garreau "Description du gouvernement de Bourgogne" Dijon 1734 ed. A. de Fay 707 p. (consultable sur Gallica)
  15. Frère Maxime Dubois "Monographie des communes du Charollais et du Brionnais, volume II" 1904 347 p. (consultable sur Gallica).
  16. Annales de l'Académie de Mâcon 1907 refGallica :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34398461j/date
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Raymond et Anne Marie Oursel "Inventaire du patrimoine, édifices et objets remarquables recensés au titre de l'inventaire départemental des années 1960 aux années 1980" ;archives départementales de Saône-et-Loire http://www.archives71.fr/arkotheque/navigation_facette/index.php?f=inventairepatrimoine&mde_present=mosaique&crit1=32&v_32_1=Saint-Didier-en-Brionnais