Vectrex

Vectrex

Fabricant
Type
Génération

Date de sortie
Novembre 1982
Mai 1983
Juin 1983
Fin de production
Processeur
Motorola 68A09 à 1,6 MHz
Média
Contrôleurs

Unités vendues
~1,5 millions
Jeu le plus vendu

Le[1] Vectrex est une console de jeux vidéo 8 bits développée par Smith Engineering et distribuée par General Consumer Electric, puis par MB (Milton Bradley Company) après le rachat de GCE. Sortie fin 1982, la machine a cessé d'être produite en 1984 après le krach du jeu vidéo de 1983[2],[3],[4].

Développé par Jay Smith de Western Technology & Smith Engineering, le Vectrex est une console 8 bits disposant de son propre écran[5]. D'abord proposé avec un écran de 5" à plusieurs distributeurs, seul GCE sera intéressé à condition que l'écran soit agrandi à 9"[5].

Le Vectrex sort en novembre 1982 au prix de 199 dollars aux États-Unis[5] face aux Atari 2600 et 5200 ainsi qu'à l'Intellivision, qui sont des consoles de salon se branchant sur un téléviseur. Le Vectrex pensé dès l'origine comme une mini borne d'arcade[5] s'en distingue dans la mesure où il s'agit d'un appareil autonome disposant de son propre affichage : il ne nécessite pas de se connecter au poste de télévision familial.

Début 1983, MB rachète GCE et devient le distributeur de la console[5]. Par comparaison avec les succès de Mattel et son Intellivision, MB lance alors le Vectrex en Europe[5]. Il est vendu dès le printemps en France dans une fourchette de prix allant d'environ 1 750 francs à près de 2 500 francs et ce jusqu'à la fin de sa courte durée de commercialisation où il sera bradé autour de 900 francs.

Une machine atypique

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Trois versions européennes de Vectrex, affichant respectivement les jeux Scramble, Solar Quest et Star Ship.

Contrairement aux autres consoles qui sont connectées à une télévision pour afficher des graphismes, le Vectrex inclut son propre moniteur qui affiche des graphismes vectoriels. Bien que l'écran soit monochrome noir et blanc, tous les jeux sont fournis avec un filtre en acétate de cellulose coloré qui devait être glissé devant l'écran.

À cette époque, beaucoup de jeux d'arcade populaires utilisaient des affichages bitmap, et GCE cherchait à s'écarter du lot pour vendre des adaptations de très haute qualité en images vectorielles de jeux comme Asteroids, Space Wars, Pole Position, Armor Attack et Pac-Man.

Contrôleur de jeu

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Cartouche de jeu et calque à poser sur l'écran pour changer les couleurs du jeu

La manette du Vectrex comporte 4 boutons et un bâton multidirectionnel autocentré, la prise est une fiche femelle D-sub. Jusqu'à deux manettes peuvent être branchées simultanément. La manette est recouverte d'un film plastique autocollant, ce qui empêche l'accès aux vis situées en dessous. Le système électrique interne est composé de circuits imprimés.

Il existe aussi un crayon optique, le LightPen, qui peut être utilisé comme contrôleur.

Elle est aussi la première console à proposer des lunettes 3D[6] : le « 3D Imager » créé par John Ross.

Spécifications techniques

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Liste des jeux disponibles

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  Liste des listes de jeux vidéo 

Jeux originaux officiels

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  • 3D Pole Position (nécessite le 3D Imager)
  • Berzerk II
  • Cube Quest
  • Dark Tower
  • Pitcher's Duel
  • Tour de France
  • Engine Analyzer (nécessite le light pen)
  • Melody Master II (nécessite le light pen)
  • Mail Plane (nécessite le light pen)

Émulateurs récents

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Références

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  1. L'article (le/un) déterminant le Vectrex comme masculin au cours de sa commercialisation en France (1983/84) n'a jamais fait débat à l'époque : la publicité du distributeur officiel en Europe, Milton Bradley (MB), évoque d'ailleurs sans ambiguïté "le Vectrex" ou "un Vectrex" pour désigner son propre produit : http://www.silicium.org/oldskool/images/pubs/vectrexpub.jpg ; La revue "TILT", référence de la presse vidéoludique à l'époque le désigne également au masculin dans ses tests (TILT n°5 / n°8 :https://www.oric.org/ftp/ceo/ceomag/downloads///tilt/1983/Tilt-08ocr.pdf ). Le Canada francophone le désigne tout autant au masculin : https://www.retrogamer.ca/wp-content/uploads/2014/03/Chronovision_Protégez-vous_JV1983.pdf. Néanmoins la notice du Vectrex et certaines publicités (presse écrite/ télévision : https://www.ina.fr/video/PUB3252506072) parlent simplement de "Vectrex", pour désigner dans le même temps - et au masculin essentiellement - un "jeu" (vidéo), un "système" (vidéo indépendant du téléviseur), un "appareil" constitué d'un "boîtier de commande" relié à un corps principal, la "console" : dans ce dernier cas il n'est donc pas totalement incongru d'en féminiser, par extension, l'ensemble (une console de jeu "Vectrex"). Toutefois le genre féminin déterminé par l'article (la/une) directement accolé à "Vectrex" constitue une appellation exclusivement moderne et post-commerciale consacrée par certains "rétrogamers" qui s'affranchissent de la réalité historique du Vectrex.
  2. (en) Video Games - Volume 1 Number 04 (1983-01) p72-74
  3. https://www.gamasutra.com/view/feature/3117/a_history_of_gaming_platforms_the_.php
  4. « Victoire pour la Vectrex », Video Gamer Rétro, no 9,‎ décembre 2018-janvier 2019, p. 90-97 (ISSN 2556-6741).
  5. a b c d e f g h i j et k Roose, Philippe., L'âge d'or : histoire des consoles de jeux de salon, Toulouse, Cépaduès éd, impr. 2011, 120 p. (ISBN 978-2-85428-965-7 et 285428965X, OCLC 762709897, lire en ligne)
  6. (en) Roberto Dillon, The Golden Age of Video Games : The Birth of a Multibillion Dollar Industry, CRC Press, , 218 p. (ISBN 978-1-4398-7324-3, lire en ligne)
  7. (en) Site officiel de MESS.

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Liens externes

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