Abbaye de Jovilliers
Abbaye de Jovilliers | |
Façade de l'église. | |
Ordre | Ordre des Prémontrés |
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Fondation | 1142 |
Fermeture | 1792 |
Diocèse | Diocèse de Verdun |
Localisation | |
Emplacement | Stainville |
Pays | France |
Coordonnées | 48° 37′ 15″ nord, 5° 10′ 47″ est |
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L’ancienne abbaye des Prémontrés de Jovilliers est un vaste complexe du XVIIIe siècle situé sur le territoire de la commune française de Stainville dans la Meuse, située sur la route de Ménil-sur-Saulx à Juvigny-en-Perthois.
Historique
[modifier | modifier le code]Abbaye du XIIe siècle
[modifier | modifier le code]En 1132, Geoffroy III, sénéchal de Champagne et Sire de Joinville, fit don à Herbert, abbé de Rieval, de la ferme de Jovillaris pour la fondation d’une abbaye. En 1141, Henri de Lorraine, évêque de Toul, confirma cette donation et en 1142 la construction du premier monastère de Jovilliers commença.
Les chanoines réguliers et Prémontrés firent valoir les terres environnantes reçues en donation et l’église abbatiale placée sous le vocable de Saint-Pierre-et-Saint-Paul servit de paroisse aux fermiers établis dans la basse cour de l’abbaye.
Destructions
[modifier | modifier le code]En 1592, la nef de l’église et une partie du couvent furent brûlées par les huguenots, puis les méfaits des gens de guerre et le retour des huguenots en 1611, réduisirent à néant les efforts de restauration.
En 1731, le dernier abbé régulier, Claude Collin, soutenu par les prémontrés de Pont-à-Mousson et de Jeand’Heurs, mena à bien la reconstruction jusqu’à sa mort en 1743. À la Révolution, monastère et biens furent vendus en lots, transformés en exploitations agricoles, destination qui est toujours celle d’aujourd’hui.
Au cours du XIXe siècle, la destruction de la nef, les pillages et les démolitions réduisirent à nouveau l’édifice.
Les vestiges de l'abbaye ont été inscrits Monument historique par arrêté du .
Description
[modifier | modifier le code]Il ne reste aujourd’hui aucun élément de l'abbaye initiale du XIIe siècle : tous les bâtiments actuels sont des reconstructions en style classique, datées depuis , en pierre de Savonnières-en-Perthois. Subsistent les communs et leurs intérieurs XVIIIe siècle, le cloître ainsi que la cour dominée par l'imposante façade de l'abbatiale.
L'abbatiale n'a conservé que son étonnante façade : deux tours carrées massives à deux niveaux et reliés entre elles par un délicat portail en hémicycle. En dehors de cet hémicycle, les pilastres et chapiteaux des tours furent inachevés lui conférant une grande austérité.
Le périmètre de l’abbaye est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA00106637, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :
- Abbaye des Prémontrés de Jovilliers (site officiel)
- Présentation par l'office du tourisme de Ligny-en-Barrois
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Xavier Lavagne d'Ortigue, « Quelques notations sur la fin de l'abbaye de Jovillers », dans Actes officiels des 34e et 35e colloques du Centre d'études et de recherches prémontrées, Laon, 2015, pp. 187-190.
- Pierre Lallier, La porte noire, Edilivre APARIS, Paris, 2010 ; l'abbaye est l'un des lieux importants de ce livre.