Ormes-et-Ville
Ormes-et-Ville | |||||
L'église Saint-Remy. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Saintois | ||||
Maire Mandat | Gilbert Godfroy 2020-2026 | ||||
Code postal | 54740 | ||||
Code commune | 54411 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 220 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 29′ 19″ nord, 6° 12′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 333 m | ||||
Superficie | 12,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Meine au Saintois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle Géolocalisation sur la carte : Grand Est | |||||
modifier |
Ormes-et-Ville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon, le ruisseau de l'Embanie et le ruisseau du Bas de la Grange[1],[Carte 1].
Le Madon, d'une longueur de 97 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 875 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 22 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ormes-et-Ville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,7 %), prairies (30,3 %), forêts (25 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]- Présence gallo-romaine.
- En 1067, la cure du village fut donnée par Udon, évêque de Toul à l'abbaye de Saint-Epvre de Toul.
- En 1179, la ville d'Ormes fut donnée pour apanage à Ferry de Bitche par le duc Simon, son frère.
- En 1197, le duc Ferry Ier fit bâtir le château et entourer le bourg de murailles. En 1229, Alix, sœur de Ferry ayant renoncé à toutes ses prétentions sur le duché de Lorraine, le duc Mathieu II lui céda le bourg et le fief d'Ormes avec ses appartenances et dépendances.
- En 1242, Ferry III, comte de Linange déclare qu'il est homme-lige du duc Mathieu et en a repris ligement le château d'Ormes et ses dépendances.
- En 1339, Raoul de Lorraine, met aux mains d'Adhémar de Monteil (évêque de Metz), le fief et la châtellenie d'Ormes, tenus par Ferry, pour le posséder jusqu'à ce que le comte ait réparé les dommages faits sur les terres de Fribourg.
- En 1438, Antoine, comte de Vaudémont, ayant appris que les seigneurs lorrains voulaient l'attaquer, marcha sur eux et les défit entre Ormes et Charmes et 8 jours après, il vint brûler les faubourgs d'Ormes.
- La seigneurie d'Ormes fut portée dans la maison de Linange par une princesse de la maison de Lorraine. Elle passa en 1410 dans la maison d'Haraucourt, dont un membre fonda en 1479 un couvent de religieuses hospitalières de Sainte-Elisabeth. L'église fut consacrée par Jean de Sorcy, suffragant de Toul en 1471[15].
Le , la commune d'Ormes-et-Ville est rattachée à celle de Crantenoy qui devient « Les Mesnils-sur-Madon ». Le , la commune d'Ormes-et-Ville est finalement rétablie[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 220 habitants[Note 4], en évolution de −6,78 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifice civils
[modifier | modifier le code]- Château d'Ormes, fondé en 1197, fut détruit par le comte de Vaudémont au XVe siècle.
- Maison des Têtes XVIIe / XVIIIe siècles à Ormes. Éléments trouvés lors du creusement des fondations de cette maison vers 1830. Les rectangulaires devaient faire partie d’une fontaine, les bouches laissant passer un goulot.
- Au lieu-dit l'Engève, centre équestre du Poncet.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Église d'Ormes-et-Ville : tour romane (ancien donjon du château fort), portail gothique flamboyant du XVe siècle ; boiseries ; pietà, tableaux ; la sacristie est l'ancienne chapelle castrale.
- Église conventuelle du XVIe siècle des « Sœurs grises de Saint-François » ; en ruines.
- Les vitraux du XVIe siècle de l'ancienne chapelle castrale sont actuellement au Metropolitan Museum of Art à New York. Après être passé par la chapelle du château de Bathelemont près de Dieuze (57).
- Boiseries du chœur style rocaille XVIIIe, autrefois au couvent, classées monuments historiques.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Blasonnement : d'argent à l'orme de sinople issant d'un mur crénelé, fortifié de deux tours de sable maçonné d'argent. | |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]LE PAYS LORRAIN Décembre 2020 p. 299 à 302 ’’l’œuvre de Joseph Retournard, sculpteur sur bois, à Ormes et Ville’’ par Jean-Claude Monin
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Ormes-et-Ville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Ormes-et-Ville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Ormes-et-Ville » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Ormes-et-Ville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le Madon »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ormes-et-Ville et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le département de la Meurthe Statistiques historiques et administratives par Henri Lepage Chez Peiffer libraire éditeur 1843
- « Recherche sur une zone géographique / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.