Bierges (Belgique)
Bierges | |||||
Église St-Pierre-et-Marcellin de Bierges. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province du Brabant wallon | ||||
Arrondissement | Nivelles | ||||
Commune | Wavre | ||||
Code postal | 1301 | ||||
Zone téléphonique | 010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Biergeois(e) | ||||
Population | 5 020 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 520 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 42′ nord, 4° 35′ est | ||||
Superficie | 966 ha = 9,66 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Bierges dans la commune de Wavre | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Région wallonne Géolocalisation sur la carte : Brabant wallon | |||||
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Bierges [bjɛʁʒ][1] (en wallon Bièrdje[2]) est une section de la ville belge de Wavre située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle avait choisi les armoiries des marquis de la Puente, châtelains de Limal entre 1732 et 1807 et seigneurs de Bierges. Sur leurs armoiries figurait la phrase suivante : "Por passar la Puente me pusse a la muerte"[3], ; elle entoure un écu d'argent à un pont de trois arches du même maçonné de sable, jeté sur une rivière (probablement la Puenté) au naturel dans laquelle est plongé un homme de carnation la gorge percée d'une épée d'argent garnie d'or posée en bande la pointe en haut, au lion de sable, armé et lampassé de gueules passant sur le dit pont. Des différences existent entre celles de la famille et celle de la commune, par exemple, l'emplacement de l'épée dans la bouche ou en travers de la gorge et même pour la phrase de ce blason "parlant".
Bierges a donné les deux premières lettres de son nom ("bi") au parc d'attractions Walibi, dont une partie se trouve sur son territoire. Wavre a fait de même, ainsi que Limal, toutes deux communes limitrophes du parc, pour donner WA-LI-BI.
La ville est aussi connue pour son Festival du rire, qui réunit chaque année des humoristes francophones de renom[4].
Démographie
[modifier | modifier le code]- Sources:INS, Rem:1831 jusqu'en 1970=recensements, 1976= nombre d'habitants au 31 décembre
Fusion des communes de 1977
[modifier | modifier le code]En 1972, le Plan Costard préconisait le morcellement entre sa partie est qui rejoindrait Wavre, l'est de Rosières, Limal et Gastuche. L'Université libre de Bruxelles préconisait plutôt la fusion de Wavre avec tout Bierges mais aussi Rosières, Dion-Valmont, Bonlez et Chaumont-Gistoux.
En 1973 que Limal vote à l'unanimité la fusion volontaire avec Bierges. Cette fusion avait pour but de former une nouvelle commune aux finances saines et créer un centre de loisirs (Walibi). Bierges s'y oppose fermement, de même qu'à la fusion avec Wavre qui signifierait perdre Angoussart et devoir supporter les mauvaises finances wavriennes.
Le 22 mars 1975, Bierges organise une consultation populaire. Deux questions y sont posées "Souhaitez-vous que Bierges reste intégralement Bierges, sans être fusionné à une autre commune ?" et "Dans le cadre d'une fusion obligatoire avec Wavre et Limal, souhaitez-vous qu'Angoussart soit détaché et fusionné avec Rixensart ?". Seul 780 personnes se déplacèrent (environ un tiers). 95.1% votèrent contre toute fusion et 91% s'opposèrent à la séparation avec Angoussart. Le ministre de l'Intérieur Joseph Michel refusa de reconnaitre ce qu'il considérait comme un référendum.
La fusion des trois communes avaient pour but de réduire l'influence du Parti socialiste belge sur le Brabant, Wavre était une commune socialiste à l'inverse de Bierges et Limal qui étaient libérales.
Jules Collette (PLP) est le dernier bourgmestre de Bierges (de 1953 à 1977). Son beau-fils, Charles Aubecq (PRL) sera bourgmestre de Wavre de 1983 à 2006. La salle des fêtes de Bierges porte le nom de Salle Jules Collette. L'ancien hôtel de ville de Bierges est devenu l'Ecole Vie[5].
Transport
[modifier | modifier le code]Ce village est si long qu'il compte trois sorties d'autoroute sur son territoire : la sortie 5 "Bierges" (et 5bis spécialement conçue pour délester le Zoning Nord en venant de Bruxelles), la sortie 6 "Wavre" et la sortie 7 "Louvain-la-Neuve".
En termes de trains, Bierges possède la gare de Bierges-Walibi le long de la N238 avec les trains S20 (Louvain - Wavre - Ottignies et S61 (Jambes (Namur) - Charleroi - Ottignies - Wavre) s'y arrêtant. Pour la desserte du parc Walibi Belgium, quelques trains spéciaux circulent les weekends au départ de Bruxelles.
Le village possédait aussi une gare vicinale traversée par la ligne W qui permettait notamment de faire venir les betteraves à la Sucrerie. Le transport de passager a été remplacé par les bus dans les années 1950 et 1960 et la ligne et ses installations annexes (pont et gare) abandonnée et démolie en 1966. Aujourd'hui, c'est devenu une partie du réseau RAVeL[6].
En ce qui concerne le réseau TEC, Bierges possède sept arrêts de bus en étant traversé par les lignes 22, 36, 38 et 125.
Sport
[modifier | modifier le code]Son équipe de football, appelée CS Biergeois, se situe en 4e provinciale après avoir fait une saison en Provinciale 3.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Formes anciennes
[modifier | modifier le code]- 1171 : Berginis
- 1209 : Bergis
Étymologie
[modifier | modifier le code]Aux hauteurs (roman septentrional prémédiéval *berginum, dérivé du germanique *berga ; le -s est la survivance du locatif) dominant la Dyle à 97 mètres de haut[7],[8].
Notes
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 105
- Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 62.
- Charles De Vos, Limal, seigneurs et seigneuries, tome IV, Wavriensia, Wavre 1966, page 37
- Site du Festival International du Rire de Bierges
- https://www.echarp.be/fus/fus-wav.pdf "Limal et Bierges à l'assaut de l'hôtel de ville", Vers L'Avenir, 2 mai 2002
- https://www.cheminsdurail.be/wp-content/uploads/2021/07/magazine_cdr_109.pdf "Parlons WaWa... Parlons vicinal !", Chemins du rail, juillet 2021
- (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne)
- Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),