Sigtrygg Gnupasson

Sigtrygg Gnupasson
Pierre runique DE 4 élevée pour Sigtrygg par sa mère
Fonctions
Roi des Danois
Biographie
Décès
Activité
Père
Gnupa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Asfrid (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Sigtrygg Gnupasson est un roi des Danois de la lignée de Olof le Suédois qui règne au Xe siècle selon Adam de Breme.

Sigtrygg est le fils de Gnupa et d'une noble danoise nommée Asfrid. Selon le Gesta Hammaburgensis ecclesiae pontificum d'Adam de Breme, il devient roi des Danois à l'époque de l'épiscopat de l'archevêque de Brême Hoger, soit vers (909–915/7). Il est connu par deux pierres commémoratives érigées près de Schleswig, par sa mère après sa mort ce qui permet d'envisager que cette région était le centre du pouvoir de sa famille[1].

Selon le témoignage du roi Sven II de Danemark, Adam rapporte qu'avant la mort de Hoger, Harthacnut arrive au Danemark et dépose le jeune roi Sigtrygg. Cependant une autre source le Chroniqueur saxon Widukind de Corvey indique que « Chnuba » habituellement identifié avec Gnupa, le père de Sigtrygg, règne encore en 934. La Heimskringla avance que Gnupa est vaincu par Gorm l'Ancien, ce qui dans les deux cas reporte sa mort beaucoup plus tard qu'Adam l'indique. Ce dernier relève lui-même l'existence d'autres rois à cette époque et estime que le Danemark n'était pas encore un royaume unifié[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Asfriþr karþi kumbl þaun aft Siktriku sun sin aui Knubu (Asfrith a fait tailler cette pierre funéraire pour Sigtrygg, son fils et celui de Gnupa); Ui Asfriþr karþi kubl þausi tutir Uþinkars aft Sitriuk kununt sun sin auk Knubu (La sainte Asfrith fille d'Odinkar a fait tailler cette pierre funéraire pour le roi Sigtrygg, son fils et celui de Gnupa). A. V. Storm, « Pages of Early Danish History, from the Runic Monuments of Sleswick and Jutland », The Saga=Book of the Viking club, vol. 2, p. 328-347.
  2. Adam de Brême Histoire des archevêques de Hambourg texte traduit et présenté par Jean-Baptiste Brunet-Jailly Éditions Gallimard 1998 (ISBN 2070744647) Livre I chapitre 48 p. 58

Source de la traduction[modifier | modifier le code]