The Dominoes

The Dominoes
Description de l'image Billy Ward and His Dominoes (cropped).jpg.
Informations générales
Autre nom Billy Ward & The Dominoes
Billy Ward & His Dominoes
Pays d'origine États-Unis Drapeau des États-Unis
Genre musical R&B, Doo-wop
Années actives années 1950 - années 1960
Labels Federal (King Records)
Composition du groupe
Anciens membres Billy Ward
Clyde McPhatter
Jackie Wilson
Charlie White
Joe Lamont
Bill Brown
James Van Loan
David McNeil

The Dominoes [n 1] est un groupe vocal de rhythm and blues et de doo-wop américain des années 1950. Fondé par Billy Ward (, Los Angeles - , Inglewood, Californie[1]), il a compté dans ses rangs les chanteurs Clyde McPhatter et Jackie Wilson. Son plus gros succès fut Sixty Minute Man, un des premiers rock 'n' roll de l'Histoire[2].

Enfant, Billy Ward (pseudonyme de Robert Williams[3]) reçoit une formation classique de soprano et monte sur scène dès l'âge de six ans[4]. Il étudie différents instruments et commence à composer à quatorze ans[4]. Il forme les Dominoes à New York en 1950[4]. Le premier chanteur du groupe est le ténor Clyde McPhatter[4]. Le groupe est engagé chez Federal, filiale de King Records, et passe à la télévision en décembre dans l'émission Arthur Godfrey's talents scouts, où il interprète le standard du blues Goodnight, Irene[5]. Leur premier disque, Do Something For Me, atteint la sixième place du classement rhythm & blues en janvier[5]. Ils enchaînent avec Sixty-Minute Man, plus gros hit R&B de l'année 1951[6]. Véritable rock 'n' roll, la chanson parvient même à se classer dans les charts pop (no 17[7]), fait unique pour un groupe noir à cette époque. Les termes « rock » et « roll » figurent dans les paroles (« I rock 'em, roll 'em all night long »)[3]. Le morceau sera repris par Hardrock Gunter, Jerry Lee Lewis et par Rufus et Carla Thomas. En , les Dominoes sont le seul groupe vocal à participer au Moondog Coronation Ball d'Alan Freed[3].

Cette année-là, le personnel du groupe est considérablement renouvelé. Clyde McPhatter, parti rejoindre les Drifters, est remplacé par Jackie Wilson[8]. Ils se rebaptisent alors Billy Ward & The Dominoes[8] et enregistrent un nouveau succès : Have Mercy Baby. En 1954, ils signent chez Jubilee puis chez Decca en 1956, où ils intègrent une seconde fois le classement pop avec St. Therese Of The Rose[8]. Jackie Wilson s'en va à son tour faire une brillante carrière solo[2] et le groupe part chez Liberty et obtient un dernier tube en 1958 avec Jenny Lee (no 5)[9]. Mais il ne retrouvera jamais plus le succès des débuts.

Discographie sélective

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  • déc. 1950 - Do Something For Me
  • fév. 1951 - Other Lips, Other Arms, avec Little Esther
  • avr. 1951 - Sixty Minute Man
  • nov. 1951 - Heart To Heart, avec Little Esther
  • avr. 1952 - Have Mercy Baby
  • avr. 1953 - These Foolish Things Remind Me Of You
  • oct. 1953 - Rags To Riches
  • - Tootsie Roll
  • jan. 1954 - Can't Do Sixty No More
  • - St. Therese Of The Rose
  • 1956 - Bily Ward and his Dominoes (25 cm)
  • 1957 - Bily Ward and the Dominoes
  • 1957 - Sea Of Glass
  • 1958 - Yours Forever
  • 1958 - Bily Ward and his Dominoes with Clyde McPhatter
  • 1958 - Clyde McPhatter with Bily Ward and his Dominoes

Notes et références

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  1. À ne pas confondre avec le groupe de Liverpool Kingsize Taylor and the Dominoes (en).

Références

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  1. (en) Colin Larkin, Encyclopedia of Popular Music, Omnibus Press, , 5e éd., 1600 p. (ISBN 978-0-85712-595-8, lire en ligne)
  2. a et b (en) Bruce Eder, « Billy Ward & the Dominoes : Biography & History », sur AllMusic (consulté le )
  3. a b et c (en) Larry Birnbaum, Before Elvis : The Prehistory of Rock 'n' Roll, Lanham, Md., Scarecrow Press Inc., , 463 p. (ISBN 978-0-8108-8628-5, lire en ligne), p. 303
  4. a b c et d Tosches 2000, p. 151.
  5. a et b Tosches 2000, p. 152.
  6. Tosches 2000, p. 153.
  7. Rick Simmons, Carolina Beach Music Encyclopedia, Jefferson, Caroline du Nord, McFarland & Co Inc, , 330 p. (ISBN 978-1-4766-6767-6, lire en ligne), p. 281
  8. a b et c Tosches 2000, p. 154.
  9. Tosches 2000, p. 155.

Bibliographie

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Liens externes

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