Augustin Tardieu

Augustin Tardieu
Fonctions
Député français

(3 ans, 7 mois et 24 jours)
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature IIe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Prédécesseur Joseph Teissier de Cadillan
Successeur Félix Granet

(5 ans, 11 mois et 23 jours)
Réélection 20 février 1876
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature Ire (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Successeur Joseph Teissier de Cadillan
Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône

(2 ans)
Prédécesseur Alexandre Labadié
Successeur Herman Barne
Maire d'Arles

(1 an)
Prédécesseur Louis Carrie
Successeur Claude Dumas

(1 an)
Prédécesseur Claude Dumas
Successeur Claude Gautier

(1 an)
Prédécesseur Denis Mihle
Successeur Claude Gautier

(1 an)
Successeur Louis Remacle
Conseiller général des Bouches-du-Rhône

(moins d’un an)
Circonscription Canton de Saintes-Maries-de-la-Mer
Prédécesseur Georges de Lagorce
Successeur Georges de Lagorce

(7 ans)
Circonscription Canton d'Arles-Est
Prédécesseur Jules Laugier de Chartrouse Meifren
Successeur Léger Antoine Ambroy
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Arles
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décès Arles
Résidence Bouches-du-Rhône

Jean-Joseph, Auguste, Noël dit Augustin Tardieu né le et mort le est un homme politique français, député des Bouches-du-Rhône, maire d'Arles et conseiller général des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Né à Arles en 1828, Augustin Tardieu est issu d'une famille de propriétaires terriens. Après des études au collège, il s'engage dans la marine marchande, puis en 1851 dans les Chasseurs d'Afrique où il reste deux ans avant d'être libéré avec le grade de sous-officier.

De retour dans sa ville natale, il s'occupe pendant une douzaine d'années du domaine familial avant d'être tenté par la politique.

En 1865, il entre au conseil municipal de la ville d'Arles sous l'étiquette de l'Union libérale. En 1870, il devient le premier maire républicain (1870-1871) nommé par le gouvernement de la Défense, poste qu'il occupera encore trois fois (1873-1874, 1876-1877 et 1878). Il est élu successivement deux fois comme député des Bouches-du-Rhône en 1871, puis en 1876. En mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363. Il n'est réélu qu'en 1878. Il est également conseiller-général des Saintes-Maries-de-la-Mer en 1871.

En 1882, des complications cardiaques l'obligent à se retirer de la vie publique. Il décède peu de temps après en 1883 à son domicile arlésien du centre ville. Homme d'ordre respecté y compris par ses adversaires politiques, son deuil est partagé par toute la cité.

Depuis 1901, une rue d'Arles honore son souvenir.

Liens externes

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