Chrysolite
La chrysolite, ou chrysolithe, est un terme de minéralogie désuet désignant :
- le péridot, sous le nom de chrysolite des volcans[1] ;
- la prehnite, sous le nom de chrysolite du Cap (Sage)[2] ;
- l'apatite, sous le nom de chrysolithe ordinaire (Jean-Baptiste Romé de L'Isle, 1772 )[3] ;
Le péridot était exploité dans l’Antiquité, sous le nom de chrysolite, dans l’île de Topazos (aujourd’hui Zabargad), en Mer Rouge.
Le terme chrysolite désignait plus généralement, avant le XIXe siècle, de nombreuses gemmes aux reflets dorés, plus spécialement lorsque ce reflet était nuancé de vert, comme pour certaines variétés de chrysobéryl, saphir, topaze et tourmaline.
Homonymes par fraude
[modifier | modifier le code]Plusieurs autres pierres ou gemmes, de moindre valeur, sont frauduleusement appelées « chrysolite », dans la plupart des cas dans un but de tromperie sur la qualité. Ces terminologies sont interdites par le CIBJO (World Jewellery Confederation)[4] :
- l’obsidienne, la moldavite, le jade, sous le nom générique de chrysolite ;
- des saphirs, sous le nom de chrysolite de Bohême ou chrysolite orientale ;
- des chrysobéryls, sous le nom de chrysolite d'Orient ou chrysolite du Brésil ;
- des aigues-marines, sous le nom de chrysolite de Sibérie[5] ;
- des uvarovites (grenats verts), sous le nom de chrysolite de l'Oural.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des sciences naturelles, Volume 9, Par André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart et Frédéric Georges Cuvier, p. 163, 1817.
- Le règne minéral ramené aux méthodes de l'histoire naturelle, Volume 2, Par Louis Albert Necker, p. 437, 1835.
- Romé de Lisle, R. (1772) Essai de cristallographie, Paris.
- Site du CIBJO
- André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart et Frédéric Georges Cuvier, Dictionnaire des sciences naturelles, vol. 9, 1817, p. 163.