Gazelle (revue)

Gazelle
Pays Canada
Zone de diffusion Montréal, Québec, Ottawa, Toronto.
Langue Français
Périodicité mensuelle
Format 210 mm x135 mm
Genre Revue lesbienne
Prix au numéro Gratuit
Date de fondation 1993
Date du dernier numéro 1998
Éditeur Éditions Nitram
Ville d’édition Montréal

Rédactrice en chef Claudine Metcalfe

Gazelle est une revue lesbienne québécoise gratuite tirée mensuellement à 15 000 exemplaires. Elle est majoritairement distribuée dans le Village gai de Montréal.

Gazelle est fondée en septembre 1993[1],[2], par Claudine Metcalfe, journaliste au magazine Fugues[3] et responsable de la section dédiée aux lesbiennes nommée Gaz-elles[4].

Gazelle voit le jour à la suite des résistances dans les tentatives d'intégration de femmes à la une du magazine pour hommes gais Fugues[3],[5]. Fugues a toutefois maintenu sa section dédiée aux lesbiennes après la parution de Gazelle[1].

Format et distribution

[modifier | modifier le code]

La revue est tirée à 10 000 exemplaires à chaque dernier jeudi du mois, puis à 15 000 exemplaires à partir de septembre 1995, au même moment, la revue passe de 32 à 48 pages[6].

On dit que Gazelle est l'homologue féminin du magazine gai Fugues[1], les deux étant distribués dans le Village gai de Montréal[7] et faisant la promotion publicitaire de différents bars dédiés à la communauté[7].

La revue cesse d'être imprimée en 1998[8],[9],[1],[4], après une cinquantaine de numéros. Metcalfe explique, entre autres, que la revue n'aurait jamais réussi à faire ses frais[10] et mentionne la difficulté à obtenir des commandites publicitaires[3],[5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Julie Podmore, « The Lesbian ‘presence’ in the Archives gaies du Québec », L'archigai n. 23,‎ , p. 4. (lire en ligne)
  2. Claudine Metcalfe, « Éditorial », Gazelle, n.1 vol.1,‎ , p. 4.
  3. a b et c Annick Perreault-Labelle, « Presse lesbienne – Poids plume ? », La Gazette des femmes,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Nicholas Giguère, Les périodiques gais au Québec (1971-2009) : Vecteurs de reconnaissance et de légitimation d'une communauté, , 486 p. (lire en ligne), p. 109
  5. a et b Julie Vaillancourt. (2023). Archives lesbiennes - d'hier à aujourd'hui - Tome 2, Montréal : Éditions saphiques du RLQ. 672 p. (ISBN 978-2-9820765-2-5), p.567.
  6. Claudine Metcalfe, « Éditorial », Gazelle, vol. 3, no 1,‎ , p. 6
  7. a et b Julie Podmore, « Lesbians as Village 'Queers': The transformation of montréal's lesbian nightlife in the 1990s », An International Journal of Critical Geographies, vol. 12,‎ , p. 220-249. (lire en ligne)
  8. Manon Tremblay et Julie Podmore, « Depuis toujours intersectionnels : relecture des mouvements lesbiens à Montréal, de 1970 aux années 2000 », Recherches féministes, vol. 28, no 2,‎ , p. 101–120 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1034177ar, lire en ligne, consulté le )
  9. Julie Podmore, « Gone ‘underground’? Lesbian visibility and the consolidation of queer space in Montréal », Social & Cultural Geography, Vol. 7, No. 4,‎ , p. 603. (lire en ligne)
  10. Annabelle Blais, « Fugues à travers le temps », Journal Métro,‎ (lire en ligne)