Seconde bataille d'Amgala
Date | 14 - |
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Lieu | Amgala, Sahara occidental |
Issue | Victoire du Polisario |
Front Polisario Algérie (soutien) | Maroc |
Inconnues | Dizaines de victimes[1] |
Batailles
Attaques sur le mur des sables (1980-1991)
Attaques sur le train minéralier Nouadhibou-Zouerate (1975-1978)
Coordonnées | 26° 26′ 48″ nord, 11° 30′ 53″ ouest | |
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La seconde bataille d'Amgala se déroule le dans l'oasis d'Amgala au Sahara occidental. Elle oppose les troupes marocaines, qui perdent Amgala, aux forces de l'armée populaire de libération sahraouie, bras armé du Front Polisario, soutenues par l'armée algérienne[2],[3]. D'après Maurice Barbier, la garnison marocaine laissée dans la ville est anéantie[2].
C'est la dernière bataille juste avant une guerre sans front et une guerre d'embuscade entre le Maroc et le Front Polisario.
Contexte
[modifier | modifier le code]Cette bataille fait suite à la première bataille d'Amgala qui oppose la première fois l'armée marocaine à l'armée algérienne du 27 au .
Déroulement
[modifier | modifier le code]Selon Maurice Barbier et Ahmed Baba Miské, les combats se déroule dans la nuit du 14 au , de fortes unités auraient attaqué les quelques troupes marocaines laissées dans la ville après sa reprise. Des renforts marocains partent de Smara mais seraient arrivés trop tard[4].
L'écrivain Ahmed Baba Miské explique dans son livre qu'après quelques heures de combat, le bataillon des forces armées marocaines chargé de défendre la ville est anéanti[5].
Controverse sur la présence de troupes algériennes
[modifier | modifier le code]Selon l'écrivain marocain Abdelhak El Merini[6] et les déclarations du roi Hassan II[7], les troupes algériennes participent directement à la seconde bataille d'Amgala. Mais à l'époque, « P.M.D. », journaliste au Monde, juge « plausible » la version algérienne d'une attaque menée seulement par le Polisario[8]. Selon le politologue français Maurice Barbier, l'opération est menée par le Polisario seul sans participation de soldats algériens[2].
Les deux batailles d'Amgala font craindre un affrontement entre le Maroc et l'Algérie, perspective qui s'estompe progressivement en [9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Maurice Barbier, Le conflit du Sahara occidental, Harmattan, (ISBN 978-2-85802-197-0, lire en ligne)
- Maurice Barbier, Le Conflit du Sahara occidental, L'Harmattan, 1982, p. 189, (ISBN 2-85802-197-X) lire en ligne
- (en) Alexander Mikaberidze, Conflict and Conquest in the Islamic World: A Historical Encyclopedia, ABC-CLIO, juillet 2011, p. 96 (ISBN 978-1-59884-336-1) lire en ligne
- « La polémique continue entre Alger et Rabat sur la seconde bataille d'Amgala », Le Monde, (lire en ligne)
- Miské, Ahmed-Bâba., Front Polisario : l'âme d'un peuple : suivi d'un entretien avec Jean Lacouture, Paris, Éditions Rupture, ©1978, 381 p. (ISBN 2-86220-004-2 et 978-2-86220-004-0, OCLC 4000884, lire en ligne), Ainsi, à Amgala, en février 1976, un bataillon des F.A.R. est anéanti. (274)
- Abdelhak El Merini 2000, p. ?[réf. incomplète]
- Louis Gravier, « Hassan II adresse une mise en demeure à M. Boumediène », Le Monde, (lire en ligne)
- Pierre-Marie Doutrelant, « Qui a repris Amgala ? », Le Monde, (lire en ligne)
- Paul Balta, « La tension entre Alger et Rabat est progressivement retombée », Le Monde, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Abdelhak El Merini, L'Armée marocaine à travers l'Histoire, Rabat, Dar Nachr Al Maârifa, (ISBN 9981-808-42-3)