Saint-Sébastien (Isère)

Saint-Sébastien
Saint-Sébastien (Isère)
Saint-Sébastien en 1933.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Pierre Agresti
2017-2020
Code postal 38710
Code commune 38456
Démographie
Gentilé Sébastianous
Population 260 hab. (2014 en augmentation de 6.12 % par rapport à 2009)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 54″ nord, 5° 48′ 00″ est
Altitude 845 m
Min. 579 m
Max. 1 931 m
Superficie 21 km2
Élections
Départementales Matheysine-Trièves
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Châtel-en-Trièves
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Sébastien
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Sébastien
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Saint-Sébastien
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte administrative de l'Isère
Saint-Sébastien

Saint-Sébastien est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Panneau du col de Saint-Sébastien.

Il se situe en dessus de Chatel et se trouve à sept kilomètres de Mens et à environ 15 kilomètres de La Mure.

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à la commune nouvelle de Châtel-en-Trièves depuis le .

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Pierre Arnaud    
2008 2014 Nadine Serpolet Parti Socialiste Educatrice Spécialisée
2014 2020 (Regroupement de communes,

Saint Sébastien devient Châtel-en-trièves

Jean-Pierre Agresti SE Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[2],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 260 habitants, en évolution de +6,12 % par rapport à 2009 (Isère : +3,89 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4181 0431 1821 3561 0811 2391 2091 2211 157
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1441 138513518482511472415400
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
355388364325307255226190167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
14412193123150178215255260
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[4].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Sébastien est l'un des rares villages de France où il se trouve un temple protestant mais pas d'église catholique.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Vestiges du château de Châteauvieux
Le château fort de Morges, dit Châteauvieux, du XIIe siècle, se trouve à l'emplacement d'une motte castrale (XIe siècle). Au Moyen Âge il domine le bourg fortifié et l'église paroissiale de Morges. Le château fort est récupéré lors des guerres de religion. Aujourd'hui la butte du donjon est occupée par une antenne RTDF[5].
Il est cité au XIIIe siècle Mota.
  • Le temple protestant (en cours de rénovation).
On n'y célèbre pas de cultes réguliers mais l’Église Réformée de France, paroisse de Trièves et Mathésine, centrée sur Mens et dont Saint-Sébastien dépend, le prête régulièrement pour des expositions. Des mariages y sont parfois célébrés.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Communes de l'Isère

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  2. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  5. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 702-703