Appareil photographique historique
Cet article présente les appareils photographiques historiques qui ont marqué l'histoire. Les appareils photographiques y sont présentés dans l'ordre chronologique.
Sont considérés comme historiques les appareils ayant eu une influence sur l'histoire de la photographie, représentant une évolution marquante de la pratique photographique, ayant eu un succès commercial marquant ou des perfectionnements techniques majeurs. Certains echecs commerciaux qui auraient dû, en bonne logique, éliminer les appareils concernés en ont fait des icônes recherchées par les collectionneurs et figurant dans la plupart des ouvrages consacrés aux appareils anciens.
La présence dans au moins trois ouvrages différents consacrés à l'histoire de la photographie et écrits par des auteurs différents est le critère principal pour figurer sur cette page. Les dérogations sont possibles pour les plus récents (après les années 1950) mais à justifier sur la page de discussion de l'article.
Nicéphore Niepce
[modifier | modifier le code]1827. La première photographie connue, le Point de vue du Gras a été prise par Nicéphore Niepce en 1827 à l'aide de cette chambre en bois conservée au musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône. Il s'agit d'une "chambre à tiroir" ou la mise au point s'effectue grâce à une boite ouverte vers l'avant coulissant dans la boite principale qui, elle, est ouverte vers l'arrière. Ce mode de fonctionnement sera utilisé jusqu'à ce que l'utilisation de soufflets se généralise. L'objectif a été égaré [1],[2],[3].
Daguerre
[modifier | modifier le code]1839. Nicéphore Niepce et Louis Daguerre travaillent ensemble à la naissance du Daguerréotype. Daguerre profitant de la lassitude de son associé vieillissant parvient à gommer presque toute trace de lui et le nouveau procédé ne sera associé qu'à son nom. L’État français accorde néanmoins, outre une rente annuelle de 6000 francs à Daguerre une rente de 4000 francs à Isidore, le fils de Niepce en paiement de l'achat par la France du procédé qui est placé dans le domaine public et librement utilisable[4]. La maison Giroud (le beau-frère de Daguerre) de Paris sera chargée de la production en série de chambres à tiroir en bois[1],[2],[3],[5].
Alexander S. Wolcott
[modifier | modifier le code]En 1839, les daguerréotypes faisaient fureur en Europe. Mais l'optique peu développée et les produits chimiques à moindre effet rendaient les temps de poses très longs (une vingtaine de minutes). C'est pourquoi chacun s'évertuait à améliorer ses propres appareils. C'est ainsi qu'en 1840, Alexander S. Wolcott (pl) confectionna lui-même son appareil, très évolué pour l'époque et qui remplaçait les lentilles de l'objectif par un grand miroir concave qui donnait une image très lumineuse[6],[2],[3].
Fonctionnement
[modifier | modifier le code]Une image du sujet est visible sur une plaque (A), par l'interstice (B) creusé à même la chambre, grâce à un miroir concave (C), poli, qui concentrait les rayons. Une fois l'image correctement cadrée, l'opérateur remplaçait l'écran par une plaque sensible à la lumière, pendant environ 90 secondes. La photo était prise.
Le principe du miroir remplaçant les lentilles a été réutilisé pour les Objectifs catadioptriques[2].
Voigtlander chambre en laiton
[modifier | modifier le code]1841. La maison Voigtlander de Vienne produit en série cette chambre en laiton donnant une image circulaire de 9 cm de diamètre. Elle utilise un objectif calculé par Joseph Petzval de 149 mm de longueur focale et ouvert à 1/3.7 ce qui en faisait l'objectif le plus lumineux jamais produit. Cette luminosité permettait des poses de seulement 90 à 120 secondes au lieu des vingt à trente minutes auparavant nécessaires. Il produisait des images daguerréotypes de 80 mm de diamètre. Malgré un prix de 120 Florins (soit le prix d'un cheval) il en sera produit six cents exemplaires[4].
Une série de répliques sera produite en 1940 pour le centième anniversaire de cet appareil[1],[2],[3].
Fox Talbot
[modifier | modifier le code]1841. Le daguerréotype étant un procédé compliqué à mettre en œuvre et ne donnant qu'un seul exemplaire, William Henry Fox Talbot s'orienta différemment. Il comprit qu'en utilisant une chambre noire trop grande, la lumière se dissipait. Il eut donc l'idée d'utiliser une chambre noire réduite ; ainsi, la lumière était concentrée en un point. De plus, en utilisant des objectifs de courte focale, la luminosité était conservée. Ces petits appareils sont connus sous le nom de "souricières".
Il est surtout connu comme l'inventeur du système négatif/positif qui permet de multiplier les tirages d'une même photographie[1],[2],[3].
Eugène Disdéri
[modifier | modifier le code]1854. Grâce à la photographie, se faire « tirer le portrait » devenait plus abordable. Cependant, les plus modestes ne pouvaient toujours pas se le permettre. Eugène Disdéri inventa un nouvel appareil photographique pouvant prendre jusqu'à douze photographies sur une seule plaque de verre, réduisant ainsi leur prix. Ce genre d'appareil possédait un bouton de mise au point par objectif et certains utilisaient des focales différentes, variant ainsi la prise de vue. Ces petites images, collées sur un support cartonné, sont connues sous le nom de « cartes de visite ».
En 1859, Napoléon III, s'arrêta dans la boutique de Disdéri pour s'y faire « tirer le portrait ». Il n'est pas certain que la venue de l'Empereur en soit la cause mais les « cartes de visites » connurent une vogue soudaine. L'engouement fut tel que nombre de studios ouvrirent et se mirent à pratiquer cette technique. Disdéri fut reconnu photographe officiel de la Cour et devint riche. Il gaspilla sa fortune et mourut ruiné le [5],[7].
Dubroni
[modifier | modifier le code]1864. Le procédé au Collodion humide s'il permettait des prises de vues avec des temps de pose brefs avait l'inconvénient de devoir être préparé au dernier moment pour être utilisé encore humide. Cette contingence imposait au photographe de se déplacer avec une chambre noire portative dans laquelle il préparait son émulsion et l'étalait sur sa plaque. Jules Bourdin invente des appareils/laboratoires ou la plaque destinée à recevoir l'image venait fermer une cuve en céramique ou en verre teinté intégrée à une chambre en bois. Les différents produits, de l'émulsion au vernis de protection étaient introduits successivement par un entonnoir et étalés sur la plaque par balancement de la chambre. Ensuite, le superflu était retiré grâce à une pipette. L'appareil et l'ensemble des accessoires et produits étaient livrés dans un coffret en bois[1], [2].
Dubroni est l’anagramme de Bourdin car le père de l'inventeur trouvait que la photographie était un sujet trop futile pour autoriser son fils à y associer son nom[8],[3],[4],[5],[7].
Chambre de voyage
[modifier | modifier le code]1870 - 1900. Ce type de chambre dite "de voyage" a été décliné par de nombreux fabricants. Le bloc portant le dépoli ou la plaque sensible vient se plaquer contre le support de l'obturateur et de l'objectif en enfermant le soufflet dans le logement ainsi formé. La coulisse inférieure se rabat et se verrouille en constituant un bloc compact[1],[2].
Le box Kodak n°1
[modifier | modifier le code]En 1888, le premier box commercialisé par Eastman permettait de faire 100 vues rondes de 65 mm de diamètre sur un négatif papier. La simplicité de l'appareil avait bien une influence néfaste sur la qualité des images mais la simplicité d'emploi compensait ces problèmes (pas de mise au point, objectif trop peu lumineux pour obtenir un résultat correct autrement qu'en plein soleil). Un carnet était fourni pour noter les informations au sujet des prises de vues. L'appareil était renvoyé à Eastman qui développait le négatif, tirait les images et rechargeait l'appareil pour un prix de 10$. D'où le slogan "Pressez le bouton, nous ferons le reste". C'est aussi pour cet appareil qu'Eastman crée la marque Kodak, nom facile à retenir et à prononcer dans toutes les langues[1],[2],[3],[5],[9].
Conti Photosphére
[modifier | modifier le code]1888. Napoléon Conti brevète son appareil le 4 novembre 1888. Il sera construit par la Compagnie Française de Photographie en quatre formats : 8 x 8, 9 x 12, 9 x 18 et 13 x 18 cm. Son obturateur semi sphérique donne cinq vitesses et la pose. Il démasque la surface sensible à l'armement et il faut boucher l'objectif avant d'armer. Il utilise soit un châssis-magasin pour plusieurs plaques soit des châssis pour deux plaques recto-verso. Fabriqué initialement en laiton argenté et noirci il y aura quelques exemplaires en aluminium. Il a existé en version stéréoscopique. [1],[2],[3],[4],[5].
Darier Escopette
[modifier | modifier le code]1888. L'Escopette de Darier est l'un des premiers appareils à utiliser le film souple Kodak[2],[3],[4],[5].
Kodak Folding Pocket n°1
[modifier | modifier le code]1897. Kodak lance une famille d'appareils pliants utilisant des films en bobine qui connaitra un grand succès. La première version est du type "pliant à tendeurs" avec le support d'objectif maintenu en place par quatre compas. Il évoluera en 1905 avec le "Pocket automatic" qui, bien que conservant les quatre compas, sera muni d'un abattant relié au porte objectif par deux biellettes qui permettent le déploiement automatique du soufflet lors de l'ouverture de l'abattant[1],[2],[3],[4],[9].
Japy Le Pascal
[modifier | modifier le code]1898. Alors que la pellicule en est à ses balbutiements, Sylvestre Pascal a l'idée d'un appareil motorisé ou un moteur à ressort se charge d'avancer le film et d'armer l'obturateur. Après avoir déposé un brevet Suisse le 15 décembre 1898 il le fera fabriquer par la maison Japy de Beaucourt. La finition médiocre avec, en particulier un gainage en papier de piètre qualité, la difficulté de se procurer le film spécial et un réseau de distribution peu efficace (les horlogers bijoutiers qui connaissaient Japy mais rien à la photographie) ne permettront pas au modèle de s'imposer face à la concurrence des box Kodak certes plus chers et moins perfectionnés mais soutenus par un réseau déjà important de revendeurs aptes à assister les clients[2],[4],[5],[7],[10],[11].
Kodak Brownie
[modifier | modifier le code]1900. Brownie fut le nom d'une longue série d'appareils photo populaires produits par Eastman Kodak. Le Brownie popularisa le concept de la photographie bon marché et de la prise de vue instantanée. Le premier Brownie apparait en février 1900[12] : c'était un modèle très simple avec un simple ménisque comme objectif, au format 6 x 6 cm. Il était vendu au prix de 10 dollars[2],[3],[4],[5],[9].
Le Mammouth
[modifier | modifier le code]1900. Le Mammouth (en anglais : The Mammoth), plus gros appareil photographique jamais construit. Il pèse 410 kg et sa plaque de verre 225 kg, pour environ 3 m2 de surface[13]. Soit un poids total de 635 kg[2].
Construit à Chicago pour une société ferroviaire, il mesure quatre mètres de long et il faut jusqu'à quinze personnes pour le charger dans son fourgon[14],[15]. Il reçoit le Grand Prix mondial en 1900 lors de l'Exposition universelle de Paris.
Jumelle Sigriste
[modifier | modifier le code]1900. Le peintre suisse Jean Guido Siegrist voulait utiliser un appareil rapide pour étudier les attitudes des chevaux qu'il peignait. Faute de trouver un appareil existant assez rapide il construit son propre appareil avec un obturateur plan-focal dont la gamme de vitesse s'étend de 1/40 à 1/10000. On obtient les différentes vitesses en réglant la largeur de fente et la tension des ressorts (et donc la vitesse de défilement)[1],[2],[3],[7].
La célèbre photographie de Marcel Renault prise juste avant sa mort lors de la course Paris-Madrid de 1903 a été, selon Michel Auer, prise avec une jumelle Sigriste[2]. La déformation des roues est due à l'obturateur plan focal défilant de haut en bas (l'image sur la plaque est inversée et les roues sont en haut sur la plaque). Si l'exposition est brève, il faut quand même un certain temps pour que la fente entre les deux rouleaux balaye toute la hauteur de la plaque et le déplacement de la voiture est suffisant pour que la déformation soit nettement perceptible.
Lumière Périphote
[modifier | modifier le code]1901. Fabriqué par Lumière cet appareil fait un tour complet autour de son support pour faire une photo couvrant 360° sur un négatif de 7 x 38 cm[1],[2].
Kodak Vest Pocket
[modifier | modifier le code]1913. Eastman Kodak aura un grand succès avec ce petit appareil pliant faisant des images de 6 x 4.5 cm sur des rouleaux 127. Sorti juste avant la grande guerre, il sera baptisé « Kodak des soldats » par la publicité[1]. Il s'en vendra près de deux millions [3],[4],[5],[9],[11].
Leitz Leica
[modifier | modifier le code]À partir de 1914, Oskar Barnack met au point d'abord pour son propre usage puis pour Leitz un appareil utilisant le film 35 mm, jusqu'alors utilisé uniquement par le cinéma[16]. Son appareil initial connu maintenant sous le nom de Ur Leica sera commercialisé à partir de 1925[1] sous le nom de Leica. A partir du Leica II, l'appareil reçoit un télémètre couplé qui, avec les objectifs interchangeables et l'obturateur plan-focal, en fait un appareil de référence qui sera copié plus de trois cents fois [1],[2],[3],[4],[5],[7],[9].
Erneman Ermanox
[modifier | modifier le code]1924. C'est l'appareil avec l'objectif le plus lumineux de l'époque. Avec son objectif ouvert à 1:2 il permet à Erich Salomon d'être surnommé "le roi des indiscrets" pour ses reportages au cœur des institutions diplomatiques[2],[3],[4],[5].
Rolleiflex
[modifier | modifier le code]En 1929 nait le Rolleiflex, appareil de moyen format (6 x 6 cm) bi-objectif de la marque allemande Rollei. Les deux objectifs, solidaires, servent, l'un à la mise au point et à la visée, l'autre à la prise de vue. D'un emploi discret, ce fut pendant de nombreuses années l'appareil photo des reporters couvrant les manifestations publiques (sportives, politiques, culturelles, mondaines ou autres)[1],[2],[3],[4],[5],[9],[10].
Zeiss Ikon Kolibri
[modifier | modifier le code]1930. La réponse la plus facile au succès naissant du 24 x 36 est le "demi-format" sur rouleau 127[17]. La présence de deux fenêtres rouges sur le dos permet d'obtenir deux vues de 3 x 4 centimètres au lieu d'une vue de 6.5 x 4 cm[2],[3],[11].
Agfa Karat
[modifier | modifier le code]1930. Agfa lance son 24 x 36 mais avec un système à deux cartouches sans rembobinage. Un système de griffe pousse le film d'une cartouche vers une seconde ce qui supprime l'obligation de rembobiner et simplifie l'appareil[2],[3]. Agfa relancera le concept en 1964 avec les chargeurs "Rapid" identiques hormis l'ajout d'une languette transmettant l'indication de la sensibilité au boitier.
Agfa Box 34
[modifier | modifier le code]1932. Pour une opération promotionnelle Agfa met en vente un box pour 4 Reichmarks à condition qu'ils soient réglés avec 4 billets portant les lettres A, G, F et A. C'est un immense succès et il faudra engager 800 ouvriers pour fabriquer les plus d'un million d'appareils vendus[1].
En France, ce sera contre 4 billets de 10 Francs portant aussi les lettres A, G, F, A qu'il sera vendu [3],[7].
Minifex
[modifier | modifier le code]1932. Conçu par Fritz Kaftanski c'est un appareil miniature donnant des images de 13 x 18 mm sur une pellicule de 16 mm. Comme pour le Lumière Eljy, le petit boitier faisait paraitre l'obturateur immense [1],[2],[3].
Zeiss Ikon Contax
[modifier | modifier le code]1932. La réplique de Zeiss Ikon au Leica. Le montage de l'objectif se fait par une baïonnette et le rideau en toile à défilement horizontal est remplacé par un rideau métallique à défilement vertical. Après guerre, les outillages seront transportés en URSS et la production reprendra sous le nom de Kiev[2],[3],[4],[5],[9].
Robot
[modifier | modifier le code]1934. Appareil faisant des vues 24 x 24 sur un film 35 mm en cartouches spéciales. Sa principale particularité est son moteur à ressort (comme le Pascal de 1898) lui permettant d'impressionner les 24 vues d'un film en 6 secondes. Il aura une longue descendance pour des utilisations variées, sur les avions militaires ou pour immortaliser les conducteurs en excès de vitesse par exemple[2],[3],[5],[9],[10],[18].
Kodak Retina Type 117
[modifier | modifier le code]1934. Kodak pressentant le succès du "petit format" comme on appelait le 24 x 36 à l'époque et qui vient de racheter la société Nagel charge August Nagel de créer un 24 x 36 moins cher que les Leica et Contax. Le premier Retina (le type 117) sera vendu 75 Marks quand le Leica I (le plus simple) coûte 230 Marks. Ce sera un succès qui s'étendra sur 35 ans à travers de nombreuses variantes vendues à plus de trois millions d'exemplaires (sans parler de la gamme Retinette moins chère encore)[1],[2],[3],[5].
Pour ajouter à ce succès commercial, alors que les Leica et Contax utilisent des cartouches à recharger par l'utilisateur et non compatibles entre elles, Kodak invente pour le Retina la cartouche 135 compatible avec les Leica et Contax qu'il se fera un plaisir de vendre aux utilisateurs des appareils concurrents ravis d'échapper à la corvée du bobinage de film cinéma[9],[10].
Kodak Baby Brownie
[modifier | modifier le code]1934. Peut-être le plus ancien appareil moulé en matière synthétique. Il s'agit de Galalithe issue de la caséine du lait. Cette matière permet de réaliser un appareil très léger et très abordable puisqu'il était vendu 1$. Le prix s'explique aussi par la grande simplicité de l'appareil qui ne comporte qu'un objectif et un obturateur sommaires[2],[3],[5].
Graflex
[modifier | modifier le code]1935. Cette chambre munie d'un télémètre couplé sera l'appareil type des reporters américains comme Weegee jusqu'aux années 1950[1],[2],[4],[5],[10].
Ihagee Kine Exakta
[modifier | modifier le code]1936. Il est donné pour être le premier reflex 35 mm dont il fixe à peu près l'ensemble de la configuration à l'exception notable de l'armement confié à la main gauche quand l'immense majorité de ses successeurs aura l'armement sous le pouce droit[19]. Ihagee avait sorti en 1933 un Exakta reflex 4 x 6.5. Il y a débat entre les tenants du "Kine Exakta" et ceux de l'appareil russe "Sport" en tant que premier reflex 35 mm. Sans entrer dans les détails de date le Sport était d'une forme jamais reprise, moins perfectionné et n'a pas débouché sur une production suivie[2],[3],[5],[9],[10].
Lomo Sport (Cnopm)
[modifier | modifier le code]1936. L'autre prétendant au titre de premier reflex 35 mm. Les diverses annonces dans la presse russe laissent penser que sa sortie est postérieure à celle du Kiné Exakta[2],[5],[10],[18].
LeCoultre Compass
[modifier | modifier le code]1937. Le Compass, imaginé par Noel Pemberton-Billing et étudié et fabriqué par LeCoultre est commercialisé. Il a été voulu comme l'appareil le plus perfectionné possible dans le plus petit encombrement possible. La publicité d'époque le représente à côté d'un paquet de cigarettes dont il a l'encombrement. Il confie la fabrication à la maison Lecoultre du Sentier dans le canton de Vaud[1],[2],[3],[5],[18].
Minox
[modifier | modifier le code]1937. Conçu par l'ingénieur Walter Zapp dans les années 1930 pour l'entreprise lettone VEF, le Minox est un produit destiné au marché de luxe. Ses qualités : très petite taille, robustesse, excellente qualité d'image, font qu'il est adopté par les services de renseignements des Alliés et de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant la Guerre froide, différents modèles sont en service dans les deux camps. Le cinéma s'empare rapidement du Minox et l'utilise régulièrement dans les films d'espionnage, ce qui le rend populaire auprès du grand public.
Le film, d'une largeur de 9,2 millimètres, est enfermé dans une cassette pouvant contenir 50 vues, réduite actuellement à 36 ou 15 vues. L'image fait 8 x 11 millimètres. Il y a eu de nombreux modèles. Le plus populaire fut le Minox B produit à 384 327 exemplaires entre 1958 et 1972[1],[2],[3],[5],[9],[10].
Lumière Eljy
[modifier | modifier le code]1937. La maison Lumière lance un appareil minuscule faisant des images 24 x 36 mais sur un film en bobine spécial de huit vues fabriqué par la société Lumière Jougla dont les initiales ont donné le nom de l'appareil[2],[10],[11],[20].
Kodak Super Six-20
[modifier | modifier le code]1938. Ce 6 x 9 sur rouleau 620, outre une apparence inhabituelle, propose un télémètre couplé et le premier automatisme d'exposition jamais produit[2],[5].
Argus C3
[modifier | modifier le code]1939. 24 x 36 à télémètre fabriqué aux États-Unis ou il est surnommé "The brick". Il est connu des jeunes générations comme étant l'appareil magique de Harry Potter[5],[9],[10],[11],[20].
Kodak Brownie Reflex
[modifier | modifier le code]1940. Faux reflex (l'objectif de visée ne permet pas la mise au point) cet appareil au look flatteur sera vendu en grande quantité aux États-Unis et sera aussi produit en Angleterre à partir de 1946[3],[20].
Polaroid 95
[modifier | modifier le code]1948. La commercialisation du premier appareil photographique instantané (Polaroid 95), par l'Américain Edwin H. Land (1909-1991) en 1948, marque une avancée significative dans les techniques modernes d'émulsionnage au regard des multiples problématiques qui ont dû être résolues pour finaliser le concept[1],[2],[3],[5],[9],[11].
Ce procédé, initialement monochrome, fut adapté à la couleur en 1963 après l'invention du film Polacolor. Il connaîtra ensuite de profonds remaniements pour donner naissance au système SX-70 (1972) qui inaugurera une nouvelle ligne d'appareils plus léger et de surfaces sensibles rendant possible le développement instantané, et en plein jour, au sein d'une enveloppe scellée qui conserve dès lors tous les produits résiduels issus du traitement.
Kodak Brownie Hawkeye Flash
[modifier | modifier le code]1950. Le plus vendu des Brownie : un appareil simple en Bakélite moulée qui fait des images 6 x 6 sur un film en rouleau 620 et qui rencontrera un succès immense et sera aussi fabriqué en France sous le nom de Brownie Flash[5],[20].
Alsaphot Cyclope
[modifier | modifier le code]1952. Appareil 6 x 9 conçu par Lucien Dodin pour Alsaphot. Plutôt que le soufflet couramment utilisé pour placer le plan du film à la bonne distance de l'objectif il utilise un jeu de miroirs ce qui donne une apparence totalement inhabituelle à l'appareil. La clientèle, surprise, n'a pas suivi et il n'en sera produit que 2000[11]. Le principe sera repris par Kodak pour son appareil à développement instantané EK-4
KMZ Zenit
[modifier | modifier le code]1953. Le premier de la longue lignée des Zenit Soviétiques qui verra la production de millions d'appareils pendant une quarantaine d'années. Le premier utilisait la mécanique du Zorki 4 sur laquelle était greffée une cage pour le miroir et un prisme pour la visée[10],[11].
Tessina
[modifier | modifier le code]1954. Un appareil miniature fabriqué en Suisse qui pouvait se porter au poignet comme une montre et utilisait un film 35 mm[2],[3],[5].
Secam Stylophot
[modifier | modifier le code]1956. Un appareil miniature dû à Fritz Kaftanski produit par la Secam et ayant la forme d'un gros stylo et faisant des images de 10 x 10 mm sur un film 16 mm double perforations en cassettes spéciales. L'avancement du film et l'armement de l'obturateur se font en tirant une plaque en aluminium munie d'une fenêtre rouge. Le déclenchement n'est possible qu'avec la plaque tirée et la fenêtre rouge colorant le viseur alerte l'utilisateur s'il tente de faire une photo avec la plaque en position verrouillage de l'obturateur[2],[5],[10],[11].
Kiev 4
[modifier | modifier le code]1956. Évolution soviétique du Contax dont les outillages ont été déplacés à Kiev à la fin de la Seconde Guerre mondiale[3],[9],[11],[20].
Hasselblad
[modifier | modifier le code]1957. Les modèles les plus répandus d'Hasselblad étaient ceux de la série 500, réflex de moyen format avec viseur de poitrine qui fait ses débuts en 1957. Leur particularité était d'avoir un obturateur central obligeant ainsi chaque objectif à être doté de son propre obturateur. Ces boîtiers étaient principalement utilisés par les photographes scientifiques ou de mode.
Le moment de gloire de la marque suédoise fut l'utilisation de ses appareils par la NASA, notamment lors de la mission Apollo 11[21] qui vit le premier homme marcher sur la Lune[10],[2],[3],[4],[5],[9],[18].
Nikon F
[modifier | modifier le code]1959. Le Nikon F est le premier reflex professionnel de grande diffusion. Créé sur la base du télémétrique Nikon SP, il offre des viseurs interchangeables (avec ou sans cellule, TTL ou non) assurant une couverture de 100 % de l'image enregistrée et la motorisation. C'est lui qui établira le « mythe Nikon » dans l'esprit du public avec le film Blow-Up. Il sera produit de 1959 à 1974 et deviendra l'appareil des reporters lors de la Guerre du Viêt Nam[2], [5],[9].
Voigtlander Bessamatic et Zoomar
[modifier | modifier le code]1959. Le Voigtlander Bessamatic est un reflex à obturateur central mais il a surtout été le premier reflex équipé d'un zoom. Le Zoomar ayant d'ailleurs laissé son nom aux objectifs à focale variable. L'objectif coutait plus cher que l'appareil (298 $ contre 220 $)[5].
Spirotechnique Calypso
[modifier | modifier le code]1960. Le Calypso est le premier appareil photo étanche il est conçu par Jean de Wouters et fabriqué par Atoms en France. Il a été distribué par La Spirotechnique à Paris. Il donnera naissance à la série des Nikonos produits par Nikon[2],[5].
Mecila Mecilux
[modifier | modifier le code]1960. Conçu par Paul Lachaize et fabriqué par Mecila ce 35 mm pour débutants avait une interface utilisateur nouvelle voire déroutante. L'usine et les outillages ayant été détruits par un incendie après la fabrication de 2000 appareils (certaines sources parlent de 1000) la distribution est restée confidentielle[7],[11].
Kodak Brownie Starmite
[modifier | modifier le code]1960. Appareil dans la lignée des "appareils pour adolescents" de Kodak qui a commencé avec le Brownie de 1900 et verra son apogée avec les Instamatic après 1963. Il fait 12 vues de 4 x 4 cm sur un film 127 ce qui imposait un peu de doigté pour le chargement. Il est muni d'un flash intégré utilisant des ampoules magnésiques à usage unique. Il en sera fabriqué une variante en France sous le nom de Starluxe[20].
Kodak Instamatic
[modifier | modifier le code]1963. Instamatic est le nom d'une gamme d'appareils photo grand public produits par Kodak. Le 28 février 1963 Kodak dévoile le système de film en cartouche 126 et les quatre premiers appareils, les Instamatic 50, 100, 300 et 400 créant autant la surprise chez ses propres commerciaux que chez la concurrence. Le succès est fulgurant avec sept millions et demi d'appareils vendus en deux ans, la barre des cinquante millions d'appareils étant franchie dès 1972. La cartouche 126 s'est imposée comme le composant indispensable pour produire des appareils grand public et les plus grandes marques l’utiliseront (Agfa, Canon, Minolta, Rollei etc.)[2],[3],[5],[10].
Reflex japonais
[modifier | modifier le code]1960. Entre les années 1960 et 1970 le reflex mono objectif 35 mm s'impose comme l'appareil des pros et, surtout, celui des amateurs. Les marques japonaises submergent totalement les marques européennes et américaines et seuls quelques modèles de niche survivront (Leica, Hasselblad, Polaroid). Pour le reste, ce sera la Bérésina et des dizaines de marques feront faillite. Les quatre principaux artisans de ce changement sont Asahi-Pentax, Canon, Minolta et Nikon qui proposent pour moins cher que les européens des reflex plus perfectionnés (obturateur plan-focal, miroir à retour instantané, mesure de lumière TTL à pleine ouverture et gamme d'objectifs et d'accessoires)[22].
Asahi-Pentax Spotmatic
[modifier | modifier le code]1964. Reflex mono objectif, le premier à utiliser la mesure de la lumière à travers l'objectif (TTL)[2],[5],[10].
Nikon Nikkormat
[modifier | modifier le code]1965. Le Nikon Nikkormat est la participation de Nikon au naufrage européen. Ses ventes ont été plus faibles que celles de ses concurrents à cause d'un prix 20 % plus élevé. La marque faisait plutôt porter ses efforts sur les appareils pour professionnels avec les déclinaisons du F de 1959[10].
Minolta SRT 101
[modifier | modifier le code]1966. Le Minolta SRT 101 aura à la fois un grand succès et plusieurs déclinaisons. Entre les différentes versions il s'en vendra 3 millions avant 1978. Comme ses concurrents il propose le miroir à retour instantané, la mesure TTL à pleine ouverture auquel il ajoute un début de mesure multizone avec deux cellules qui mesurent les parties inférieures et supérieures de l'image pour réduire l'influence du ciel plus clair. (Système CLC)[10].
Canon FT
[modifier | modifier le code]1966. Canon sera le dernier à ajouter les perfectionnements indispensables et encore, le FT s'il est bien à mesure TTL, mesure encore à ouverture réelle. Il faudra attendre 1971 et le FTb et sa monture FD pour mesurer à pleine ouverture[10].
Rollei 35
[modifier | modifier le code]1966. Rollei, pressentant la fin du 6 x 6 à double objectif dont il est le champion lance le Rollei 35, tout petit appareil à l'opposé de ses Rolleiflex et Rolleicord et qui lui a été proposé par Heinz Waaske. Il sera produit pendant seize ans dans différentes versions conservant le mini encombrement qui a fait son succès[2],[5],[10],[11].
Olympus Trip 35
[modifier | modifier le code]1968. Une des réponses japonaises au Rollei 35[10] il n'est pas aussi compact mais nettement moins cher. Il se vendra à plusieurs millions d'exemplaires en presque vingt ans de carrière (entre cinq et dix millions d'appareils selon les sources) [5],[20].
Lomo Smena 8M
[modifier | modifier le code]1972. Appareil soviétique destiné aux amateurs. Produit pendant plus de vingt ans, il est produit dans des quantités énormes (plus de vingt et un millions d'appareils avec les variantes), y compris pour l'exportation sous le nom de Cosmic 35. Il fait partie des appareils remis au gout du jour par la mode de la « Lomographie »[20].
Polaroid SX-70
[modifier | modifier le code]1972. Le Polaroid SX-70 est un appareil pliable et élégant d'une forme entièrement nouvelle et utilisant un nouveau film-pack[2],[3],[5],[9],[18].
Kodak prototype numérique Sasson
[modifier | modifier le code]1975. Kodak charge un ingénieur, Steven Sasson, d'étudier un appareil utilisant un capteur à couplage de charges (CCD) Fairchild Semiconductor noir et blanc de 0.01 Mégapixels. Il en résulte un appareil de 4 kilos ayant l'apparence d'un projecteur de diapositives posé sur un rack de cartes électroniques et muni d'un enregistreur à mini cassettes servant de support de sauvegarde. La sauvegarde demandait 23 secondes. Il en fallait autant pour la relire avec un lecteur spécial affichant l'image sur un téléviseur. Kodak déposera le premier brevet relatif à la photographie numérique dès 1978[5].
Minolta 110 SLR
[modifier | modifier le code]1976. Premier appareil reflex mono objectif utilisant la cartouche 110 (version réduite de l'Instamatic 126 de 1963). Il se caractérise par sa forme inédite et l'utilisation d'un objectif zoom inamovible[9],[11].
Canon AE-1
[modifier | modifier le code]1976. Le Canon AE-1 est un des plus grands succès de Canon qui se concentre sur le marché des amateurs bien plus vaste que celui des professionnels largement occupé par Nikon. Ce reflex mono objectif se vendra à cinq millions d'exemplaires. Il est le premier d'une famille qui comprendra le AE-1 Program, le AT-1, le AV-1, le AL-1 et enfin le A-1 en 1978[5],[20].
Lomo LC-A
[modifier | modifier le code]1988. Le Lomo LC-A est un appareil médiocre dont les défauts seront à la base de la vogue de la "lomographie" ou des facteurs aléatoires jouent sur l'apparence finale de l'image (fuites de lumière, aberrations chromatiques, flou, "effet tunnel" etc.). La fabrication stoppée en 1994 sera reprise en 1997 à la suite d'une campagne lancée par la "Lomographic society" soutenue par le maire-adjoint de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine. Après l'arrêt définitif de la fabrication en Russie en 2005, la Lomographic society obtient les droits et fait fabriquer en Chine[20].
Canon EOS-3
[modifier | modifier le code]1998. La gamme EOS fonctionnant bien, Canon choisit de revenir vers le marché des pros et des amateurs éclairés. l'EOS-3 améliore la détection du point autofocus par l’œil de l'EOS-5 qui passe à 45 collimateurs[20].
Lomography Diana F
[modifier | modifier le code]2007. La vague de la lomographie entraine la création de la marque Lomography qui relance la production d'un appareil très bas de gamme des années 1960 : le Diana, vendu à l'époque (ou le plus souvent offert comme objet promotionnel) sous une multitude de noms et produit par la "Great wall factory" à Hong Kong où Macao. Il a été décrit par un magazine comme "le pire appareil photo jamais construit"[5],[20].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Johann Willsberger 1982, p. Voir tableau.
- Michel Auer 1975, p. Voir tableau.
- Brian Coe 1978, p. Voir tableau.
- Constantin Parvulesco 2011, p. Voir tableau.
- Todd Gustavson 2013, p. Voir tableau.
- (en) Alexander S. Wolcott - Historic Camera's History Librarium.
- Collectif 1977-1980, p. Voir tableau.
- « En 1860 un appareil à développement instantané : le Dubroni », Prestige de la photographie, , p. 96 à 117
- Kate Rouse 1999, p. Voir tableau.
- Patrice-Hervé Pont 2001, p. Voir tableau.
- Jean-Paul Bouchet 2022, p. Voir tableau.
- (en) The GEH Brownie Collection - George Eastman House.
- Le Mammouth - L'appareil photographique...
- (en) « Lomography, George Lawrence's Mammoth Camera from 1900 (photos) ».
- (en) Simon Baker, THE MAMMOTH CAMERA OF GEORGE R. LAWRENCE à partir de The History of Photography, vol. 1, no 2, 1991.
- Oskar Barnack - Site officiel de Leica.
- Bernard Vial et Jacques Charrat, L'âge d'or des appareils allemands: 1930-1940, Club Niépce lumière, coll. « Club Niépce Lumière », , 128 p. (ISBN 978-2-9531991-3-0), p. 25-26
- Patrick Ghmiassa 1989-2000, p. Voir tableau.
- Sylvain Halgand, « Ihagee Kine Exakta I », sur www.collection-appareils.fr, (consulté le )
- Lawrence Harvey 2013, p. Voir tableau.
- (en) Voir ce document qui décrit l'équipement photo utilisé par la mission Apollo 11.
- Luc Fellot et Roger Bellone, Livre pratique de la photographie, Paris, Stock, , 320 p., p. 110 à 120
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Johann Willsberger, Appareils anciens, Paris-Gembloux, Duculot, , 150 p. (ISBN 2-8011-0384-5)
- Patrice-Hervé Pont, 100 appareils légendaires, Anglet, Éditions du Pécari, , 454 p. (ISBN 2912848113)
- Brian Coe, L'appareil photo, une histoire illustrée, Gothenburs, Sweden, A.B. Nordbok, , 240 p. (ISBN 0517533812)
- Kate Rouse, Appareils photo, Paris, Books & Co, , 80 p. (ISBN 2-84509-045-5, lire en ligne)
- Michel Auer, Histoire illustrée des appareils photographiques, Lausanne, Edita, (ISBN 2-88001-004-7, lire en ligne)
- Lawrence Harvey, Rétromania : petits boîtiers et autres curiosités qui ont marqué l'histoire de la photo, Paris, Eyrolles, , 176 p. (ISBN 978-2-212-13659-3, lire en ligne)
- Constantin Parvulesco, Appareils photo classiques, 1816-1976, Antony, E.T.A.I., , 176 p. (ISBN 978-2-84102-138-3, lire en ligne)
- Todd Gustavson, 500 appareils photo de légende 170 ans d'innovations photographiques, Paris, Eyrolles, , 472 p. (ISBN 978-2-212-13767-5, lire en ligne)
- Collectif, Prestige de la photographie 10 volumes, Paris, E.P.A., juin 1977 à octobre 1980 (ISBN 2-85120-062-3, lire en ligne)
- Patrick Ghniassia, Cyclope, l'amateur d'appareils photographiques, Mialet, Cyclope
- Jean-Paul Bouchet, 300 appareils pour la photographie argentique, Vaulx-en-Velin, Club Niepce Lumière, , 264 p. (ISBN 979-10-91258-16-6)
Tableau de références
[modifier | modifier le code]Appareil | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nicéphore Niepce | 6 | 15 | 30 | ||||||||
Daguerre | 8 | 34 | 16 | 19 | 3 | ||||||
Alexander S. Wolcott | 18 | 45 | |||||||||
Voigtlander chambre en laiton | 10 | 17 | 68 | 29 | |||||||
Fox Talbot | 14 | 16 | 39 | ||||||||
Eugène Disderi | 294 | Vol V Pages 4 à 7 | |||||||||
Dubroni | 24 | 177 | 252 | 20 | 432 | Vol I Pages 4 à 7 | |||||
Chambre de voyage | 50 à 55 | 64 | |||||||||
Le box Kodak N°1 | 80 à 83 | 83 | 29 | 118 | 45 | 97 | |||||
Conti Photosphére | 84 | 43 | 136 229 | 67 | 102 | ||||||
Darier Escopette | 86 | 104 | 41 | 81 | |||||||
Kodak Folding Pocket N°1 | 78 | 100 | 32 | 161 | 49 | 188 | |||||
Japy le Pascal | 129 | 110 | Vol II Pages 94 à 115 | 62 | |||||||
Kodak Brownie | 90 | 29 | 130 | 46 | 111 | ||||||
Le Mammouth | 79 | ||||||||||
Jumelle Sigriste | 92 | 211 | 132 | 108 | Vol V Page 48 à 53 | ||||||
Lumière Périphote | 76 | 267 | 320 | ||||||||
Kodak Vest Pocket | 112 | 104 | 36 | 47 | 198 | 52 | |||||
Leitz Leica | 124 | 113 | 54 | 203 | 62/78-105 | 224-227 | |||||
Erneman Ermanox | 127 | 141 | 72 | 302 | |||||||
Rolleiflex | 126 | 363 | 152 | 48 | 196 | 122-137 | 171 | ||||
Zeiss Ikon Kolibri | 127 | 142 | 56 | ||||||||
Agfa Karat | 117 | 212 | 240 | ||||||||
Agfa Box 34 | 134 | Vol IV Pages 53 à 55 | |||||||||
Minifex | 132 | 127 | 110 | ||||||||
Zeiss Ikon Contax | 55 | 213 | 106-121 | 233 | |||||||
Robot | 340 | 119 | 58 | 210 | 244 | N°6 Pages 68 à 77 N°7 Pages 18 à 31 N°8 Pages 72 à 83 | |||||
Kodak Retina type 117 | 179 | 115 | 57 | 211 | 233 | ||||||
Kodak Baby Brownie | 95 | 131 | 123 | ||||||||
Graflex | 136 | 154 | 80 | 158-175 | 308 | ||||||
Ihagee Kine Exakta | 106 | 143 | 55 | 211 | 241 | ||||||
Lomo Sport (Cnopm) | 388/106 | 211 | 236 | N°6 Pages 16 à 21 | |||||||
LeCoultre Compass | 130 | 128 | 208 | 365 | N°52 Pages 37 à 41 | ||||||
Minox | 132 | 258 | 127 | 72 | 111 | 362 | |||||
Lumière Eljy | 96 | 212 | 30 | 218 | |||||||
Kodak Super Six-20 | 171 | 133 | |||||||||
Argus C3 | 36 | 59 | 70 | 244 | 96 | ||||||
Kodak Brownie reflex | 96 | 36 | |||||||||
Polaroid 95 | 140 | 184 | 68 | 257 | 438 | 234 | |||||
Kodak Hawkeye flash | 40 | 138-139 | |||||||||
Alsaphot Cyclope | 49 | ||||||||||
KMZ Zenit | 450 | 251 | |||||||||
Tessina | 130 | 113 | 371 378 | ||||||||
Secam Stylophot | 392 | 107 | 373 | 225 | |||||||
Kiev 4 | 118 | 54 | 90 | 248 | |||||||
Hasselblad | 158 | 145 | 43 | 285 | 138-157 | 167 416 | n°7 Pages 70 à 83 | ||||
Nikon F | 273 | 56 | 218 | 267 | |||||||
Voigtlander Bessamatic et Zoomar | 420 | ||||||||||
Spirotechnique Calypso | 63 | 217 | 427 | ||||||||
Mecila Mecilux | Vol III Pages 66 à 79 | 121 | |||||||||
Kodak Brownie Starmite | 84 | ||||||||||
Kodak Instamatic | 172 | 98 | 131 | 147 | |||||||
Asahi-Pentax Spotmatic | 252 | 218 | 271 | ||||||||
Nikon Nikkormat | 252 | ||||||||||
Minolta SRT101 | 252 | ||||||||||
Canon FT | 66 | ||||||||||
Rollei 35 | 350 | 217 | 274 | 123 | |||||||
Olympus Trip 35 | 252 | 134 | 371 | ||||||||
Lomo Smena 8M | 156 | ||||||||||
Polaroid SX-70 | 186 | 70 | 258 | 441 | N°7 Pages 12 à 17 | ||||||
Kodak Prototype numérique Sasson | 442 | ||||||||||
Minolta 110 SLR | 46 | 203 | |||||||||
Canon AE-1 | 128 | 280 | |||||||||
Lomo LCA | 164 | ||||||||||
Canon EOS-3 | 162 | ||||||||||
Lomography Diana F | 168 | 390 | |||||||||