Communauté tibétaine aux États-Unis
Population totale | 9 000 (2008) |
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Régions d’origine | Tibet |
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Langues | Tibétain, chinois, anglais |
Religions | Bouddhisme tibétain |
Ethnies liées | Peuple tibétain, Communauté tibétaine au Canada, Communauté tibétaine en Suisse, Communauté tibétaine en France |
L'histoire de la communauté tibétaine aux États-Unis est relativement courte, car les États-Unis ont eu peu de contacts ou d'implication au Tibet avant la Seconde Guerre mondiale élargie pour le Pacifique.
Les Tibétains ont commencé à émigrer aux États-Unis à la fin des années 1950[1]. L'article 134 de la loi sur l'immigration de 1990 a stimulé l'immigration des Tibétains aux États-Unis, en fournissant 1 000 visas d'immigrant aux Tibétains vivant en Inde et au Népal[2],[1].
Betty McCollum et Keith Ellison représentent les Tibétains américains au Congrès des États-Unis, et célèbrent le nouvel an tibétain de 2014 en présence du 14e dalaï-lama en visite dans le Minnesota [3].
Lobsang Sangay, premier ministre du gouvernement tibétain en exil à Dharamsala en Inde depuis 2011, est citoyen américain. Il émigra aux États-Unis en 1995 depuis l'Inde où il est né sans en avoir la nationalité[4]. Ce n'est que depuis 2013 que les Tibétains réfugiés en Inde ont le droit de demander la nationalité indienne[5].
Selon le New York Times (2015), pour les exilés tibétains en Inde qui cherchent à quitter ce pays qui ne leur reconnaît pas le droit d'être propriétaires, les États-Unis sont la destination de choix. Certains Tibétains y réussissent très bien mais d'autres se retrouvent simplement à la plonge dans un restaurant ou concierges. D'autres encore sont la proie de marchands de visas[6].
Le , le président américain Donald Trump signe « la loi de 2018 sur l'accès réciproque au Tibet », qui permet aux Tibétains de retourner dans leur pays ou aux autorités chinoises qui les en empêchent de faire face à des sanctions[7],[8].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Bhuchung K. Tsering, Enter the Tibetan Americans: Tibetan Americans establish a presence in the United States. Tibet Foundation Newsletter, February 2001.
- (en) Global Nomads: The Emergence of the Tibetan Diaspora (Part I), by Seonaigh MacPherson (University of British Columbia), Anne-Sophie Bentz (Graduate Institute of International and Development Studies), Dawa Bhuti Ghoso
- (en) « Dalai Lama greeted on Tibetan New Year », sur aapress.com via Wikiwix (consulté le ).
- (en) Raphael Ahren, In 1st Israel visit, a Tibetan leader quietly seeks support, hails Jews’ return, The Times of Israel, 25 juin 2018 : « Sangay, who spent many years in the US and holds American citizenship [...]. »
- Adrian Schuster, Chine/Inde : situation des réfugiés tibétains en Inde, Organisation suisse d'aide aux réfugiés
- (en) Pankaj Mishra, The Last Dalai Lama ?, The New York Times, 1er décembre 2015, « And life for ordinary Tibetans in Dharamsala remains a struggle. They still cannot own property, and an increasing number hope to emigrate to the West. (Many of the young T.Y.C. activists I interviewed in 2005 have scattered across the world.) The United States is a favored destination; some Tibetans are doing very well there, but many have ended up working as dishwashers and janitors. Others became vulnerable to visa racketeers. »
- Dorian Malovic, « Donald Trump signe un projet de loi « historique » sur le Tibet malgré les protestations de la Chine », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- « ‘My body is Tibetan but spiritually I’m an Indian,’ says the Dalai Lama », Hindustan Times, (lire en ligne, consulté le ).