Thierry Carcenac

Thierry Carcenac
Illustration.
Fonctions
Sénateur du Tarn

(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 28 septembre 2014
Groupe politique SOC
Député français

(15 ans et 7 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 2e du Tarn
Législature XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1997-2007)
SRC (2007-2012)
Prédécesseur Philippe Bonnecarrère
Successeur Jacques Valax
Président du conseil général puis départemental du Tarn

(26 ans, 6 mois et 24 jours)
Réélection
Prédécesseur Jacques Durand
Successeur Christophe Ramond
Conseiller départemental du Tarn
Avec Élisabeth Claverie
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton d'Albi-4
Prédécesseur Canton créé
Successeur Patrice Bédier
Conseiller général du Tarn

(30 ans et 15 jours)
Circonscription Canton d'Albi-Nord-Est
Prédécesseur Canton créé
Successeur Canton supprimé

(5 ans, 11 mois et 19 jours)
Circonscription Canton d'Albi-Nord
Prédécesseur André Raust
Successeur Canton supprimé
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Lescure-d'Albigeois (Tarn)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Directeur divisionnaire des impôts

Thierry Carcenac, né le à Lescure-d'Albigeois (Tarn), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est sénateur de 2014 à 2020 et président du conseil départemental du Tarn de 1991 à 2017.

D’origine modeste[1], inspecteur des impôts, Thierry Carcenac est élu en 1976 conseiller municipal de Lescure-d'Albigeois puis élu, dans le canton d'Albi-Nord-Est[2], conseiller général en 1979[3] avant de devenir premier adjoint au maire de sa commune en 1983[1]. Dans les années 1980 et 1990, Thierry Carcenac est chargé de mission auprès de plusieurs ministres (Édith Cresson, Michel Charasse, Martin Malvy)[3]. En 1991, à la mort de Jacques Durand, il lui succède à la présidence du conseil général du Tarn[1]. Parallèlement à ces fonctions d’élu local, Thierry Carcenac est député de 1997 à 2012[3] puis sénateur à partir de 2014. Au cours de sa campagne pour les élections sénatoriales, il défend la construction du barrage de Sivens[3] dont il est l’un des principaux promoteurs en tant que président du conseil général.

Lorsque dans la nuit du 25 au , un opposant au projet de barrage, Rémi Fraisse, 21 ans, est tué sur le site par une grenade projetée par un gendarme, Thierry Carcenac déclare à propos de la mort du jeune homme : « Mourir pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même relativement stupide et bête »[4],[3].

En mars 2015, il est élu conseiller départemental du canton d'Albi-4[5],[6] en tandem avec Élisabeth Claverie[7],[8],[9]. À l'issue du deuxième tour des élections départementales qui a vu sa majorité arriver en tête (13 cantons sur 23), Thierry Carcenac est réélu à la tête du département du Tarn le suivant[10]. Le président sortant obtient 28 voix. Philippe Folliot (UDI), également candidat à la présidence, recueille 18 voix.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]