Université de technologie de Belfort-Montbéliard
Fondation | 1999 |
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Type | |
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Forme juridique | Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Directeur | Ghislain Montavon |
Devise | Un regard différent sur le monde |
Membre de | |
Site web |
Étudiants | 2810 |
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Enseignants-chercheurs | 205[1] |
Budget | 48 millions d'euros de budget consolidé |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
L’université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) est une école d'ingénieur française fondée en 1999. Elle a le statut d'EPSCP et est habilitée à délivrer un diplôme d'ingénieur reconnu par l'État[3].
Elle avait 2810 étudiants en 2023[4] et a formé 529 ingénieurs en 2023[5][source insuffisante].
Historique
[modifier | modifier le code]Elle est issue de la fusion de l’école nationale d'ingénieurs de Belfort (ENIBe) créée en 1962, et de l’antenne de l’université de technologie de Compiègne implantée en 1985 à Sevenans, devenue « Institut polytechnique de Sevenans » en 1991. Elle a été fondée en 1999[3]. Elle fait partie, tout comme l'université de technologie de Compiègne, l'université de technologie de Troyes et l'Université de Technologie de Tarbes, du Réseau des universités de technologie.
En 2023, elle rejoint l'« accord de Grenoble » sur le développement durable[6].
Relations internationales
[modifier | modifier le code]L'UTBM est membre d'Erasmus. Elle dispose de partenariats avec plus de 220 universités à travers le monde[réf. souhaitée][7].
En Afrique, l'UTBM est impliquée dans la structuration d'un système de formation à l'ingénierie mathématique au bénéfice de l'Université de Lomé, au Togo au travers du projet IMPACT, un programme d'accompagnement et de coopération chapeauté par l'Agence Nationale de la Recherche. En Angola, l'UTBM porte depuis 2015, avec l'Université Agostinho Neto de Luanda, un programme de coopération visant à y développer le modèle des Universités de Technologie[8].
Classement
[modifier | modifier le code]L'UTBM occupe la 1499ième place du classement mondial 2023 des universités CWUR[9] (Center for World University Rankings) en progression de 317 places par rapport au classement 2022.
L'UTBM figure au classement thématique de Shangai pour l'édition 2023. Réalisé par l’Université chinoise Jiao Tong de Shanghai, ce classement (Global Ranking of Academic Subjects, GRAS) a pour objet d’évaluer l’engagement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans leurs activités de recherche. L’UTBM figure dans le domaine de l’ingénierie, au titre de deux disciplines scientifiques : l’ingénierie mécanique, dans le segment 5-10ème meilleures institutions françaises ; les sciences et technologies de l’instrumentation. Pour ces deux disciplines scientifiques, l’UTBM apparaît dans le segment de 201-300ème meilleures institutions au monde[10].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Université de technologie (France)
- Études d'ingénieurs en France
- Études supérieures en France
- Système éducatif français
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L'UTBM, Repères »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.utbm.fr
- « Université de technologie de Belfort-Montbéliard », sur www.cge.fr (consulté le )
- Décret n° 99-24 du 14 janvier 1999 portant création de l’université de technologie de Belfort-Montbéliard sur http://www.legifrance.gouv.fr
- « Rapport d'activité 2023 », (consulté le )
- « Rapport d'activité 2023 », sur www.utbm.fr, (consulté le )
- « L'UTBM signe l'accord de Grenoble et s'engage à agir pour le développement durable », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
- « Rapport HCERES 2022-2023 », (consulté le )
- « Belfort. La ministre de l’Enseignement supérieur angolaise en visite à l’UTBM », sur estrepublicain.fr (consulté le )
- (en) « World University Rankings 2023 | Global 2000 List | CWUR », sur cwur.org (consulté le )
- « ShanghaiRanking-Univiersities », sur www.shanghairanking.com (consulté le )
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Pôle éditorial de l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard » (voir la liste des auteurs).